AutismeS, tentative de pluriel.
Posté : 13 août 2016, 12:03
Et si ont ne disais plus l'autisme mais les autismes?
C'est le sujet que je veux traiter ici.
Je me demande si ça serrait pas mieux depuis un moment, et ne sachant pas répondre j'essaye de poser ici le sujet pour le soumettre a vos jugements.
Petites chronologie concernant mon expérience a ce sujet :
2005 ou 6, café asperger, explication de l'organisatrice de ces rencontres :
L'autisme est un spectre, c'est a dire qu'il vas de très autiste a complètement neurotypique.
Je soulève la question de l'autre coté du spectre, si on continue de "l'autre coté de la norme".
...
2008-10 environ, étalé sur plusieurs années je contribue à refaire l'article autisme sur Wikipédia, car il mélange tout.
Il défini l'autisme selon Kaner et compte les autistes avec les définitions les plus ouverte des TSA. L'article affirme ainsi, adossé au même mot "autisme", que d'une part la définition de l'autisme est celle d'origine de 1943, et que d'autre part jusqu’à 10% de la population est autiste.
Quelle insulte faite aux autistes et a leurs parents de dire que 10% de la population est comme eux, vie la même chose qu'eux.
En plus d'être absolument faux, c'est injuste!
...
2012 environ, je crée, toujours sur wikipédia l'article histoire de la notion d'autisme, dont je suis très fier car il rend compte de la façon dont la notion est apparue dans la pensée humaine. Rien de moi là dedans, juste un résumé recherché de ce qui a été, présenté avec autant de neutralité que possible.
Résultat de mon cheminement sur le sujet, je découvre que :
_La notion d'autisme était attendu avant d'avoir un nom! On a parlé d'une forme infantile de schizophrénie non assimilable aux autres.
_C'est le nom a l'origine (1911) d'un type de schizophrénie (le terme était alors extrêmement large) que l'on peut traduire par "centré sur soi".
_2 définition ont été donné en même temps, en 1943 le trouble autistique du contact affectif (chaque mot importe) par Léo Kaner, et la "psychopathie autistique" définie par Hans Asperger.
_et que c'est Lorna Wing, trop méconnue, qui a réunie tout ça vers 1984 en un ensemble qui crée la définition actuelle (basé sur la triade autistique : trouble de la communication, des relations social, et centre d'intérêt restreins)
De là venait l'explication qui m'avait été donné du spectre autistique, sur une ligne allant du plus au moins autiste.
Pourquoi je préférerais parler des autismes au pluriel.
L'unité de l'autisme est donc celle des effets, des troubles, et des symptômes observable.
1 - Il n'y aurait donc autisme que s'il y a trouble, puisque la définition est médicale.
Or il me semble de plus en plus que beaucoup de personnes sont parentes du spectre sans forcement porter de trouble pathologique.
C'est le cas par exemple de Donald Triplett, le premier autiste clinique de l'histoire puisque c'est le cas N°1 de la définition proposé par Léo Kaner.
Cet homme à eut une vie a peu près normal, et est devenue banquier quelque part. Comme on ne guéri pas de l'autisme, qui est un handicap et pas une maladie, qu'était-il adulte après son diagnostique?
2 - Il y a une myriade de cause connues et plausibles.
Une cause traumatique connue est le fait d'être prématuré. Je sais bien que les causes traumatiques de l'autisme sont un sujet sensible tant les mère ont été accusé a tors d'avoir généré l'autisme de leur enfant, mais ce simple exemple des prématurés, si on l'opposes aux origines génétiques de plus en plus reconnues, crée une multiplicité dans les causes. Le multitude des gêne en cause crée une autre multiplicité.
3 - les autistes sont très différents les uns des autres.
J'en ai rencontré qu'une grosse douzaine de visu, mais les forums me prouvent sans cesse que la diversité d'être est probablement plus vaste au sein des troubles autistiques que dans la population neurotypique.
4 - Enfin, la définition évolue vers la distinction.
Les savoirs dans le domaine a réunis les troubles de la communication et des interactions sociales (ce qui me semble très logique).
Le spectre continue des TSA exprimable sur une ligne "d'intensité des troubles l'autistique" est devenue exprimé sur deux lignes, l'une d'intensité des troubles de la communication, et l'autre d'intensité du "replis" sur des centre d'intérêts restreins.
Appliqué a mon cas.
Comme je l'ai écrit ailleurs dans le post intitulé "pourquoi je me suis cru autiste" j'ai des traits autistiques, et leurs mise a jours m'a permis d'enfin arriver a comprendre beaucoup de choses sur moi même.
Je rentre parfaitement dans la définition faite par Françoise Dolto, qui n'est pas la plus sulfureuse des pédo-psychiatres, d'une rupture d'avec la mère et d'un trauma qui crée un état autistique.
Par contre mon état actuel et l'interdit de sortir du tout génétique (que la prévalence des autistes chez les prématuré dément) m'interdit de me dire autiste, d'autant que je n'ai pas de diagnostique.
Peut importe, le mot étiquette m'importe peu, je me contente bien de dire que je me suis pris pour, et basta. Il n’empêche que des personnes définie par ces psychiatres selon leurs définition de l'époque il y en a plein.
On en fait quoi? on les dis non autistes? Finalement on c'est trompé?
Tout ça fait que j'ai envie de parler des atteintes autistiques.
_ Atteinte car jusqu’à ce qu'une nouvelle définition voie le jour, c'est une notion définie par les difficulté. (et m**** a ceux qui veulent se faire asperger par ce que ça fait surdoué, délire malsain)
_ Autistiques au pluriel par ce que si l'unité a été faite par Lorna Wing dans la nature de la parenté des troubles, tout laisse supposer une multiplicité des origines possibles, donc des états profonds.
Dans le langage courant ça donnerait Les autismes.
Cette simple ouverture à la multiplicité aurait aussi pour effet dissoudre l'accusation faite aux mères, qui a eue la peau dure, en affirmant haut et fort que les autismes ont des causes multiples, dont le simple fait d'être né prématuré par exemple.
Et vous, vous en penseriez quoi que l'on parle des autismes?
C'est le sujet que je veux traiter ici.
Je me demande si ça serrait pas mieux depuis un moment, et ne sachant pas répondre j'essaye de poser ici le sujet pour le soumettre a vos jugements.
Petites chronologie concernant mon expérience a ce sujet :
2005 ou 6, café asperger, explication de l'organisatrice de ces rencontres :
L'autisme est un spectre, c'est a dire qu'il vas de très autiste a complètement neurotypique.
Je soulève la question de l'autre coté du spectre, si on continue de "l'autre coté de la norme".
...
2008-10 environ, étalé sur plusieurs années je contribue à refaire l'article autisme sur Wikipédia, car il mélange tout.
Il défini l'autisme selon Kaner et compte les autistes avec les définitions les plus ouverte des TSA. L'article affirme ainsi, adossé au même mot "autisme", que d'une part la définition de l'autisme est celle d'origine de 1943, et que d'autre part jusqu’à 10% de la population est autiste.
Quelle insulte faite aux autistes et a leurs parents de dire que 10% de la population est comme eux, vie la même chose qu'eux.
En plus d'être absolument faux, c'est injuste!
...
2012 environ, je crée, toujours sur wikipédia l'article histoire de la notion d'autisme, dont je suis très fier car il rend compte de la façon dont la notion est apparue dans la pensée humaine. Rien de moi là dedans, juste un résumé recherché de ce qui a été, présenté avec autant de neutralité que possible.
Résultat de mon cheminement sur le sujet, je découvre que :
_La notion d'autisme était attendu avant d'avoir un nom! On a parlé d'une forme infantile de schizophrénie non assimilable aux autres.
_C'est le nom a l'origine (1911) d'un type de schizophrénie (le terme était alors extrêmement large) que l'on peut traduire par "centré sur soi".
_2 définition ont été donné en même temps, en 1943 le trouble autistique du contact affectif (chaque mot importe) par Léo Kaner, et la "psychopathie autistique" définie par Hans Asperger.
_et que c'est Lorna Wing, trop méconnue, qui a réunie tout ça vers 1984 en un ensemble qui crée la définition actuelle (basé sur la triade autistique : trouble de la communication, des relations social, et centre d'intérêt restreins)
De là venait l'explication qui m'avait été donné du spectre autistique, sur une ligne allant du plus au moins autiste.
Pourquoi je préférerais parler des autismes au pluriel.
L'unité de l'autisme est donc celle des effets, des troubles, et des symptômes observable.
1 - Il n'y aurait donc autisme que s'il y a trouble, puisque la définition est médicale.
Or il me semble de plus en plus que beaucoup de personnes sont parentes du spectre sans forcement porter de trouble pathologique.
C'est le cas par exemple de Donald Triplett, le premier autiste clinique de l'histoire puisque c'est le cas N°1 de la définition proposé par Léo Kaner.
Cet homme à eut une vie a peu près normal, et est devenue banquier quelque part. Comme on ne guéri pas de l'autisme, qui est un handicap et pas une maladie, qu'était-il adulte après son diagnostique?
2 - Il y a une myriade de cause connues et plausibles.
Une cause traumatique connue est le fait d'être prématuré. Je sais bien que les causes traumatiques de l'autisme sont un sujet sensible tant les mère ont été accusé a tors d'avoir généré l'autisme de leur enfant, mais ce simple exemple des prématurés, si on l'opposes aux origines génétiques de plus en plus reconnues, crée une multiplicité dans les causes. Le multitude des gêne en cause crée une autre multiplicité.
3 - les autistes sont très différents les uns des autres.
J'en ai rencontré qu'une grosse douzaine de visu, mais les forums me prouvent sans cesse que la diversité d'être est probablement plus vaste au sein des troubles autistiques que dans la population neurotypique.
4 - Enfin, la définition évolue vers la distinction.
Les savoirs dans le domaine a réunis les troubles de la communication et des interactions sociales (ce qui me semble très logique).
Le spectre continue des TSA exprimable sur une ligne "d'intensité des troubles l'autistique" est devenue exprimé sur deux lignes, l'une d'intensité des troubles de la communication, et l'autre d'intensité du "replis" sur des centre d'intérêts restreins.
Appliqué a mon cas.
Comme je l'ai écrit ailleurs dans le post intitulé "pourquoi je me suis cru autiste" j'ai des traits autistiques, et leurs mise a jours m'a permis d'enfin arriver a comprendre beaucoup de choses sur moi même.
Je rentre parfaitement dans la définition faite par Françoise Dolto, qui n'est pas la plus sulfureuse des pédo-psychiatres, d'une rupture d'avec la mère et d'un trauma qui crée un état autistique.
Par contre mon état actuel et l'interdit de sortir du tout génétique (que la prévalence des autistes chez les prématuré dément) m'interdit de me dire autiste, d'autant que je n'ai pas de diagnostique.
Peut importe, le mot étiquette m'importe peu, je me contente bien de dire que je me suis pris pour, et basta. Il n’empêche que des personnes définie par ces psychiatres selon leurs définition de l'époque il y en a plein.
On en fait quoi? on les dis non autistes? Finalement on c'est trompé?
Tout ça fait que j'ai envie de parler des atteintes autistiques.
_ Atteinte car jusqu’à ce qu'une nouvelle définition voie le jour, c'est une notion définie par les difficulté. (et m**** a ceux qui veulent se faire asperger par ce que ça fait surdoué, délire malsain)
_ Autistiques au pluriel par ce que si l'unité a été faite par Lorna Wing dans la nature de la parenté des troubles, tout laisse supposer une multiplicité des origines possibles, donc des états profonds.
Dans le langage courant ça donnerait Les autismes.
Cette simple ouverture à la multiplicité aurait aussi pour effet dissoudre l'accusation faite aux mères, qui a eue la peau dure, en affirmant haut et fort que les autismes ont des causes multiples, dont le simple fait d'être né prématuré par exemple.
Et vous, vous en penseriez quoi que l'on parle des autismes?