Autisme et trouble du choix statistique.
- manu
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Autisme et trouble du choix statistique.
Vous arrivez à faire des choix statistiques vous?
Lorsque des choses ne sont pas certaines, vous arrivez a prendre des décisions?
(par exemple il est très en retard et il y a un risque qu'il n'arrive pas, est-ce que choisi de m'absenter ou d'attendre?)
J'ai trouvé une piste intéressante là dessus :
Je cherchais les atteintes à long terme du trauma crânien (pour moi) et je suis tombé sur l'extrême fragilité de l'hippocampe au chocs physique et physiologique. (trauma craniens, même léger, et trauma psychologique)
L'hippocampe c'est une partie du cerveau, et une découverte récente du cnrs est qu'elle est impliqué dans les choix statistiques.
Donc que la capacité a faire des choix statistiques est sensibles au traumatismes en tout genre.
Je sais bien qu'autisme et traumatisme sont deux choses distinctes, n'empêche que je ne crois pas qu'un défaut de la communication crée logiquement un traumatisme, ou plutôt des traumatismes a répétitions.
Ce n'est qu'un avis, sans aucune certitude, d'où la question de savoir si vous arrivez à faire des choix statistiques, en générale.
Je me dis aussi que les codes sociaux humain, si problématique dans l'autisme, sont justement des toujours délivré dans une relative incertitude ... ça collerait.
Lorsque des choses ne sont pas certaines, vous arrivez a prendre des décisions?
(par exemple il est très en retard et il y a un risque qu'il n'arrive pas, est-ce que choisi de m'absenter ou d'attendre?)
J'ai trouvé une piste intéressante là dessus :
Je cherchais les atteintes à long terme du trauma crânien (pour moi) et je suis tombé sur l'extrême fragilité de l'hippocampe au chocs physique et physiologique. (trauma craniens, même léger, et trauma psychologique)
L'hippocampe c'est une partie du cerveau, et une découverte récente du cnrs est qu'elle est impliqué dans les choix statistiques.
Donc que la capacité a faire des choix statistiques est sensibles au traumatismes en tout genre.
Je sais bien qu'autisme et traumatisme sont deux choses distinctes, n'empêche que je ne crois pas qu'un défaut de la communication crée logiquement un traumatisme, ou plutôt des traumatismes a répétitions.
Ce n'est qu'un avis, sans aucune certitude, d'où la question de savoir si vous arrivez à faire des choix statistiques, en générale.
Je me dis aussi que les codes sociaux humain, si problématique dans l'autisme, sont justement des toujours délivré dans une relative incertitude ... ça collerait.
- manu
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Re: Autisme et trouble du choix statistique.
Bonjour.
Merci pour cette réponse.
Un traumatisme ... Crânien?
Si oui j'ai des tas de liens sur la reconnaissance des effets peu reconnu des trauma crâniens :
_ Une approche scientifique (un Diplome Univesitaire) : le handicap invisible
_ Un association : handicap-invisible.org
_ un blog casse tete 22 : avec un dossier de l'auteur (écrit et vidéo) qui explique très bien le problème de la chute de compétence.
Le mot clé pour chercher par soit même est donc " handicap invisible ", mais attention, comme l'explique le premier liens c'est une notion générale, qui s'applique aussi au trauma crânien, mais pas seulement.
Pour le rapport avec l'hippocampe c'est beaucoup moins facile, par ce que c'est un croisement que j'ai fait entre d'une part son rôle physiologique qui est encore activement recherché et débattu, et le fait que ce soit une des structure les plus fragiles du cerveau, sensible au traumatisme physique, mais aussi au psychique. On trouve ça en explorant d'une part le sujet des causes physiologiques du stress post traumatique.
Merci pour cette réponse.
Un traumatisme ... Crânien?
Si oui j'ai des tas de liens sur la reconnaissance des effets peu reconnu des trauma crâniens :
_ Une approche scientifique (un Diplome Univesitaire) : le handicap invisible
_ Un association : handicap-invisible.org
_ un blog casse tete 22 : avec un dossier de l'auteur (écrit et vidéo) qui explique très bien le problème de la chute de compétence.
Le mot clé pour chercher par soit même est donc " handicap invisible ", mais attention, comme l'explique le premier liens c'est une notion générale, qui s'applique aussi au trauma crânien, mais pas seulement.
Pour le rapport avec l'hippocampe c'est beaucoup moins facile, par ce que c'est un croisement que j'ai fait entre d'une part son rôle physiologique qui est encore activement recherché et débattu, et le fait que ce soit une des structure les plus fragiles du cerveau, sensible au traumatisme physique, mais aussi au psychique. On trouve ça en explorant d'une part le sujet des causes physiologiques du stress post traumatique.
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Re: Autisme et trouble du choix statistique.
En attendant un petit complément sur la deuxième partie (le rapport au stress post traumatique) qui est tombé hier à la télévision dans l'émission C dans l'air sur la résilience ; à la 12ième minute une image de la comparaison entre un cerveau atteins de stress post traumatique et un non atteins montre ce que ça fait :
Une sorte d'inhibition interdit au cerveau de traiter l'info, il est comme éteins, débranché, face à une situation "vécu comme a risque".
On ne serrait alors plus dans un problème de choix statistique comme je l'ai dis plus haut, mais dans un problème de simple possibilité de faire un choix.
C'est une situation extrême, mais moi ça me cause bien.
Une sorte d'inhibition interdit au cerveau de traiter l'info, il est comme éteins, débranché, face à une situation "vécu comme a risque".
On ne serrait alors plus dans un problème de choix statistique comme je l'ai dis plus haut, mais dans un problème de simple possibilité de faire un choix.
C'est une situation extrême, mais moi ça me cause bien.
- manu
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Re: Autisme et trouble du choix statistique.
Oui, un catalyseur...
C'est un peu le rôle de ce forum au fond, il crée de la relation en mettant a distance certaines difficulté relationnelles, notamment en donnant du temps.
Le lien à l'émotion importe beaucoup en effet, c'est la clé qu'il manquait a mon sujet, merci, je peux préciser les choses.
De ce que j'en ai compris, l’hippocampe est lié au ressentis des choses sur le moment, voir ce serrait précisément l'organe cérébrale qui convertirait le vécu en état émotionnelle (en simplifiant un peu, voir beaucoup)
Et pendant le sommeil, cette traduction des vécus physiques en états émotionnels serrait retraité pour être convertis en connaissance, en acquis, qui peu permettre de décider, ce que j'appelle choix statistique.
Nana viens de donner un exemple sympa dans un autre sujet, ici qui répond à ma question de départ :
Le processus de décision est cassé quelque part. Alors englué dans la tâche d'accord, mais j'y décèle autre chose, la prévalence du déterminé (on sais comment la vaisselle vas se poursuivre), sur l’indéterminé (on ne sais jamais comment une rencontre va se passer).
Dans mon cas il y a des moments (de fatigue) où je n'arrive plus à ranger les choses su elle n'ont par un place prédéterminée.
C'est un choix bête, mais je n'y arrive pas, et les choses peuvent rester au milieux des jours et des semaines.
Ce pot je jette ou je garde? et ce papier je le range où?
Impossible a savoir.
Pourtant j'ai su créer tout le système de gestion des papier d'une entreprise! Donc c'est pas la capacité a trouver des solutions qui est en cause, mais je me trouve aussi avec des papiers qui restent indéfiniment sur mon bureau par ce que en temps normal je n'y arrive pas.
Il me faut des moments d'urgence qui réduisent les obligations comme la vitesse réduit le champs visuel. (voici un lien pour l'image)
Nouvelle tu as répondu à ma première question dans un cadre très relationnel il me semble.
Alors j'ai envie de te demander si tu a aussi constaté des problèmes dans un cadre plus sécurisant.
Par exemple est-ce que seule chez toi tu peux buter sur un choix? Ou faillir au passage a l'action? (ce qui a mon avis est lié)
Je suis aussi curieux de savoir quelle genre de traumatisme tu a eu (si ça te dérange pas) par ce que ta réponse présente surtout le sujet du trauma vécu par un autiste, sous entendu diagnostiqué avant le trauma. Moi je ne peux pas distinguer l'avant de l'après, car j’étaie encore tout bébé, donc ça m’intéresse beaucoup ta façon d'appréhender les choses.
Je tiens a préciser que dans mon approche il y a en plus le sujet sensible du traumatisme psychologique que fatalement tout autiste a vécu, voir vie encore. C'est une forme de traumatisme qui ne laisse pas de marque dont tu parle. Mais l'humain est un individu grégaire, et la difficulté relationnelle qui entretiens précisément l'hippocampe, tout autiste en manque, au moins un peu. Donc qu'il y ai eut un chocs traumatique ou pas, je crois qu'au delà des distinctions très juste que tu fait, il y a aussi un liens de parenté entre les troubles autistiques et traumatiques. D'où ma question du début sur les choix statistiques.
En un mot, la distinction que tu fait est très juste, et indispensable pour ne pas tout mélanger, elle manquait, mais une fois qu'on a bien distinguer les choses, la question que je pose c'est est-ce qu'il n'y aurait pas de ces lacune traumatique chez tout autiste ... sachant qu'il n'y a pas d'avant / après dans l'autisme qui est a priori inné, ou acquis avant l'age des apprentissages de toute façon, quels que soient les cas où les acceptations théoriques.
C'est un peu le rôle de ce forum au fond, il crée de la relation en mettant a distance certaines difficulté relationnelles, notamment en donnant du temps.
Le lien à l'émotion importe beaucoup en effet, c'est la clé qu'il manquait a mon sujet, merci, je peux préciser les choses.
De ce que j'en ai compris, l’hippocampe est lié au ressentis des choses sur le moment, voir ce serrait précisément l'organe cérébrale qui convertirait le vécu en état émotionnelle (en simplifiant un peu, voir beaucoup)
Et pendant le sommeil, cette traduction des vécus physiques en états émotionnels serrait retraité pour être convertis en connaissance, en acquis, qui peu permettre de décider, ce que j'appelle choix statistique.
Nana viens de donner un exemple sympa dans un autre sujet, ici qui répond à ma question de départ :
C'est une sorte d’imprégnation qui englue dans une tâche, mais c'est aussi un faille statistique qui correspond à ma question.Même quand je la fais avant de partir à un rdv, je sais que je dois lâcher pour avoir une chance de faire à l'extérieur mais je reste quand même pour finir: une cuillère succède à une autre,puis à un couteau, puis à une assiette, etc.
Le processus de décision est cassé quelque part. Alors englué dans la tâche d'accord, mais j'y décèle autre chose, la prévalence du déterminé (on sais comment la vaisselle vas se poursuivre), sur l’indéterminé (on ne sais jamais comment une rencontre va se passer).
Dans mon cas il y a des moments (de fatigue) où je n'arrive plus à ranger les choses su elle n'ont par un place prédéterminée.
C'est un choix bête, mais je n'y arrive pas, et les choses peuvent rester au milieux des jours et des semaines.
Ce pot je jette ou je garde? et ce papier je le range où?
Impossible a savoir.
Pourtant j'ai su créer tout le système de gestion des papier d'une entreprise! Donc c'est pas la capacité a trouver des solutions qui est en cause, mais je me trouve aussi avec des papiers qui restent indéfiniment sur mon bureau par ce que en temps normal je n'y arrive pas.
Il me faut des moments d'urgence qui réduisent les obligations comme la vitesse réduit le champs visuel. (voici un lien pour l'image)
Nouvelle tu as répondu à ma première question dans un cadre très relationnel il me semble.
Alors j'ai envie de te demander si tu a aussi constaté des problèmes dans un cadre plus sécurisant.
Par exemple est-ce que seule chez toi tu peux buter sur un choix? Ou faillir au passage a l'action? (ce qui a mon avis est lié)
Je suis aussi curieux de savoir quelle genre de traumatisme tu a eu (si ça te dérange pas) par ce que ta réponse présente surtout le sujet du trauma vécu par un autiste, sous entendu diagnostiqué avant le trauma. Moi je ne peux pas distinguer l'avant de l'après, car j’étaie encore tout bébé, donc ça m’intéresse beaucoup ta façon d'appréhender les choses.
Je tiens a préciser que dans mon approche il y a en plus le sujet sensible du traumatisme psychologique que fatalement tout autiste a vécu, voir vie encore. C'est une forme de traumatisme qui ne laisse pas de marque dont tu parle. Mais l'humain est un individu grégaire, et la difficulté relationnelle qui entretiens précisément l'hippocampe, tout autiste en manque, au moins un peu. Donc qu'il y ai eut un chocs traumatique ou pas, je crois qu'au delà des distinctions très juste que tu fait, il y a aussi un liens de parenté entre les troubles autistiques et traumatiques. D'où ma question du début sur les choix statistiques.
En un mot, la distinction que tu fait est très juste, et indispensable pour ne pas tout mélanger, elle manquait, mais une fois qu'on a bien distinguer les choses, la question que je pose c'est est-ce qu'il n'y aurait pas de ces lacune traumatique chez tout autiste ... sachant qu'il n'y a pas d'avant / après dans l'autisme qui est a priori inné, ou acquis avant l'age des apprentissages de toute façon, quels que soient les cas où les acceptations théoriques.
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Re: Autisme et trouble du choix statistique.
[édité juste avant de poster le message suivant]
Hé ben moi, là, je suis perdu, et je renvoie a mon autre sujet : AutismeS, tentative de pluriel.
Qui dis ça, c'est toi? Alors quelle est pour toi la définition de l'autisme?
Ok, je suis un adepte de la notion de neurodiversité créé par des autistes, mais si c'est un (ou des) mode(s) neurologique(s), alors c'est une cause ou un effet? Les deux, une boucle? Et alors c'est quoi la définition de ces différences?
Je rappelle que le mot autisme est médicale, il ne défini que ce qui est a soigner ... l'autre versant il est défini où?
On colle ce qui est de l'ordre de la différence dans un mot qui ne définie que ce qui tiens du trouble? C'est possible ça?
Moi, là, je ne sais même plus de quoi on parle, et le mot autisme ici m'embrouille plus qu'autre chose!
Et pourquoi il y a plus d'autistes chez les prématurés?
Naître prématuré crée plus souvent "un mode neurologique différent, qui génère un apprentissage des usages de bases différents"
C'est le même autisme?
Hé ben moi, là, je suis perdu, et je renvoie a mon autre sujet : AutismeS, tentative de pluriel.
C'est une phrase que je ne comprends pas, car le premier mot ne renvoie pour moi a rien de certain, alors même que j'ai potassé le sujet depuis ces origines, et que je peux en donner les différentes définitions au cours de l'histoire.l'autisme n'a strictement et absolument rien à voir avec les processus cognitif "acquis" ou / et "inné" !
Qui dis ça, c'est toi? Alors quelle est pour toi la définition de l'autisme?
l'autisme est un mode neurologique différent
Ok, je suis un adepte de la notion de neurodiversité créé par des autistes, mais si c'est un (ou des) mode(s) neurologique(s), alors c'est une cause ou un effet? Les deux, une boucle? Et alors c'est quoi la définition de ces différences?
Je rappelle que le mot autisme est médicale, il ne défini que ce qui est a soigner ... l'autre versant il est défini où?
On colle ce qui est de l'ordre de la différence dans un mot qui ne définie que ce qui tiens du trouble? C'est possible ça?
Moi, là, je ne sais même plus de quoi on parle, et le mot autisme ici m'embrouille plus qu'autre chose!
Et pourquoi il y a plus d'autistes chez les prématurés?
Naître prématuré crée plus souvent "un mode neurologique différent, qui génère un apprentissage des usages de bases différents"
C'est le même autisme?
- manu
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Re: Autisme et trouble du choix statistique.
Je vais tenter de rejoindre le sujet de ta réponse, maintenant que j'ai éclaircis la façon dont l'usage du mot autisme m'affecte.
C'était pour moi nécessaire, désolé.
On en est donc à la phrase de la toute fin de ma réponse :
J'utilise les trois petit point pour faire comme des silences et la deuxième partie de la phrase n'est pas, dans le sens que j'ai voulut lui donner, séparable de la question.
l'autisme qui est a priori inné, ou acquis avant l'age des apprentissages : c'est pour dire que l'autisme, tel qu'il est définie par des soignants, est un trouble qui remonte à la plus tendre enfance.
il n'y a pas d'avant / après : c'est pour dire que contrairement à un traumatisme comme un accident de voiture, on ne peux pas comparer le fonctionnement d'avant l'autisme avec le fonctionnement d'après l'autisme. C'est absurde, on est bien d'accord.
De là tu me réponds que
Sans compter que cette différence est, dans la majorité des descriptions, associé a problème de communication. Est-ce qu'avoir des difficultés de communication ce n'est pas traumatisant?
On peut le présenter a l'envers, Est-ce que l'autisme sans traumatisme c'est possible?
Au delà du problème du mot "autisme" qui ne défini que le trouble, il me semble que la question se pose, ne serrait-ce que par ce que le quotidiens humain, manger, dormir au chaud, croiser les autres, crée nécessairement des tensions.
Moi je fait la thèse que l'autisme est (souvent) une adaptation physiologique, épigénétique, a un traumatisme vécu par les génération antérieures.
La génétique c'est une bibliothèque, figé, remélangé a chaque génération, mais les livres sont toujours les mêmes, ou presque.
L’épigénétique c'est le bibliothécaire qui sélectionne les livre qui seront utilisé et ceux qui ne le seront pas.
Les adaptations épigénétiques, de bibliothécaire, tiennent quelques générations, et peuvent être renforcé ou annulées en fonction de l'environnement dans lequel vie l'individu.
C'est une science nouvelle, (10 ans, 20 tout au plus) mais elle révolutionne beaucoup, beaucoup, beaucoup de nos certitudes.
Si comme j'aime à l'imaginer l'autisme était (souvent) le résultat d'une adaptation épigénétique, ça signifierait que cette différence à du sens, qu'elle n'est que pas lacunaire, mais que c'est au contraire le résultat d'un mécanisme fonctionnel pour faire face à un contexte traumatisant.
Je me demande si l'autisme n'est pas plus en cause que le traumatisme. Je m'explique. L'autiste maintiens ouverte les possibilité d'apprentissage, ça c'est un fait établi.
Peut être que ton choc traumatique qui a fait un "reset" (je parle pour toi, tu me corrige si je me trompe) peut être qu'il est la preuve de ma théorie épigénétique.
L'apprentissage c'est perdre les possibilités qui ne servent pas. Mécaniquement le cerveau débranche des synapses inutile. ces connexions sont perdu, et donc les réponses arrivent plus vite, il ne reste que les "bon choix". Les autistes perdent moins bien ces connexions inutiles. Il apprennent doucement, et peuvent toujours explorer les pistes improbables ( pour ça qu'on peine souvent a se comprendre même sur ce forum). C'est une différence neurologique observée et reconnue, du moins pour un bonne grosse part de ce qu'on appelle "autisme".
Donc, ce maintiens des possibilité alternative crée une remise a zéro plus forte en cas de chocs traumatique.
C'est une plaie pour toi (corrige moi toujours si je te l'applique abusivement) mais c'est aussi une faculté de réadaptation en cas de contexte difficile.
C'est une force, dans un monde qui change, la capacité pour un même individu a remettre a zéro ces apprentissages pour pouvoir plusieurs fois essayer autrement.
Dans une perspective évolutionniste, ça a du sens, beaucoup même, et ça expliquerais même pourquoi l'autisme est un trouble qui n'en est pas un, comme le définie la dés-encyclopédie que tu cite ici
...
Non?
C'était pour moi nécessaire, désolé.
On en est donc à la phrase de la toute fin de ma réponse :
Ce qui m’importait c'est la question du trauma.est-ce qu'il n'y aurait pas de ces lacune traumatique chez tout autiste ... sachant qu'il n'y a pas d'avant / après dans l'autisme qui est a priori inné, ou acquis avant l'age des apprentissages de toute façon, quels que soient les cas où les acceptations théoriques.
J'utilise les trois petit point pour faire comme des silences et la deuxième partie de la phrase n'est pas, dans le sens que j'ai voulut lui donner, séparable de la question.
l'autisme qui est a priori inné, ou acquis avant l'age des apprentissages : c'est pour dire que l'autisme, tel qu'il est définie par des soignants, est un trouble qui remonte à la plus tendre enfance.
il n'y a pas d'avant / après : c'est pour dire que contrairement à un traumatisme comme un accident de voiture, on ne peux pas comparer le fonctionnement d'avant l'autisme avec le fonctionnement d'après l'autisme. C'est absurde, on est bien d'accord.
De là tu me réponds que
etNouvelle a écrit :l'autisme n'a strictement et absolument rien à voir avec les processus cognitif "acquis" ou / et "inné" !
Si les apprentissages sont différents, alors il y a une part acquise. Il y a un vécu de la différence chez chaque enfant autiste, et le vécu de cette différence est une difficulté sociale en soi, ou du moins peu l'être. Est-ce que de vivre cette différence n'est pas traumatisant?Nouvelle a écrit :l'autisme est un mode neurologique différent, qui génère un apprentissage des usages de bases différents
Sans compter que cette différence est, dans la majorité des descriptions, associé a problème de communication. Est-ce qu'avoir des difficultés de communication ce n'est pas traumatisant?
On peut le présenter a l'envers, Est-ce que l'autisme sans traumatisme c'est possible?
Au delà du problème du mot "autisme" qui ne défini que le trouble, il me semble que la question se pose, ne serrait-ce que par ce que le quotidiens humain, manger, dormir au chaud, croiser les autres, crée nécessairement des tensions.
Moi je fait la thèse que l'autisme est (souvent) une adaptation physiologique, épigénétique, a un traumatisme vécu par les génération antérieures.
La génétique c'est une bibliothèque, figé, remélangé a chaque génération, mais les livres sont toujours les mêmes, ou presque.
L’épigénétique c'est le bibliothécaire qui sélectionne les livre qui seront utilisé et ceux qui ne le seront pas.
Les adaptations épigénétiques, de bibliothécaire, tiennent quelques générations, et peuvent être renforcé ou annulées en fonction de l'environnement dans lequel vie l'individu.
C'est une science nouvelle, (10 ans, 20 tout au plus) mais elle révolutionne beaucoup, beaucoup, beaucoup de nos certitudes.
Si comme j'aime à l'imaginer l'autisme était (souvent) le résultat d'une adaptation épigénétique, ça signifierait que cette différence à du sens, qu'elle n'est que pas lacunaire, mais que c'est au contraire le résultat d'un mécanisme fonctionnel pour faire face à un contexte traumatisant.
Ok. Je déduit de tes message que c'est ton histoire. Un chocs par dessus l'autisme qui fout tout le travail préalable en l'aire. C'est un sujet passionnant le fait que l'apprentissage n'ai pas survécu au choc, il me parle beaucoup.Nouvelle a écrit :il peut perdre ses apprentissages acquis avec toute sa volonté et son intelligence et devoir tout recommencer à zéro.
Je me demande si l'autisme n'est pas plus en cause que le traumatisme. Je m'explique. L'autiste maintiens ouverte les possibilité d'apprentissage, ça c'est un fait établi.
Peut être que ton choc traumatique qui a fait un "reset" (je parle pour toi, tu me corrige si je me trompe) peut être qu'il est la preuve de ma théorie épigénétique.
L'apprentissage c'est perdre les possibilités qui ne servent pas. Mécaniquement le cerveau débranche des synapses inutile. ces connexions sont perdu, et donc les réponses arrivent plus vite, il ne reste que les "bon choix". Les autistes perdent moins bien ces connexions inutiles. Il apprennent doucement, et peuvent toujours explorer les pistes improbables ( pour ça qu'on peine souvent a se comprendre même sur ce forum). C'est une différence neurologique observée et reconnue, du moins pour un bonne grosse part de ce qu'on appelle "autisme".
Donc, ce maintiens des possibilité alternative crée une remise a zéro plus forte en cas de chocs traumatique.
C'est une plaie pour toi (corrige moi toujours si je te l'applique abusivement) mais c'est aussi une faculté de réadaptation en cas de contexte difficile.
C'est une force, dans un monde qui change, la capacité pour un même individu a remettre a zéro ces apprentissages pour pouvoir plusieurs fois essayer autrement.
Dans une perspective évolutionniste, ça a du sens, beaucoup même, et ça expliquerais même pourquoi l'autisme est un trouble qui n'en est pas un, comme le définie la dés-encyclopédie que tu cite ici
...
Non?
- manu
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Re: Autisme et trouble du choix statistique.
Obsession du traumatisme peut-être.
J'ai eu plusieurs traumatismes, c'est juste.
Que je tente de faire concorder autisme et traumatisme ... le mot concorder me gène ... je cherche un lien entre les sujets.
Pire j'ai une théorie toute personnelle qui propose un lien qui marche drôlement bien .. en théorie.
Ce sujet sur le choix statistique c'est une question aux autistes concernant un symptôme typique des traumatisés.
C'est pour confronter ce qui me semble fonctionner théoriquement avec des faits vécus.
Je n'ai jamais été dans un CRA. Je ne cherche pas non plus ce diagnostique.
Par contre a un moment de mon histoire je me suis senti, ou cru "asperger", ce que je développe et explique dans ce sujet.
Il faut bien dire qu'à l'époque de mes traumas de nourrisson, les bébés ne souffraient officiellement pas (voir dans "sujet dont on ne parle jamais") c'est dire où on en était ; et le sujet du bébé secoué n'existait pas publiquement.
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Détails éventuellements utiles :
Ce genre de truc peux vous laisser complètement inopérant, problèmes moteurs et cérébraux de toute ampleurs, et la mort dans 30% des cas.
Moi je suis un miraculé d'après le pédiatre avec presque un moi de ponction de l’hématome qui compressait le cerveau.
Non seulement j'étais en vie, mais j'ai marché tôt et parlé pas tard, c'était déjà plus qu'il en fallait à l'époque pour dire c'est bon, tout vas bien.
Aujourd'hui on poursuit le suivit jusqu’à l’adolescence, car des troubles arrivent tardivement, et 75% des cas ont des séquelles.
Je suis bien remonté jusqu'à la grande spécialiste française, mais elle ne fait pas de consultations au delà de 16 ans! ( J'ai plus du double ! )
On m'a renvoyé vers les spécialistes des trauma crâniens, en service de rééducation intensive des accidentés qui sortent du coma ...
Moi je tiens debout, je parle et je lis même si je traîne une salle dyslexie, si c'est pour passer encore pour une sorte hypocondriaque non merci.
Aujourd'hui c'est trop tard, et à l'époque c'était trop tôt.
J'ai vu un psy une fois a 4 ans, à la demande de l'école a cause de problème de sociabilisation, on a parlé de dinosaure et d'étoile, il a dis tout vas bien.
Un autre a 10 ans, je sais pas pourquoi, une seule séance aussi.
Mais j'ai jamais eut le moindre problème en tête a tête sur un échange intellectuel, une fois les gènes de la rencontre dépassé et le dialogue établie sur un sujet non affectif, je suis dans mon élément, tout vas pour le mieux.
A 30 ans je ne savais donc pas que j'avais subie le moindre trauma, mais ma vie était pleine de bug, lourds, et de plus en plus handicapant.
Alors j'ai déterré tout ça avec l'aide d'un psy de CMP, a raison d'une séance par semaine pendant un ans, mais il est partis à la retraite.
Après j'ai encore vue du monde, une séance tous les 3 mois, aucun résultat en 2 ans si ce n'est que j'ai déduit que je n'étais pas pris au sérieux.
Le plus utile pour moi à été la découverte du "handicap invisible", qui a pointé un problème non psychologique dans le cadre du trauma crânien .
J'ai découvert le syndrome d'asperger en 2004 ou 05, le syndrome du bébé secoué en 2010, le rapport au trauma crâniens en 2013, le handicap invisible en 2015, l'épigénétique en 2016, donc vue d'ici, vue de ma vie, le sujet de l'autisme et celui du trauma sont liée au moins par ce qu'ils font tous deux partie de ma tentative de comprendre ce qui déconne chez moi.
La question se pose pour moi de savoir, puisque je suis un traumatisé de toute évidence, pourquoi le sujet du syndrome d'asperger m'allait aussi bien, pourquoi il m'a aidé a ce point a me comprendre, pourquoi il a été comme la pièce manquante d'un puzzle qui permettrait de me comprendre.
Pour info j'ai vécu avec une personne rencontré sur le forum asperger aide, pas non plus diagnostiquée, au vécu infantile traumatisant, et qui est aujourd'hui diagnostiqué autiste asperger en CMP, par une équipe psychiatre, psychologue, infirmière non sélectionnée.
J'insiste par ce qu'il a existé des filières de diagnostique, et asperger aide en était un fer de lance, qui, moyennant finance, renvoyait vers ceux qui donnaient le plus facilement le diagnostique d'asperger, notamment à tous les multi-diagnostiqués, schizophrènes et autres ...
Tout ça pour dire qu'avoir son diagnostique d'autisme comme vous dites, ça ne renvoie pas forcement pour moi à quelque chose de très fiable.
Je me suis sentis appartenir, et je me sent toujours avoir des fonctionnements apparentés au spectre autistique. Le reste je vous le laisse.
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Stanislas Dehaene je connais, pour l'avoir rencontré régulièrement, comme Antonio Domasio. Les grands noms son rare et donc un peu partout des qu'on creuse un peu. Je vais regarder ces cours du collège de France, mais j'ai la prétention de savoir déjà assez bien de quoi je parle quant je parle cognition. J'ai un savoir plein de lacune relativement au savoir académique, mais ce que j'ai écris est solidement ancré dans la science contemporaine.
Vous pouvez me tutoyer, si non je reprend moi aussi le vouvoiement, question d'équilibre pour moi.
La réponse est très psy et ce vous là ou j'attendais un tu me donne l'impression d'être votre patient.
Enfin, pour revenir au sujet du lien que je cherche entre trauma et autisme :
_ J'ai une grande famille et beaucoup de parents ( au moins 50 parents direct, oncle, tante et cousins.) que j'estime être proche du spectre autistique, voir carrément dedans.
_ J'ai développé pour ma part un état encore plus dans ces critères (entre 10 ou 20 ont des caractères des TSA relativement évidents)
Donc j'ai l'impression d'être issue de deux familles marqués par la génétique (ou l'épigénétique plutôt) du TSA, ou d'une forme des TSA.
Et je pense avoir, pour des raisons environnementale de réactivation, développé plus intensément ces caractères.
C'est hyper polémique comme position, a cause de l'accusation faites aux mères d'être la cause de l'autisme de leur enfant.
Pourtant c'est tout le contraire, si un terrain épigénétique peut exister, alors les parents sont porteur, et eux même victime, et la réactivation peu être le fait de comportement jugés normaux, comme l'idée rependue : "il faut les laisser pleurer".
Un enfant porteur de l'épigénétique du trauma pourrait avec exactement les mêmes comportement parentaux installer le fonctionnement alternatif qui engendre la différence neurologique de l'autisme.
Je radote, mais comme rien n'infirme cette thèse et que mon vécu semble la confirmer je me donne du mal a essayer de partager l'idée.
J'ai eu plusieurs traumatismes, c'est juste.
Que je tente de faire concorder autisme et traumatisme ... le mot concorder me gène ... je cherche un lien entre les sujets.
Pire j'ai une théorie toute personnelle qui propose un lien qui marche drôlement bien .. en théorie.
Ce sujet sur le choix statistique c'est une question aux autistes concernant un symptôme typique des traumatisés.
C'est pour confronter ce qui me semble fonctionner théoriquement avec des faits vécus.
Non.Nouvelle a écrit :Est ce que vous avez votre diagnostique d'autisme ?
Je n'ai jamais été dans un CRA. Je ne cherche pas non plus ce diagnostique.
Par contre a un moment de mon histoire je me suis senti, ou cru "asperger", ce que je développe et explique dans ce sujet.
Pas vraiment et ... plutôt non.Nouvelle a écrit :Est-ce que vos traumatismes quels qu'ils soient ont été duement diagnsotiqués et êtes-vous aidé ?
Il faut bien dire qu'à l'époque de mes traumas de nourrisson, les bébés ne souffraient officiellement pas (voir dans "sujet dont on ne parle jamais") c'est dire où on en était ; et le sujet du bébé secoué n'existait pas publiquement.
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Détails éventuellements utiles :
Ce genre de truc peux vous laisser complètement inopérant, problèmes moteurs et cérébraux de toute ampleurs, et la mort dans 30% des cas.
Moi je suis un miraculé d'après le pédiatre avec presque un moi de ponction de l’hématome qui compressait le cerveau.
Non seulement j'étais en vie, mais j'ai marché tôt et parlé pas tard, c'était déjà plus qu'il en fallait à l'époque pour dire c'est bon, tout vas bien.
Aujourd'hui on poursuit le suivit jusqu’à l’adolescence, car des troubles arrivent tardivement, et 75% des cas ont des séquelles.
Je suis bien remonté jusqu'à la grande spécialiste française, mais elle ne fait pas de consultations au delà de 16 ans! ( J'ai plus du double ! )
On m'a renvoyé vers les spécialistes des trauma crâniens, en service de rééducation intensive des accidentés qui sortent du coma ...
Moi je tiens debout, je parle et je lis même si je traîne une salle dyslexie, si c'est pour passer encore pour une sorte hypocondriaque non merci.
Aujourd'hui c'est trop tard, et à l'époque c'était trop tôt.
J'ai vu un psy une fois a 4 ans, à la demande de l'école a cause de problème de sociabilisation, on a parlé de dinosaure et d'étoile, il a dis tout vas bien.
Un autre a 10 ans, je sais pas pourquoi, une seule séance aussi.
Mais j'ai jamais eut le moindre problème en tête a tête sur un échange intellectuel, une fois les gènes de la rencontre dépassé et le dialogue établie sur un sujet non affectif, je suis dans mon élément, tout vas pour le mieux.
A 30 ans je ne savais donc pas que j'avais subie le moindre trauma, mais ma vie était pleine de bug, lourds, et de plus en plus handicapant.
Alors j'ai déterré tout ça avec l'aide d'un psy de CMP, a raison d'une séance par semaine pendant un ans, mais il est partis à la retraite.
Après j'ai encore vue du monde, une séance tous les 3 mois, aucun résultat en 2 ans si ce n'est que j'ai déduit que je n'étais pas pris au sérieux.
Le plus utile pour moi à été la découverte du "handicap invisible", qui a pointé un problème non psychologique dans le cadre du trauma crânien .
J'ai découvert le syndrome d'asperger en 2004 ou 05, le syndrome du bébé secoué en 2010, le rapport au trauma crâniens en 2013, le handicap invisible en 2015, l'épigénétique en 2016, donc vue d'ici, vue de ma vie, le sujet de l'autisme et celui du trauma sont liée au moins par ce qu'ils font tous deux partie de ma tentative de comprendre ce qui déconne chez moi.
La question se pose pour moi de savoir, puisque je suis un traumatisé de toute évidence, pourquoi le sujet du syndrome d'asperger m'allait aussi bien, pourquoi il m'a aidé a ce point a me comprendre, pourquoi il a été comme la pièce manquante d'un puzzle qui permettrait de me comprendre.
Pour info j'ai vécu avec une personne rencontré sur le forum asperger aide, pas non plus diagnostiquée, au vécu infantile traumatisant, et qui est aujourd'hui diagnostiqué autiste asperger en CMP, par une équipe psychiatre, psychologue, infirmière non sélectionnée.
J'insiste par ce qu'il a existé des filières de diagnostique, et asperger aide en était un fer de lance, qui, moyennant finance, renvoyait vers ceux qui donnaient le plus facilement le diagnostique d'asperger, notamment à tous les multi-diagnostiqués, schizophrènes et autres ...
Tout ça pour dire qu'avoir son diagnostique d'autisme comme vous dites, ça ne renvoie pas forcement pour moi à quelque chose de très fiable.
Je me suis sentis appartenir, et je me sent toujours avoir des fonctionnements apparentés au spectre autistique. Le reste je vous le laisse.
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Stanislas Dehaene je connais, pour l'avoir rencontré régulièrement, comme Antonio Domasio. Les grands noms son rare et donc un peu partout des qu'on creuse un peu. Je vais regarder ces cours du collège de France, mais j'ai la prétention de savoir déjà assez bien de quoi je parle quant je parle cognition. J'ai un savoir plein de lacune relativement au savoir académique, mais ce que j'ai écris est solidement ancré dans la science contemporaine.
Vous pouvez me tutoyer, si non je reprend moi aussi le vouvoiement, question d'équilibre pour moi.
La réponse est très psy et ce vous là ou j'attendais un tu me donne l'impression d'être votre patient.
Enfin, pour revenir au sujet du lien que je cherche entre trauma et autisme :
_ J'ai une grande famille et beaucoup de parents ( au moins 50 parents direct, oncle, tante et cousins.) que j'estime être proche du spectre autistique, voir carrément dedans.
_ J'ai développé pour ma part un état encore plus dans ces critères (entre 10 ou 20 ont des caractères des TSA relativement évidents)
Donc j'ai l'impression d'être issue de deux familles marqués par la génétique (ou l'épigénétique plutôt) du TSA, ou d'une forme des TSA.
Et je pense avoir, pour des raisons environnementale de réactivation, développé plus intensément ces caractères.
C'est hyper polémique comme position, a cause de l'accusation faites aux mères d'être la cause de l'autisme de leur enfant.
Pourtant c'est tout le contraire, si un terrain épigénétique peut exister, alors les parents sont porteur, et eux même victime, et la réactivation peu être le fait de comportement jugés normaux, comme l'idée rependue : "il faut les laisser pleurer".
Un enfant porteur de l'épigénétique du trauma pourrait avec exactement les mêmes comportement parentaux installer le fonctionnement alternatif qui engendre la différence neurologique de l'autisme.
Je radote, mais comme rien n'infirme cette thèse et que mon vécu semble la confirmer je me donne du mal a essayer de partager l'idée.
- manu
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- Enregistré le : 28 janv. 2010, 22:14
- Localisation : Dans la province d'Alésia
Re: Autisme et trouble du choix statistique.
Réponse relatives aux liens vidéo, a une plus particulièrement.
3:45 : il dis qu'on trop dis l'autisme, et qu'on devrais dire les autismeS, ce que je viens de dire ici.
(Petit kiff perso je précise que je connaissais pas encore ce lien ni ce type.)
8:30: Il expose le lien entre génétique et environnement, en passant pas l’épigénétique, il dit même :
La suite explique néanmoins que nier l'existence de la génétique est aussi complètement contre scientifique :
La démonstration de l'incidence de gènes comme "arginine 451C" ou encore "shank " 1, 2 et 3 est fiable.
Il y a même des gènes qui sont corrélés a l'intensité de l'autisme.
Mais on trouve aussi un gènes (minute 44) qui cause l'autisme chez un enfant, mais pas chez son père ...
En une phrase il dis : génétique, oui, mais pas que!
Il termine (minute 49) sur un tableau qui relie bien la génétique, l'épigénétique et l'environnement, avec des multiples équations entre ces trois facteurs, avec plus ou moins d'incidence de chacun, qui, si on les distingues, peux permettre une prise en charge mieux adapté.
Cette vidéo est donc un tremplin vers mon sujet, avec une assise scientifique des plus solide. Merci encore.
NB : Notez au passage le rapport entre shank et et hyperactivité chez la sourie, qui rejoint notre fil de discussion "procrastination" où on a fait le lien avec l'hyperactivité.
Ce lien est super! merci. Il permet d'indexer mes dires :Nouvelle a écrit :Peut-être pouvez-vous regarder cette vidéo : "l'architecture génétique des autismes"
http://www.college-de-france.fr/site/st ... -11h00.htm
3:45 : il dis qu'on trop dis l'autisme, et qu'on devrais dire les autismeS, ce que je viens de dire ici.
(Petit kiff perso je précise que je connaissais pas encore ce lien ni ce type.)
8:30: Il expose le lien entre génétique et environnement, en passant pas l’épigénétique, il dit même :
Donc le tout génétique indépendant de l'environnement, c'est bien une idée révolue, et même contre scientifique!"mon rêve est de travailler sur l'épigénétique, donc qu'est-ce qui est transmis d'une génération a une génération mais qui n'est pas codé par l'ADN".
La suite explique néanmoins que nier l'existence de la génétique est aussi complètement contre scientifique :
La démonstration de l'incidence de gènes comme "arginine 451C" ou encore "shank " 1, 2 et 3 est fiable.
Il y a même des gènes qui sont corrélés a l'intensité de l'autisme.
Mais on trouve aussi un gènes (minute 44) qui cause l'autisme chez un enfant, mais pas chez son père ...
En une phrase il dis : génétique, oui, mais pas que!
Il termine (minute 49) sur un tableau qui relie bien la génétique, l'épigénétique et l'environnement, avec des multiples équations entre ces trois facteurs, avec plus ou moins d'incidence de chacun, qui, si on les distingues, peux permettre une prise en charge mieux adapté.
Cette vidéo est donc un tremplin vers mon sujet, avec une assise scientifique des plus solide. Merci encore.
NB : Notez au passage le rapport entre shank et et hyperactivité chez la sourie, qui rejoint notre fil de discussion "procrastination" où on a fait le lien avec l'hyperactivité.
- manu
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Re: Autisme et trouble du choix statistique.
Je termine enfin (avant de me taire s'il n'y a toujours pas de réponse) avec le lien que je fait autre autisme et apprentissage quand j'écris :
Une idée _ que j'ai piqué je ne sais plus où _ est celle du cerveau qui serrait comme une forêt très dense avec des chemins qui on élague pour créer des axes de pensé.
_ Les chemins utilisés sont entretenus donc renforcé,
_ Les moins utilisés se rebouchent d'eux même.
Les autistes a nombreuses synapses on des pensées qui utilisent plus les petits sentiers.
On le sait par ce qu'on compte les carrefours entre les routes, et dans un cerveau d'autiste de ce type il y a plus de carrefour
On peux le voir en image ici la route, l'axe, on dis l'axone d'un neurone a plus de bifurcation, d'embranchement, de carrefour, on dis de synapse vers d'autre neurones.
Si on choisi de suivre cette métaphore pour faire une carte des cerveaux comme on fait une carte routière
_ Les neurotypiques auraient une carte classique, avec des autoroutes, et des réseaux secondaires.
_ Les autistes ayant plus de synapses auraient beaucoup plus de chemins, donc plus petits, disons des voies communales et forestières.
C'est à partir de ça que je prétend qu'il y a beaucoup plus de possibilité de nouveaux tracé routier chez un autiste. (je dois préciser dans le cas de ce type d'autisme sans déficience intellectuelle avec plus de synapse ... )
Je parle d'un apprentissage potentiel, qui dépend de l'utilisation donc, et celui-ci est encore à distinguer des possibilité biologiques.
On parle scientifiquement de distinguer le fonctionnelle du structurel ( par exemple ici) :
Donc j'ai été un peu vite dans mon affirmation de "fait établis" pour rejoindre ce dont je voulais parler : Et si l'autisme pouvait aussi être une adaptation transmise épigénétiquement? (C'est une sorte d'intérêt restreins, le fond de ce que je viens discuter sur ce forum, et la question de ce sujet sur le choix statistique l'aborde par l'angle du lien entre trauma et autisme)
Mais l'idée reste recevable après une confrontation approfondie avec l'état des connaissances : ce type d'agencement des synapses peux être un avantage face a un environnement traumatisant, puisqu'il maintiens la capacité a penser en suivant des chemins divers et originaux.
Pour revenir a toi, nouvelle, tout ça permet de comprendre pourquoi l'autisme préalable (réseau de connexion très dense) fait qu'un trauma fait une remise a zéro profonde.
Et donc pour moi cette remise a zéro, bien que très handicapante, met aussi en évidence une capacité a faire différemment en cas de choc, puisque l'apprentissage premier est effacé.
Ton cas présente une situation extrême, mais c'est peut être un indice confirmant l'idée que l'autisme puisse être aussi une différence adaptative, héritable, et qui serait plus favorable en cas de crise, pour mieux permettre la sélection de solution alternatives.
Peut être que sans chocs possibilités alternatives sont toujours plus présentes à l'esprit des autistes, peut être que les chocs courant du quotidiens suffisent entretenir des voies alternatives de pensée.
Capacité handicapante au quotidien, mais potentielle capacité néanmoins.
Me je donne du mal a expliquer, mais c'est ni plus ni moins qu'une caution logique au principe de neurodiversité.
C'est le point que j'avais besoin d'atteindre, d'où ces trois long message pour expliquer en quoi tout cela basé sur la science d'aujourd'hui.
Mais maintenant que c'est fait j'attends patiemment d’éventuelles réponses.
[édité de façon importante le 07/09/2016, jusqu'à 10h
On parle d'un lien entre autisme et excès de synapse (ici entre autre).L'autiste maintiens ouverte les possibilité d'apprentissage, ça c'est un fait établi.
La vidéo traité dans le message précédant permet de préciser que le surplus de synapse n'est vrais pour une partie des autismes, schématiquement ceux sans déficience intellectuelle.On pensait jusqu'à présent que l'apprentissage était permis par l'acquisition de nouvelles synapses, or cette étude révèle que l'élimination des synapses inappropriées pourrait être aussi importante !
Une idée _ que j'ai piqué je ne sais plus où _ est celle du cerveau qui serrait comme une forêt très dense avec des chemins qui on élague pour créer des axes de pensé.
_ Les chemins utilisés sont entretenus donc renforcé,
_ Les moins utilisés se rebouchent d'eux même.
Les autistes a nombreuses synapses on des pensées qui utilisent plus les petits sentiers.
On le sait par ce qu'on compte les carrefours entre les routes, et dans un cerveau d'autiste de ce type il y a plus de carrefour
On peux le voir en image ici la route, l'axe, on dis l'axone d'un neurone a plus de bifurcation, d'embranchement, de carrefour, on dis de synapse vers d'autre neurones.
Si on choisi de suivre cette métaphore pour faire une carte des cerveaux comme on fait une carte routière
_ Les neurotypiques auraient une carte classique, avec des autoroutes, et des réseaux secondaires.
_ Les autistes ayant plus de synapses auraient beaucoup plus de chemins, donc plus petits, disons des voies communales et forestières.
C'est à partir de ça que je prétend qu'il y a beaucoup plus de possibilité de nouveaux tracé routier chez un autiste. (je dois préciser dans le cas de ce type d'autisme sans déficience intellectuelle avec plus de synapse ... )
Je parle d'un apprentissage potentiel, qui dépend de l'utilisation donc, et celui-ci est encore à distinguer des possibilité biologiques.
On parle scientifiquement de distinguer le fonctionnelle du structurel ( par exemple ici) :
On distingue ainsi entre deux formes de plasticité cérébrale : l’une structurelle, anatomique, sous l’influence du patrimoine génétique et de l’environnement (chimique, physique, social), plus importante au cours des premiers années de la vie et pendant l’adolescence ; l’autre fonctionnelle, concerne le raffinement des connexions, leur stabilisation, la mise en avant de certaines par rapport à d’autres, continue toute la vie sous la pression de l’expérience, bien qu’en prenant toujours en compte la structure du cerveau sur laquelle l’expérience agit.
Donc j'ai été un peu vite dans mon affirmation de "fait établis" pour rejoindre ce dont je voulais parler : Et si l'autisme pouvait aussi être une adaptation transmise épigénétiquement? (C'est une sorte d'intérêt restreins, le fond de ce que je viens discuter sur ce forum, et la question de ce sujet sur le choix statistique l'aborde par l'angle du lien entre trauma et autisme)
Mais l'idée reste recevable après une confrontation approfondie avec l'état des connaissances : ce type d'agencement des synapses peux être un avantage face a un environnement traumatisant, puisqu'il maintiens la capacité a penser en suivant des chemins divers et originaux.
Pour revenir a toi, nouvelle, tout ça permet de comprendre pourquoi l'autisme préalable (réseau de connexion très dense) fait qu'un trauma fait une remise a zéro profonde.
Et donc pour moi cette remise a zéro, bien que très handicapante, met aussi en évidence une capacité a faire différemment en cas de choc, puisque l'apprentissage premier est effacé.
Ton cas présente une situation extrême, mais c'est peut être un indice confirmant l'idée que l'autisme puisse être aussi une différence adaptative, héritable, et qui serait plus favorable en cas de crise, pour mieux permettre la sélection de solution alternatives.
Peut être que sans chocs possibilités alternatives sont toujours plus présentes à l'esprit des autistes, peut être que les chocs courant du quotidiens suffisent entretenir des voies alternatives de pensée.
Capacité handicapante au quotidien, mais potentielle capacité néanmoins.
Me je donne du mal a expliquer, mais c'est ni plus ni moins qu'une caution logique au principe de neurodiversité.
C'est le point que j'avais besoin d'atteindre, d'où ces trois long message pour expliquer en quoi tout cela basé sur la science d'aujourd'hui.
Mais maintenant que c'est fait j'attends patiemment d’éventuelles réponses.
[édité de façon importante le 07/09/2016, jusqu'à 10h