OK il n'y a pas de différence entre les deux images, je crois. De toute façon, ça serait trop long à expliquer. J'arrive pas et avec les années j'ai maintenant la terreur de tout ce qui concerne la médecine. Dans ma poche j'ai toujours avec moi un papier qui stipule que si j'ai un accident ou maladie il ne faut en aucun cas entreprendre des actes pour me sauver la vie, quelqu'ils soient.
Gérer la marginalisation
Re: Gérer la marginalisation
"On construit tant de murs et si peu de ponts" Isaac Newton
- Urban Shaman
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Re: Gérer la marginalisation
Mais pourquoi? Tu as le droit de vivre
L'ombre est une lumière noire
http://www.youtube.com/watch?v=RmWyQJsjVwU&feature=share&list=FLKYdo6yJPzB_kdMu0oTc2Hw
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Re: Gérer la marginalisation
Oui biensûr j'ai le droit de vivre comme tout le monde. Mais c'est juste si j'ai un accident dans la rue; il ne faut pas me sauver la vie. Il faut me laisser mourir. C'est comme si on me dit que j'ai un cancer, je ne vais rien faire pour me soigner et donc mourir. C'est mon choix. C'est ma décision. Faire un choix de ce type permet de produire des économies à tous les niveaux : en assurance maladie, en chômage, en mesures d'intégration, en mesures d'insertion, en mesure de perfectionnement des acquise, en mesure de mobilisation des compétences, en coûts sociaux, en coûts d'habitats, en coûts de toutes sortes puisque je suis une assistée. Donc, je privilégie ce qui est d'utilité public : la diminution des coûts, la réduction de la dépense financière sociale et médical, et puis finalement c'est un choix très écologique ! Plus de lettres à faire, plus d'administration, plus d'employés dans des bureaux à air conditionné qui sont là pour appliquer les mesures insertatoires diverses, plus d'encre pour imprimer les lettres, plus de transports publics pour aller aux rendez-vous. Charge en CO2 : néant. Sauf pour la destruction du corps. Mais je n'ai pas trouvé ce que génère en CO2 la crémation d'un corps humain.Urban Shaman a écrit :Mais pourquoi? Tu as le droit de vivre
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Re: Gérer la marginalisation
Nouvelle a écrit :[...]puisque je suis une assistée. Donc, je privilégie ce qui est d'utilité public [...]
Y'a deux trucs qui font écho (chez moi) dans ce que tu dis . La première, c'est un truc qu'on m'a tellement assené que j'ai fini par détester cette manière de penser et me rebeller. C'est une vraie condamnation au malheur, de se dire assisté, ou qu'on te le dise. Ça serait bien que tu arrêtes... (Enfin, il faudrait aussi que j'arrête de dire que je suis c***** ou nulle dès que je rate un truc... )
Plus sérieusement, tu n'es pas assistée. C'est la société qui a été mal construite, et qui au lieu d'apprendre aux gens à aimer la différence et à s'en enrichir, force des individus à devenir des robots tous identiques (d’où les vagues de suicide y'a quelques temps), et à faire passer profit et consensualité avant le bien-être et l'enrichissement intellectuel.
Si la société était bien faite, tu aurais été toujours acceptée telle que tu es, les gens auraient toujours voulu te connaitre pour apprendre de toi d'autres manières d'être, de penser et d'agir, et tu serais peut-être un moteur important, une dynamique, dans une entreprise ou dans un autre groupe social.
Tu n'es pas une assistée, c'est eux qui ont tout fait de travers et qui veulent que tu rentres dans le moule. Parce que ce qui est différent gêne, ça fait peur. C'est pour ça, le racisme, les génocides, etc. Tu vois bien que leur manière de penser n'est pas juste, non? Alors tu ne dois pas te convaincre que c'est mal d'être ce que tu es, et puis ce n'est certainement pas ce que tu penses, au fond. T'es pas faite pour être comme eux, tu es faite pour être différente, alors le mieux que tu aies à faire, c'est d'arrêter de culpabiliser, c'est exactement l'effet recherché, et puis c'est très catholique.
(Psychologie à la petite semaine, part one. )
Dans le principe, les sociétés sont faites pour que chaque personne qui leur appartiennent puisse vivre décemment (et être heureux, en principe).
La nôtre aussi.
Tu as ta place dans cette société autant qu'un autre, tu n'es ni une gêne ni un poids, financier ou non. Tu es une richesse, et laisse les cons penser le contraire, ce qu'ils pensent n'a pas d'importance : ils sont cons.
Si quelqu'un pense que tu es chouette, alors il a raison. Si quelqu'un pense le contraire, c'est juste que tu gêne sa conception de la réalité, et qu'il est trop formaté pour pouvoir en changer. Tu veux être formatée? Moi non. J'aime ma manière de penser différemment, je la trouve bien plus amusante et intéressante que celle des autres. Et puis c'est la preuve de l'intelligence potentielle de l'être humain, et ça, c'est beau.
Je me perds, je m'emporte.
Donc, tu as ta place dans cette société. Son rôle, c'est de t'aider à vivre, de te donner un cadre fiable. (Ouais, moi aussi j'ai du mal à y croire par moments.)
Donc, si tu ne veux pas qu'on te réanime (dans le principe, je suis d'accord, trop de risques après, et on peut même pas être euthanasié si ça a foiré...), au moins, trouve de meilleures raisons que de vouloir aider une société (qui ne respecte pas ses devoirs envers toi, en plus.) C'est comme si tu divorçais (donc d'un mec qui t'a pas assez bien traitée), et qu'en plus, tu donnais tous tes biens à ce mec. Bof.
(Psychologie à la petite semaine, part two )
En toute amitié.
Ris, tout le monde rira avec toi.
Pleure, tu sera seul à pleurer.
Old Boy - Proverbe Coréen?
Je ne veux aucune pitié.
Pleurer empêche de se lever, et geindre de se battre.
Maximilien Le Roy, Faire le mur.
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Re: Gérer la marginalisation
Oui, je constate que la façon de penser de la société ambiante n'est pas juste. Mais je ne sais plus à quoi, moi, dans ma tête je pense C'est une réalité. Je ne sais plus. Je n'en sais plus rien. J'ai été trop choquée par plein de choses ces dernières années, je suis devenue perplexe. Je ne sais plus tellement quoi dire et penser. J'agis un peu pour simplement trouver de quoi payer mes factures car l'aide que je reçois ne suffit pas pour payer les frais quotidiens et c'est tout. C'est un peu bas comme pensée mais je n'en ai pas d'autre. J'ai tellement cherché de solutions pour m'améliorer et m'intégrer et tout ça a tellement été incompris que je ne sais plus trop. Je continue juste de faire en sorte de payer mes factures et de me donner le plus de moment seule possible car j'aime ça.Jane a écrit :Tu vois bien que leur manière de penser n'est pas juste, non? Alors tu ne dois pas te convaincre que c'est mal d'être ce que tu es, et puis ce n'est certainement pas ce que tu penses, au fond. T'es pas faite pour être comme eux, tu es faite pour être différente, alors le mieux que tu aies à faire, c'est d'arrêter de culpabiliser, c'est exactement l'effet recherché, et puis c'est très catholique.
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Re: Gérer la marginalisation
Cesse ton déspotisme.Oui ta différence,ta manière de fonctionner,tes difficultés t'ont conduite à être hors moule.Et c'est une force sais tu pourquoi?Nouvelle a écrit:[...]puisque je suis une assistée. Donc, je privilégie ce qui est d'utilité public [...]
Parce que tu peux t'affranchir de la pensée unique et t'instruire,réfléchir sur le monde et même à trouver des trucs pour tourner l'existence à ton avantage.La pensée unique tu sait ce mimétisme qui réduit à néant le sentiment,le ressenti de la condition humaine face à la jouissance matérielle et monétaire,qui dicte ce qu'il faut penser,qui est bon et ne l'est pas.
Dans ce que t'écrit tu te flagèle,tu vends ta condition,ta vie à l'utilité publique.
Un exemple antique d'une personne très marginale qui assumait pleinement ce qu'il était:diogène le cynique.
A l'époque,en grèce antique,la démocratie était idéal mais aussi injuste et perverse:réservée à ceux qui avaient des biens et payait des impôt.Les méthèques et les esclaves en étaient de facto exclus.Et ceux au pouvoir étaient certes tirés au sort mais n'aimait pas trop les remises en cause radicales.
Lui diogène, précepteur,il est allé à l'oracle et a prétendu,d'après la légende antique qu'on lui a dis de falsifier la monaie.Résultat:bannie de synope,obligé de s'exiler à athènes.Et il a rencontré le chemin d'anisthène,il s'y est accomodé malgré les coups.
Il aimait sa vie et s'y est donné jusqu'a mourrir d'une morsure de chien(tient lui qui voulait avoir une vie de chien).Il était tellement bon qu'il a même pu défier les puissants dont alexandre le grand.
Aujourd'hui dans ton cas,s'agit il de faire comme diogène?
Non car c'est le père du cynisme qu'est un moteur du monde actuel.Par contre vivre ta différence,l'accepter,et envoyer bouler quand il faut les autres.
Jane a l'art de donner un coup de pied dans la fourmilière...
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Re: Gérer la marginalisation
D'abord, tu souffrirais beaucoup, et cette fois ça se verrait, ça ferait donc beaucoup souffrir les autres, certainement les médecins qui auraient à porter assistance à personne en danger. Un cruel dilemme pour eux, qu'ils trancheraient en ne respectant pas ton choix.Nouvelle a écrit :si on me dit que j'ai un cancer, je ne vais rien faire pour me soigner et donc mourir. C'est mon choix. C'est ma décision.
Comme SAtedI. On tient à toi, Nouvelle. Tu es un maillon important dans notre groupe social, tu es la raison d'être de ce groupe social, tu nous permets de nous regarder dans le miroir tous les jours à nous dire qu'on t'a aimée un jour de plus.Jane a écrit :tu serais peut-être un moteur important, une dynamique, dans une entreprise ou dans un autre groupe social.
? Je ne vois pas le rapport.Updating-Boy a écrit :Cesse ton déspotisme.
Là par contre, je vois Toni.Updating-Boy a écrit :diogène
Qu'est-ce que j'aimerais vous faire comprendre, Nouvelle, Toni, que c'est votre mode de pensée qui vous plonge dans un tel marasme. Ce n'est pas les autres qui vous gênent tant par moment, c'est votre autisme. Ne l'oubliez pas.
-
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Re: Gérer la marginalisation
Je crois que je comprends ce que tu veux dire, mais pour les convaincre, tu devrais développer un peu...0z0ne a écrit :
Qu'est-ce que j'aimerais vous faire comprendre, Nouvelle, Toni, que c'est votre mode de pensée qui vous plonge dans un tel marasme. Ce n'est pas les autres qui vous gênent tant par moment, c'est votre autisme. Ne l'oubliez pas.
Moi j'peux pas, j'ai travail. (Tu parles! :'D )
Ris, tout le monde rira avec toi.
Pleure, tu sera seul à pleurer.
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Je ne veux aucune pitié.
Pleurer empêche de se lever, et geindre de se battre.
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Re: Gérer la marginalisation
Ok moi je peux développer, je viens d expliquer ça à yoyo cet aprem suite à ce post.
Un ted a des besoins. Un nt a d'autres besoins.
Un ted communique ses besoins avec son langage. Un nt communique ses besoin avec le sien.
Quand l'autisme se met au milieu le langage est incompréhensible des deux cotés.
Donc cela donne : << je te parle et toi tu m'agresses>> que ce soit le ted qui parle au nt ou le nt qui parle a ted.
0 à 0 balle au centre.
L'erreur c'est de quantifier la souffrance. Elle est identique des deux cotés.
Un ted a des besoins. Un nt a d'autres besoins.
Un ted communique ses besoins avec son langage. Un nt communique ses besoin avec le sien.
Quand l'autisme se met au milieu le langage est incompréhensible des deux cotés.
Donc cela donne : << je te parle et toi tu m'agresses>> que ce soit le ted qui parle au nt ou le nt qui parle a ted.
0 à 0 balle au centre.
L'erreur c'est de quantifier la souffrance. Elle est identique des deux cotés.
Modifié en dernier par samoju83 le 07 juil. 2011, 18:32, modifié 2 fois.
Nathalie LECA ( Parent et Formatrice )
"L'avenir appartient aux optimistes "
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Re: Gérer la marginalisation
La seule solution à mon avis c'est que le nt aprenne a donner au ted ce dont il a besoin et que le ted apprenne a donner au nt ce dont il a besoin. Sans définir qui a tord ou raison.Un besoin n'est pas supérieur à un autre.
Nathalie LECA ( Parent et Formatrice )
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