Updating-Boy a écrit :Quel intérêt en tant qu'association d'aller à ce genre d'évènements?
Pour avoir davantage de retombées médiatiques?
4 ans après je réponds, UB:
l'intérêt pour moi qui suis à SAtedI d'avoir assisté au congrès autisme France en 2011 fut d'être capable d'en faire un compte-rendu via le forum.
Ainsi, diffuser l'info qui y avait été présentée. ça permettait aussi d'avoir un point de vue sur les sujets sur l'autisme qui intéressaient les organisateurs à un instant donné dans le temps. Donc, de voir, à travers le temps, les progrès accomplis ou pas.
Et personnellement, j'avais eu plaisir à y retrouver des amis autistes ou à en découvrir d'autres.
Certes, en 2015, mon intérêt personnel pour les conférences a changé. Aujourd'hui, je n'irai plus si c'est organisé par des personnes non-autistes.
La dernière expérience que j'avais eu de ce type de conférence était en 2014 en allant au congrès de l'ANCRA avec Vic.
Honnêtement, si Vic ne m'avait pas accompagnée, ça aurait été peu plaisant. Personnellement, j'avais été submergée par le flux d'info qui y avait été présentée. En outre, je participais en questionnant des "mensonges" que disaient certaines personnes publiques. Du coup, je n'étais mentalement plus disponible pour me concentrer et comprendre en prenant des notes. Brave, Vic qui avait réussi à faire un résumé du congrès pour le forum de SAtedI. Je n'ai toujours pas compris comment elle y était arrivé!
Résumé de Vic, pour mémoire:
https://docs.google.com/document/d/1c8M ... edit?pli=1
J'avais trouvé intéressant les infos que j'avais réussi à glaner en dehors des circuits officiels (des conférences). En parlant en tête à tête avec certains professionnels on parvenait à avoir réponse aux questions concrêtes qu'on se pose. L'ennui est que ces mêmes personnes paraissent disponibles lors du congrès mais une fois retournées à la maison, ces mêmes personnes deviennent injoignables y compris par mél. Ce qui signifie qu'on ne peux ni approfondir ni développer de relation de travail sans produire un effort sur-humain.
Quoi qu'il en soit l'intermède de discussion avec Temple Grandin et sa traductrice canadienne fut très agréable...notamment pour faire une mise au point au sujet de l'éditeur Odile Jacob qui bloque la réédition de son livre "Penser en images". (Loin du circuit officiel, la veille de sa séance de dédicaces et de son témoignage, l'ambiance était détendue).
Ce genre d'expérience est généralisée: les personnes publiques en France sont disponibles en façade, le reste du temps: niet. Du coup, chaque fois que j'entends dire qu'on vit dans une société de communication ça me fait rire (de dépit). Car en réalité,
nous vivons dans une société de non-communication et les outils technologiques ont contribué à construire l'illusion du contraire. ça c'est vraiment
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