C'est le sujet titre d'une émission scientifique de France Inter avec pour invité Laurent Mottron.
Elle est accessible a l'adresse suivante :
https://www.franceinter.fr/emissions/la ... tobre-2016
Vers une nouvelle éducation des enfants autistes.
- manu
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Re: Vers une nouvelle éducation des enfants autistes.
Laurent Mottron présente un livre qui milite pour développer "l'autre intelligence" des autistes.
Je conseille chaudement l'écoute de cette émission.
Il dis pas mal de chose que je résume vite faite (a rebours du sens l'émission) :
----
Le plus souvent les autistes sont d’intelligence normal.
C'est l'apport de son groupe de recherche, le papier de référence dont les conclusions font aujourd’hui autorité a comme premier auteur Michelle Dawson, elle même autiste.
----
Il est absolument contre l'ABA pour l’apprentissage, car ça n'utilise pas le cerveau autistique.
Seul l'utilisation dans quelques rares cas adossé à une mise en sécurité sont acceptable à ces yeux.
---
Il y dis que le diagnostique d'asperger est déjà un traitement dans la mesure où il permet de s'identifier et s’adapter à sa propre différence.
----
Il dis que les attributions des fonctions du cerveau des autistes son redistribuées différemment.
----
Il défini l'autisme et se réfère au DSM V pour dire que l'autisme toucherais 1% de la population, pourcent lui décomposé :
_ Dans ce 1% il y aurait 10% d'autiste "prototypique", anciennement appelé autiste de Kanner. Ca fait donc 0.1% de la population
_ D'autre part il y aurait 5 à 10% de ce pourcent qui ont des déficiences cognitive d'origine génétique
_ Il ajoute indépendamment qu'il a été question dans le passé qu'il y ai 3/4 des autistes avec déficiences, et et qu'on arrive maintenant moins d'1/4
----
Maintenant mon commentaire :
J'adore cette mouvance canadienne géniale, mais le mot autisme utilisé tout au long de l'émission se promène d'une acceptation a l'autre.
Plus précisément il parle des autistes prototypique (de kanner), ceux qui ne parlent pas avant 5 ans (à la fin de l'émmission), et précises asperger le reste du temps, mais il a commencé l’émission en utilisant une définition du DSM qui englobe une grande majorité d’autre type d'autisme.
C'est dommage pour tout ceux, majoritaires, qui sont dans cette zone grise.
Je conseille chaudement l'écoute de cette émission.
Il dis pas mal de chose que je résume vite faite (a rebours du sens l'émission) :
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Le plus souvent les autistes sont d’intelligence normal.
C'est l'apport de son groupe de recherche, le papier de référence dont les conclusions font aujourd’hui autorité a comme premier auteur Michelle Dawson, elle même autiste.
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Il est absolument contre l'ABA pour l’apprentissage, car ça n'utilise pas le cerveau autistique.
Seul l'utilisation dans quelques rares cas adossé à une mise en sécurité sont acceptable à ces yeux.
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Il y dis que le diagnostique d'asperger est déjà un traitement dans la mesure où il permet de s'identifier et s’adapter à sa propre différence.
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Il dis que les attributions des fonctions du cerveau des autistes son redistribuées différemment.
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Il défini l'autisme et se réfère au DSM V pour dire que l'autisme toucherais 1% de la population, pourcent lui décomposé :
_ Dans ce 1% il y aurait 10% d'autiste "prototypique", anciennement appelé autiste de Kanner. Ca fait donc 0.1% de la population
_ D'autre part il y aurait 5 à 10% de ce pourcent qui ont des déficiences cognitive d'origine génétique
_ Il ajoute indépendamment qu'il a été question dans le passé qu'il y ai 3/4 des autistes avec déficiences, et et qu'on arrive maintenant moins d'1/4
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Maintenant mon commentaire :
J'adore cette mouvance canadienne géniale, mais le mot autisme utilisé tout au long de l'émission se promène d'une acceptation a l'autre.
Plus précisément il parle des autistes prototypique (de kanner), ceux qui ne parlent pas avant 5 ans (à la fin de l'émmission), et précises asperger le reste du temps, mais il a commencé l’émission en utilisant une définition du DSM qui englobe une grande majorité d’autre type d'autisme.
C'est dommage pour tout ceux, majoritaires, qui sont dans cette zone grise.
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Re: Vers une nouvelle éducation des enfants autistes.
Qu'est-ce que je comprends ça!
Tu devrais apprécier les propos de ce type alors, le seul à ma connaissance qui bosse avec des autistes sur l'autisme (et pas sur l'autisme de "patients" ou de sujets d'études).
J'ai été a un "café Asperger" il y a une dizaine d'année je n'ai parlé que de ça, du problème éducatif du rouleau compresseur a broyer les différences qu'est l'institution scolaire.
C'est pour ça que j'ai aimé l'idée du mooc botanique, mais j'ai un mal fou a dégager du temps pour le suivre. Mais vu mes acquis je ne désespère pas de pouvoir rattraper mon retard. J'ai d'ailleurs passé tout mon temps scolaire jusqu'en fac de bio avec ce genre de retard à l'allumage, alors ...
Mon culte voué a Wikipédia viens sûrement du fait que j'ai pu y trouver une méthode d'apprentissage adapté a mon cas.
A-prendre, a-privatif-prendre, ne pas prendre. C'est le seul mode d'apprentissage que je comprenne. Com-prendre, prendre en compagnie, prendre avec l'autre, a plusieurs, mot collectif par essence.
C'est ce que je lis dans "les ponts" de ta signature, le prendre en compagnie.
Tu devrais apprécier les propos de ce type alors, le seul à ma connaissance qui bosse avec des autistes sur l'autisme (et pas sur l'autisme de "patients" ou de sujets d'études).
J'ai été a un "café Asperger" il y a une dizaine d'année je n'ai parlé que de ça, du problème éducatif du rouleau compresseur a broyer les différences qu'est l'institution scolaire.
C'est pour ça que j'ai aimé l'idée du mooc botanique, mais j'ai un mal fou a dégager du temps pour le suivre. Mais vu mes acquis je ne désespère pas de pouvoir rattraper mon retard. J'ai d'ailleurs passé tout mon temps scolaire jusqu'en fac de bio avec ce genre de retard à l'allumage, alors ...
Mon culte voué a Wikipédia viens sûrement du fait que j'ai pu y trouver une méthode d'apprentissage adapté a mon cas.
A-prendre, a-privatif-prendre, ne pas prendre. C'est le seul mode d'apprentissage que je comprenne. Com-prendre, prendre en compagnie, prendre avec l'autre, a plusieurs, mot collectif par essence.
C'est ce que je lis dans "les ponts" de ta signature, le prendre en compagnie.
- manu
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Re: Vers une nouvelle éducation des enfants autistes.
Et à agir pour qu'ils arrivent ces jours meilleurs!
Le Québec est aussi le "temple de la dogmatique ABA" du reformatage institutionnel des enfant autistes.
Les asso sont à la fois a fond contre le freudisme, et a fond pour le reformatage comportementale pour "éradiquer l'autisme".
Le Québec est aussi le seul endroits au monde où ce reformatage est institutionnel (même si en pratique il est inapplicable)
Et lui, Mottron, est aussi détesté par les assos quant il défends les rythme d'apprentissages autistique.
Il y a peu ce genre de discours n'existait même pas.
Il faut le défendre et le faire connaître.
Il faut que les diagnostiqués adultes affirment leurs positions.
Il faut que les autistes se fasse plus entendre que les parents !!!!
Cet avis est maintenant défendus par des parutions scientifiques des plus sérieuses
Ces parutions prouvent maintenant que l'autisme peut être une façon de penser non lacunaire
C'est une bonne nouvelle, il faut le faire savoir et l'opposer aux volontés de reformatage
C'est un point de départ et un point d’appuis pour que ces jours meilleurs arrivent.
Le Québec est aussi le "temple de la dogmatique ABA" du reformatage institutionnel des enfant autistes.
Les asso sont à la fois a fond contre le freudisme, et a fond pour le reformatage comportementale pour "éradiquer l'autisme".
Le Québec est aussi le seul endroits au monde où ce reformatage est institutionnel (même si en pratique il est inapplicable)
Et lui, Mottron, est aussi détesté par les assos quant il défends les rythme d'apprentissages autistique.
Il y a peu ce genre de discours n'existait même pas.
Il faut le défendre et le faire connaître.
Il faut que les diagnostiqués adultes affirment leurs positions.
Il faut que les autistes se fasse plus entendre que les parents !!!!
Cet avis est maintenant défendus par des parutions scientifiques des plus sérieuses
Ces parutions prouvent maintenant que l'autisme peut être une façon de penser non lacunaire
C'est une bonne nouvelle, il faut le faire savoir et l'opposer aux volontés de reformatage
C'est un point de départ et un point d’appuis pour que ces jours meilleurs arrivent.
Modifié en dernier par manu le 17 oct. 2016, 16:17, modifié 1 fois.
- manu
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Re: Vers une nouvelle éducation des enfants autistes.
Oui, c'est aussi mon avis.Nouvelle a écrit :finalement pour moi il en vient à prôner : le bon sens...
- manu
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Re: Vers une nouvelle éducation des enfants autistes.
Oui, c'est exactement ce pour quoi je milite, et ce pourquoi j'ai toujours milité sans en avoir bien conscience au début.
Une citation de Françoise Dolto le dis autrement :
Pourquoi on impose des dogme uniformisés pour mater, et re-fort-mater?
Autrement dit contre quoi faudrait-il se battre pour en sortir ? ...
A force de creuser j'ai fini par trouver une réponse possible : on arrive pas, collectivement, a accepter que l'autre est autre.
Alors on pense pour l'autre, on freine, comme dis Dolto, ce qui est autre ; on le mate, comme tu dis toi, ce qui n'est pas soi.
Sur aspésansa j'ai avec d'autres exploré le sujet de l'empathie, vous savez une dimension censé être plus ou moins lacunaire chez les autistes.
Or l'empathie c'est l'expérience de correspondance entre les geste observé chez l'autre, qui agissent en nous par les neurones miroir.
On vois un bras levé, nos neurones miroirs lèvent aussi le bras. On ne fait pas le mouvement, mais notre cerveau le fait, sans bouger. On vois bailler, le cerveau miroir baille aussi, et c'est contagieux.
On vois exécuter un geste technique, et notre cerveau miroir on est déjà entrain de l'apprendre exécutant sans bouger en interne ce qu'on observe, et au moment de le refaire ces même neurones miroirs se connectent agissent pour faire le mouvement.
En claire le neurone miroir agis aussi bien pour percevoir les mouvements de l'autre que pour agir soi même.
Et pour les émotions c'est pareil :
Si l'autre pleur, nos neurones miroirs font en interne les mêmes mimiques, peux se connecter à ce qu'on ressent si on pleurais soit même.
Si l'autre rie, c'est pareil, notre cerveau miroir recevoir les gestes et se connecter a ce qu'on vie quant on ris soi-même.
Et là , patatras, on crois qu'on ressent l'autre!
On crois savoir pour lui, comme si l'empathie était un sens qui permettait de savoir l'état émotionnel de l'autre sans erreur.
Or c'est absolument faux!
On fait une correspondance a soi même, qui peut être soi juste, soi fausse.
On peux même interdire en soi de ressentir si cela entraîne une souffrance par exemple.
Pour les autistes c'est pas pareil, il y a une moindre conformité qui laisse toujours un doute, on ne sais jamais trop bien si ça correspond ou pas, donc la communications avec les "illuminés normaux" qui croient toujours savoir pour l'autre est plaine de zones de doutes, complexes à franchir (corrigez moi si je dis une bêtise).
Le sujet est celui de la citation de Dolto, l'incapacité humaine moyenne à reconnaître déjà les singularité des enfants, considéré globalement.
Alors même qu'on l'a tous été!
On est encore loin du CHAQUE ENFANT que tu souligne, mais plutôt à la préhistoire des capacités humaine a reconnaître les spécificité de l'autre.
D'ailleurs en 1987 seulement on a réussi a reconnaître officiellement que les bébés souffraient. Avant, le nourrisson n'émettant plus rien passé un certain niveau d'urgence, on considérait qu'il ne soufraient pas, et on se permettaient de les opérer à cœur ouvert sans anesthésiques en les paralysant au curare (c'est vrais et vérifiable!)
Préhistoire je vous dis, on était déjà sur la lune qu'on arrivait même pas encore à réaliser que nos propre bébés soufraient, alors que toutes les guerres ont été faite au nom du bien de "nos enfants", quel que soi les camps.
Pourtant il y a 2500 ans Socrate disait de sa mère était sage femme qu'elle accouchait les corps, et que lui était accoucheur des âmes.
Dommage que ce ne soit pas un métier, il y en aurai besoin!
C'est simple pourtant d'expliquer que l'empathie n'est qu'une expérience interne faite par correspondance, mais tellement difficile à accepter ...
Une citation de Françoise Dolto le dis autrement :
Toute la question est de savoir pourquoi on fait ça, pourquoi on impose a l'autre relativement a soi?« Si on veux changer notre société il faut changer la manière d'éduquer les enfants. Ils sont pour une autre époque.
Les enfants se construisent pour une autre société que celle que leurs parents ont connue et nous essayons de les freiner, nous ne freinons pas la technologie, nous freinons les enfants qui auront à l'utiliser. C'est stupide! »
Pourquoi on impose des dogme uniformisés pour mater, et re-fort-mater?
Autrement dit contre quoi faudrait-il se battre pour en sortir ? ...
A force de creuser j'ai fini par trouver une réponse possible : on arrive pas, collectivement, a accepter que l'autre est autre.
Alors on pense pour l'autre, on freine, comme dis Dolto, ce qui est autre ; on le mate, comme tu dis toi, ce qui n'est pas soi.
Sur aspésansa j'ai avec d'autres exploré le sujet de l'empathie, vous savez une dimension censé être plus ou moins lacunaire chez les autistes.
Or l'empathie c'est l'expérience de correspondance entre les geste observé chez l'autre, qui agissent en nous par les neurones miroir.
On vois un bras levé, nos neurones miroirs lèvent aussi le bras. On ne fait pas le mouvement, mais notre cerveau le fait, sans bouger. On vois bailler, le cerveau miroir baille aussi, et c'est contagieux.
On vois exécuter un geste technique, et notre cerveau miroir on est déjà entrain de l'apprendre exécutant sans bouger en interne ce qu'on observe, et au moment de le refaire ces même neurones miroirs se connectent agissent pour faire le mouvement.
En claire le neurone miroir agis aussi bien pour percevoir les mouvements de l'autre que pour agir soi même.
Et pour les émotions c'est pareil :
Si l'autre pleur, nos neurones miroirs font en interne les mêmes mimiques, peux se connecter à ce qu'on ressent si on pleurais soit même.
Si l'autre rie, c'est pareil, notre cerveau miroir recevoir les gestes et se connecter a ce qu'on vie quant on ris soi-même.
Et là , patatras, on crois qu'on ressent l'autre!
On crois savoir pour lui, comme si l'empathie était un sens qui permettait de savoir l'état émotionnel de l'autre sans erreur.
Or c'est absolument faux!
On fait une correspondance a soi même, qui peut être soi juste, soi fausse.
On peux même interdire en soi de ressentir si cela entraîne une souffrance par exemple.
Pour les autistes c'est pas pareil, il y a une moindre conformité qui laisse toujours un doute, on ne sais jamais trop bien si ça correspond ou pas, donc la communications avec les "illuminés normaux" qui croient toujours savoir pour l'autre est plaine de zones de doutes, complexes à franchir (corrigez moi si je dis une bêtise).
Merci pour le lien, je voulais le retrouver le titre justement après l'avoir entendu à la radio (ici, j'ai retrouvé avec le titre )Nouvelle a écrit : "Les lois naturelles de l'enfant" de Céline Alvarez
Le sujet est celui de la citation de Dolto, l'incapacité humaine moyenne à reconnaître déjà les singularité des enfants, considéré globalement.
Alors même qu'on l'a tous été!
On est encore loin du CHAQUE ENFANT que tu souligne, mais plutôt à la préhistoire des capacités humaine a reconnaître les spécificité de l'autre.
D'ailleurs en 1987 seulement on a réussi a reconnaître officiellement que les bébés souffraient. Avant, le nourrisson n'émettant plus rien passé un certain niveau d'urgence, on considérait qu'il ne soufraient pas, et on se permettaient de les opérer à cœur ouvert sans anesthésiques en les paralysant au curare (c'est vrais et vérifiable!)
Préhistoire je vous dis, on était déjà sur la lune qu'on arrivait même pas encore à réaliser que nos propre bébés soufraient, alors que toutes les guerres ont été faite au nom du bien de "nos enfants", quel que soi les camps.
Pourtant il y a 2500 ans Socrate disait de sa mère était sage femme qu'elle accouchait les corps, et que lui était accoucheur des âmes.
Dommage que ce ne soit pas un métier, il y en aurai besoin!
C'est simple pourtant d'expliquer que l'empathie n'est qu'une expérience interne faite par correspondance, mais tellement difficile à accepter ...
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Re: Vers une nouvelle éducation des enfants autistes.
Bonjour, merci pour le lien j'allais justement demandé si quelqu'un l'a matémanu a écrit :C'est le sujet titre d'une émission scientifique de France Inter avec pour invité Laurent Mottron.
Elle est accessible a l'adresse suivante :
https://www.franceinter.fr/emissions/la ... tobre-2016transfers reims