rebonjour, puisque je viens de répondre longuement a une autre de vos interventions
C'est peut être moi, mais il manque tellement d'information dans ce message que je ne sais même pas comment vous répondre.
J'aimerais vous renvoyer l'affection que vous avez témoigné pour mon histoire, mais d'une part je ne suis pas doué pour ça, mais alors vraiment pas, et d'autre part je suis empêtré dans les questionnements.
_ pourquoi poster ici?
_ vous êtes autistes?
_ vous vous sentez proche de l'autisme?
_ C'était il y a longtemps cette histoire?
_ A quelle âge?
_ L'erreur diagnostique ok mais alors c'était quoi le problème?
_ il y avait un problème?
_ un remède miracle a quoi?
_ Aux changement brusque de comportement, c'est ça?
Peut être qu'une petite présentation dans la partie dédié permettrais de poser tout ça ( mais c'en est déjà une )
Je déduis que vous avez été diagnostiqué bipolaire, et gavé de médocs de m****. J'ai vu récemment un doc la dessus, il semble qu'il y ait (quant c'est le bon diagnostique) un nouveau médicament quasi miraculeux (seul sont déploré la monotonie d'une vie sans vague, et notamment le moment de la montée, période pré-maniaque je crois).
S'il y a un questionnement relativement à l'autisme Il y a beaucoup d'asperger qui ont été shooté façon camisole chimique (j'en ai rencontré un a un café asperger, il était diagnostiqué schizophrène) et pas mal qui sont diagnostiqués plein de choses, avant d'avoir le diagnostique d'asperger ... a apprécier coté fille dans ce cas, 3 sur quatre ne sont pas diagnostiqué a priori si on part de l'idée que les chromosomes sexuels n'ont jamais été mis en cause.
Il me viens une vague idée de lien entre fumer beaucoup et manque de dopamine, notamment dans le cas des schizophrénies.
L'arrêt de fonctionner s'appelle de toute façon retrait autistique, et j'imagine que c'est cette parenté de situation qui vous amène, mais elle est violemment rejeté cette parenté par ce que les mères d'autistes ont été accusé d'avoir créé une situation ayant créé un retrait autistique chez leur enfant alors qu'on sait maintenant que les causes peuvent être tant génétique que dans un problème de gestation (médoc) ou de naissance (prématuré) ... (moi j'ai eu un pb a 6 moi, c'était typique de l'autisme en 1970 dans la bouche de dolto mais aujourd’hui c'est limite )
Quoi qu'il en soit l'autisme est rattaché à la plus tendre enfance, par définition.
Si non je crois que les tenanciers du forum son pas sectaires, et il me semble que la tempérance qui est mise dans les propos, le fait de ne pas faire d'une conviction propre une vérité général, est tout a fait approprié pour permettre la communication.
C'est le sujet qui pose souci hein? ça serrait par pour ça que vous avez été touché par mon témoignage par hasard? il raisonnerait avec votre vécu, l'impossibilité relative a exprimer votre histoire?
Et je réalise maintenant que c'est une réponse et pas la création d'un sujet, bon je laisse quant même, si je relis maintenant je vais tout rendre illisible a coup sûr.
changements brusques de comportement
Re: changements brusques de comportement
Waouh, vous y allez fort.
Pour faire court, j'ai fugué à 17 ans et demi (j'avais le bac), et j'ai vécu d'expédients jusqu'à ce que les policiers me retrouvent sur les rails du train persuadée que j'étais alors d'être devenue comme le passe-muraille: que le train allait me traverser sans rien me faire.
Sur ce HP, même pas de test pour vérifier si j'avais pris ou non une substance hallucinogène: tu parles, pendant des jours ils ne se sont même pas rendus compte que j'avais gardé mes lentilles de contact... diagnostique de schizophénie puis ben non c'étaient plutôt des troubles bipolaires.... lol, je n'ai commencé à aller mieux que 6 mois après l'arrêt total des médocs.
Depuis pas une rechute, pas un médoc non plus, celà fait 24 ans.
Je m'intéresse à l'autisme oui, et il semblerait d'après un test internet que je sois concernée (162/200 Aspie, 42/200 NT).
Après j'ai développé une telle phobie des hopitaux que je ne risque pas d'aller me faire réellement diagnostoiquer: à quoi bon, j'ai résolu toute seule la plupart de mes problèmes.
Maintenant, pourquoi j'ai posté sur ce sujet? ça a été une réaction instinctive liée à la conjonction de mots et d'expressions encore traumatiques pour moi "troubles du comportement, médicaments"...
Désolée, si je ne me dévoilais pas c'est plus par pudeur, et aussi car je ne voyais pas en quoi je pouvais faire avancer les choses en le faisant...
Pour faire court, j'ai fugué à 17 ans et demi (j'avais le bac), et j'ai vécu d'expédients jusqu'à ce que les policiers me retrouvent sur les rails du train persuadée que j'étais alors d'être devenue comme le passe-muraille: que le train allait me traverser sans rien me faire.
Sur ce HP, même pas de test pour vérifier si j'avais pris ou non une substance hallucinogène: tu parles, pendant des jours ils ne se sont même pas rendus compte que j'avais gardé mes lentilles de contact... diagnostique de schizophénie puis ben non c'étaient plutôt des troubles bipolaires.... lol, je n'ai commencé à aller mieux que 6 mois après l'arrêt total des médocs.
Depuis pas une rechute, pas un médoc non plus, celà fait 24 ans.
Je m'intéresse à l'autisme oui, et il semblerait d'après un test internet que je sois concernée (162/200 Aspie, 42/200 NT).
Après j'ai développé une telle phobie des hopitaux que je ne risque pas d'aller me faire réellement diagnostoiquer: à quoi bon, j'ai résolu toute seule la plupart de mes problèmes.
Maintenant, pourquoi j'ai posté sur ce sujet? ça a été une réaction instinctive liée à la conjonction de mots et d'expressions encore traumatiques pour moi "troubles du comportement, médicaments"...
Désolée, si je ne me dévoilais pas c'est plus par pudeur, et aussi car je ne voyais pas en quoi je pouvais faire avancer les choses en le faisant...
- manu
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Re: changements brusques de comportement
Je sais pas a quel niveau mais je vais essayer de tempérer. Le fait que j'ai cru en un message créé à fait que j'ai répondu a un curieux message, ça joue peut être.Volodia a écrit :Waouh, vous y allez fort.
'N’empêche qu'il y a là les info qui manquaient au message. Votre histoire est toute légitime ici pour être exposé en détails, pudeur ou pas, a partir du moment où vous avez des traits autistiques, c'est une matière utile pour chacun (en plus d'être une sacrée histoire, que moi déjà je serrais curieux de lire.)
J'ai une drôle d'impression en vous lisant, par ce qu'il y a de l'ancrage au réel et à l'intuition qui est un effet secondaire de l'autisme aussi sûrement que l'hyper sensibilité acoustique est un effet secondaire de la cécité. Mais il y a aussi de l'hyper communication émotionnelle, ce qui est a priori antinomique en matière d'autisme (encore plus dans les messages sur ma présentation).
Historiquement, l'autisme a été distingué à partir du principe de schizophrénie infantile. Donc c'est l'enfance qui peux répondre à autiste ou pas. Moi je ne suis pas de ceux qui classerait les troubles sur une échelle de valeur, beurk. La seule valeur qui me cause c'est l'ancrage au réel, c'est a dire plus ou moins dans la psychose, et cette échelle là peut être applicable à tous les diagnostiques, du moins les 3 en question ici, autiste, schizophrène et bipolaire, l'hyper lucidité sans psychose du tout est compatible avec les trois (même si le monde autistique confond souvent schizophrénie et psychose ce qui est une erreur puisque l'autisme est à l'origine une des formes possible que peut prendre la schizophrénie!).
Il est bien présent cet ancrage, sauf sur le moment fatidique, et vous êtes en plus assez analytique (et fine) dans l'investigation intellectuelle. Je vous renvoie volontiers l'hyper lucidité que vous m'avez attribué. L'erreur des médecins semble d'avoir été influencé par un état momentané pour déployer leurs artillerie lourde (celle là même qui a flingué pas mal d'autistes au passage).
Et je connais ce test, et il a comme gros défaut que chez les personnes perspicace ou hyper sensible (deux truc qui semble bien vous aller) il a un effet loupe. Le sujet que l'on traite prend de l'ampleur, un peux comme les étudiant en médecine ou en psychologie a force de développer leurs antennes sur un sujet se sentent souvent avoir des tas de maladies étudiées.
Je n’émet pas d'avis, je balaye les abords du sujet, je vous envoie les munitions à ma disposition pour aller plus loin.
Il y a quatre garçon diagnostiqués pour une fille, et la nature des trois autres reste à déterminer.
Donc si vous le faite pas pour vous, de témoigner en détail, faites le pour elles.
Je plaisante, mais c'est vrais que les témoignages féminins, qui existent, concernent des cas autistiques assez typiques, autiste devenus "haut niveau", ce qu'on confonds en général maintenant avec asperger. Des témoignage de fille issue de cette frange des enfants identifiés par Hans Asperger comme ayant déjà un "haut niveau de fonctionnement" dans l'enfance, moi je n'en connais pas. Donc chaque histoire me semble être une piste.
Au passage, vous connaissez le sujet des HPE (haut potentiel émotionnel)?
(moi je trouve crois que c'est ce coté là qui cache les 3 autres, seule les hpi étant diagnostiqué autistes ... sujet glissant s'il en est)
Re: changements brusques de comportement
Bonjour Monsieur,
Merci pour avoir pris le temps de me lire, puis pour m'avoir éclairée de vos luminières.
Concernant mon enfance: effectivement j'étais solitaire et m'y sentais bien, oui j'avais souvent l'impression d'être seule contre tous et n'en n'avais cure, mais aucun évènement marquant (dans le sens exceptionnel du terme) n'est venu troubler les eaux calmes et limpides.
J'avais juste un caractère de cochon et le contact réel avec les autres m'a toujours bouffé mon NRJ
S'il faut chercher des causes à un état d'être un peu bizaroïde, peut-être que la piste de l'héritage génétique d'un tramastisme (l'enfance de mon père, elle, n'a pas été simple, c'est un ancien polio) serait la plus judicieuse.
"Moi je ne suis pas de ceux qui classeraient les troubles sur une échelle de valeur, beurk."
En fait j'ai longtemps cherché dans quel tiroir me caser niveau psy, jusqu'à comprendre:
1) la vanité d'une telle recherche dans mon cas
2) son inutilité, tant je suis convaincue que le marché psy est loin d'être régi par la loi de l'offre et de la demande, car, à mon sens, la demande est réelle, mais l'offre, pour ce que j'ai pu en voir, est parfaitement inadaptée
Je ne suis pas une surdouée, toutes mes victoires ont été le fruit d'un long labeur, à disséquer, à essayer de tout bien comprendre, mécaniquement.
Je semble super émotive "hyper communication émotionnelle", mais ce n'est qu'un mécanisme de défense comme un autre: les prédateurs abattant plus facilement leur jeu devant quelqu'un qu'ils jugent sans défense
Donc voilà, concrètement je ne suis ni malheureuse, ni en recherche, mais j'aime la compagnie intellectuelle des personnes sur ce forum (et sur celui d'Aspenransa) car je la trouve non agressive et je partage beaucoup d'affinités avec elle.
Merci pour avoir pris le temps de me lire, puis pour m'avoir éclairée de vos luminières.
Concernant mon enfance: effectivement j'étais solitaire et m'y sentais bien, oui j'avais souvent l'impression d'être seule contre tous et n'en n'avais cure, mais aucun évènement marquant (dans le sens exceptionnel du terme) n'est venu troubler les eaux calmes et limpides.
J'avais juste un caractère de cochon et le contact réel avec les autres m'a toujours bouffé mon NRJ
S'il faut chercher des causes à un état d'être un peu bizaroïde, peut-être que la piste de l'héritage génétique d'un tramastisme (l'enfance de mon père, elle, n'a pas été simple, c'est un ancien polio) serait la plus judicieuse.
"Moi je ne suis pas de ceux qui classeraient les troubles sur une échelle de valeur, beurk."
En fait j'ai longtemps cherché dans quel tiroir me caser niveau psy, jusqu'à comprendre:
1) la vanité d'une telle recherche dans mon cas
2) son inutilité, tant je suis convaincue que le marché psy est loin d'être régi par la loi de l'offre et de la demande, car, à mon sens, la demande est réelle, mais l'offre, pour ce que j'ai pu en voir, est parfaitement inadaptée
Je ne suis pas une surdouée, toutes mes victoires ont été le fruit d'un long labeur, à disséquer, à essayer de tout bien comprendre, mécaniquement.
Je semble super émotive "hyper communication émotionnelle", mais ce n'est qu'un mécanisme de défense comme un autre: les prédateurs abattant plus facilement leur jeu devant quelqu'un qu'ils jugent sans défense
Donc voilà, concrètement je ne suis ni malheureuse, ni en recherche, mais j'aime la compagnie intellectuelle des personnes sur ce forum (et sur celui d'Aspenransa) car je la trouve non agressive et je partage beaucoup d'affinités avec elle.
- manu
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Re: changements brusques de comportement
C'est rigolo ce lien entre aspéransa et "la piste de l'héritage génétique d'un traumastisme".
J'étais un contributeur hyper-actif de ce forum pendant longtemps ... avant d'en partir pour différentes raisons, notamment pour changer d'aire, ou d'ère, par ce que c'est plutôt addictif pour moi de m’exprimer, et je fini tôt ou tard par parler tout seul et saouler tout le monde a coup d'analyse digressive voir transgressive ... bref
J'y suis quand même revenu, mais borné à la petite case de "ma présentation" pour poser un sujet hyper transgressif : le lien entre autisme et trauma ... des générations précédentes! (ça se passe ici)
C'est d'avoir refait la page épigénétique de wikipédia qui m'a poussé dans cette voie dans laquelle je me suis fait allumé comme un feu de Bengale tellement elle dérange. Étant aussi sensible a ce genre d'attitude que prompt a donner le change ( bientôt 40 ans d'expérience ), j'ai évité de m'exprimer pour ne pas transformer ce sujet en bourbier d'agression, et je me suis borné à ne plus citer que des sources, les dernières étant absolument édifiante!
Dans ma famille j'ai une arrière grand mère qui a été abandonné en lui disant t'inquiète pas on reviens de chercher, a 95 ans elle entendais encore des enfants imaginaire pleurer au grenier, dans une autre que je connais bien avec 2 diag asperger il y a un aïeul enfant d'une soubrette sauté a 16 ans par le baron, la mère est morte rapidement, l'enfant placé, il était Fontainier par ce que bien que doué jamais il n'a pu surmonter le stress d'un l'examen.
Et le grandiose sujet de l'épigénétique nous apprend que si la génétique est un livre, l'épigénétique colle et décolle des pages, et transmet ces collages à l'échelle de quelques générations. C'est donc non seulement intuitivement envisageable mais aussi scientifiquement possible, voir tellement rationnel que qu'il semble que plusieurs expérience commencent à le démontrer.
hpe et hpi c'est autre chose.C'est tout mélangé en france et en français, malheureusement, mais il faut suivre la piste d'Elaine Aron (voilà son blog) pour savoir de quoi il est vraiment question, et celle de l'hypersenssibilité
J'avais vu une vidéo distinguant hypersensibilité émotionnelle et intellectuelle a partir de ces abréviations ( hpe et hpi ), mais ce n'est manifestement pas très commun (j'ai cherché un peu) donc pardon j'ai utilisé un terme qui ne permettait pas de comprendre ce dont je voulais parler.
J'étais un contributeur hyper-actif de ce forum pendant longtemps ... avant d'en partir pour différentes raisons, notamment pour changer d'aire, ou d'ère, par ce que c'est plutôt addictif pour moi de m’exprimer, et je fini tôt ou tard par parler tout seul et saouler tout le monde a coup d'analyse digressive voir transgressive ... bref
J'y suis quand même revenu, mais borné à la petite case de "ma présentation" pour poser un sujet hyper transgressif : le lien entre autisme et trauma ... des générations précédentes! (ça se passe ici)
C'est d'avoir refait la page épigénétique de wikipédia qui m'a poussé dans cette voie dans laquelle je me suis fait allumé comme un feu de Bengale tellement elle dérange. Étant aussi sensible a ce genre d'attitude que prompt a donner le change ( bientôt 40 ans d'expérience ), j'ai évité de m'exprimer pour ne pas transformer ce sujet en bourbier d'agression, et je me suis borné à ne plus citer que des sources, les dernières étant absolument édifiante!
Dans ma famille j'ai une arrière grand mère qui a été abandonné en lui disant t'inquiète pas on reviens de chercher, a 95 ans elle entendais encore des enfants imaginaire pleurer au grenier, dans une autre que je connais bien avec 2 diag asperger il y a un aïeul enfant d'une soubrette sauté a 16 ans par le baron, la mère est morte rapidement, l'enfant placé, il était Fontainier par ce que bien que doué jamais il n'a pu surmonter le stress d'un l'examen.
Et le grandiose sujet de l'épigénétique nous apprend que si la génétique est un livre, l'épigénétique colle et décolle des pages, et transmet ces collages à l'échelle de quelques générations. C'est donc non seulement intuitivement envisageable mais aussi scientifiquement possible, voir tellement rationnel que qu'il semble que plusieurs expérience commencent à le démontrer.
C'est bien ce que j'imagine être le syndrome d'asperger au féminin (ou dans une forme hyper féminine en opposition avec la forme hyper masculine imaginé par baron-cohen, qui ne serrait que l'effet de ce qu'on diagnostique!Volodia a écrit :Je semble super émotive "hyper communication émotionnelle", mais ce n'est qu'un mécanisme de défense comme un autre: les prédateurs abattant plus facilement leur jeu devant quelqu'un qu'ils jugent sans défense
HP c'est surdoué (encore que je vomisse cette appellation qui induise une sorte d'élitisme fasciste qui a pourris les forum d'aspie).Volodia a écrit :Je ne suis pas une surdouée,
hpe et hpi c'est autre chose.C'est tout mélangé en france et en français, malheureusement, mais il faut suivre la piste d'Elaine Aron (voilà son blog) pour savoir de quoi il est vraiment question, et celle de l'hypersenssibilité
J'avais vu une vidéo distinguant hypersensibilité émotionnelle et intellectuelle a partir de ces abréviations ( hpe et hpi ), mais ce n'est manifestement pas très commun (j'ai cherché un peu) donc pardon j'ai utilisé un terme qui ne permettait pas de comprendre ce dont je voulais parler.
Re: changements brusques de comportement
supprimé dsl
Modifié en dernier par Volodia le 12 avr. 2016, 11:29, modifié 1 fois.
- manu
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Re: changements brusques de comportement
Houlala, surtout pas.Volodia a écrit :j'aurais plus confience en un diagnostique informel provenant de vous
J'ai que des questions moi, je suis expert de quelque chose c'est surtout de la remise en question, enfin d’amener de quoi chambouler les certitudes en place.
Non, je ne connais pas, et je suis un dyslexique qui a beaucoup de difficulté a lire, ce qui met déjà une claque l'idée d’érudition me concernant.Volodia a écrit :Je viens de commender "L'autisme au féminin" de Liane Holliday Willay, vous connaissez? Vous en pensez quoi?
Je passe plutôt de façon transversale d'un auteur à l'autre.
Par exemple la référence à l'idée du cerveau hyper masculin on la retrouve ici
Mais au lieu de développer je fait le parallèle avec l'idée cerveau droit cerveau gauche, ouvert par sperry et le livre cerveau droit cerveau gauche de lucien israël ( en fait je l'ai faite à l'envers cette piste, mais ça m'a pris plusieurs années! ). Je cite tout ça pour m'expliquer :
Le problème avec les autistes asperger filles diagnostiquées, c'est qu'elles ont en générale justement un traitement très cerveau gauche, une tendance hyper masculine, une hyper systématisation (c'est le mot de baron-Cohen pour décrire le fonctionnement cerveau gauche), un fonctionnement hyper rationnel, cartésien comme on dis aussi, très occidentale et scientifique, le besoin de compréhension certaine qui compense le gouffre d'incertitude que le défaut d'empathie crée dans le traitement complémentaire du cerveau droit, empathique, intuitif, féminin, artistique, globale, etc.
L'ensemble diagnostique de l'autisme c'est une unité observable sur des critères cliniques de trouble de communication et de sociabilisation d'une part, et d'intérêt "restreins" d'autre part.
On diagnostique donc un trouble de l'empathie, un défaut du fonctionnement féminin, de l'utilisation du cerveau droit, ce que je prétend être avant tout un trouble dans les possibilités de communication selon les codes naturels induits par la ressemblance des expériences.
L'autiste a une expérience qu'on peine à lui reconnaître comme autre, mais vraiment autre, au point qu'on ne puisse pas se mettre à sa place pour savoir ce que ça lui fait. Le trouble de l'empathie est a double sens, donc c'est pas forcément son cerveau d'autiste qui est incompétent pour ça ...
...
Alors il pourrait exister dans la galaxie autistique parmi toutes les causes diverse et variés une catégorie hyper empathique. C'est compatible avec un défaut de communication. La communication c'est un aller retour. Si le ressentis empathique est fort en perception, que l'émission d'émotion est forte, il reste encore plein de raisons pour que l'aller retour ne soit pas fonctionnel, donc que la communication soit défaillante.
Et communication défaillante c'est relation sociales problématique et fort logiquement replis sur des centres d'intérêts où l'on reste fonctionnel et qu'on appel très injustement "intérêts restreins". C'est juste des zones de compétences rassurante nécessaires à tout être dont la communication défaille.
Voilà donc le tableau que je m'échine a dresser depuis des années, que j'ai réussi à apprivoiser moi même a force d'en externaliser le traitement en l'écrivant sur le forum asperansa. C'est une sorte de thèse personnelle mais elle ne répond pas à la question de l'inclusion ou à l'exclusion de l'appellation autiste.
Si vous êtes de ces filles qui ont un trouble de la communication tout en restant dans l'expression empathique, sans faille de la communication rationnel qui plus est, alors vous êtes dans cette zone grise. De là a savoir si le mot autisme peut définir ce que vous serriez dans ce cas, ça j'en ai pas la moindre idée, j'ai tendance a réfléchir hors des frontière des mots pour ensuite ne les utiliser que pour tender d'exprimer ma pensée. Donc tout ce que j'ai a proposer c'est une déconstruction du principe clinique de l'autisme pour accéder au rouage de la communication, de la communication social et induite, inconsciente et organisatrice des rapports humains sans que la plus part des gens en ai la moindre conscience.
Donc la question est simple : vous avez un problème de communication?
Alors c'est une c*****! La notion n'est pas une case et en aucun cas un classement psychologique. (je vais encore me faire passer pour un érudit, mais c'est peut être pas un hasard si j'ai traversé les sujets dont vous parlez ...)Volodia a écrit :elle avait classifié mon père dans le rayon des pervers narcissiques...
J'ai réussi le coup de force de réformer l'article pervers narcissique sur wikipédia, je suis assez fiers de ça par ce que c'était pas gagné d'avance, et j'ai utilisé pour ça deux ou trois données factuelles simple :
_ Le pervers narcissique c'est pas une maladie, c'est pas une personne, et la perversion narcissique c'est un facteur destructeur d'un système. Par définition, c'est un praticien en thérapie systémique qui a identifié un principe qui interdisait le fonctionnement du système. c'est la source historique première, et c'est intéressant si on met ça en rapport avec le problème de communication évoqué plus haut, non?
_ Aucun classement n'a jamais inclus cette appellation, de perversion narcissique, donc, pour qualifier une personne. Le pervers narcissique c'est donc un principe de littérature, mais en aucun cas un diagnostique clinique. C'est donc ni plus ni moins valable que de dire que c'est un Dracula, principe littéraire qui est d’ailleurs beaucoup plus fin pour décrire le phénomène. (un psychiatre a écrit un super bouquin là dessus, enfin a priori, je l'ai acheté, lu un petit bout et prêté, comme souvent, mais ça a l'aire bien.)
_ Les connexions au monde de la psychiatrie sont une pathologie de l'égo, problème d'estime de soi, et une pathologie perverse, c'est a dire qui impose une transformation des choses dans la communication. On y reviens, c'est un facteur qui impose dans un système à un élément d'être autre chose que ce qu'il est. Le vampire en psychanalyse (d'après wikipédia) c'est l'association d’éros et thanatos, du lien affecté et de la mort. Donc dans l'échange c'est la communication qui détruit le sens.
Il y a toujours de la perversion dans les méandres qui entourent l'autisme, par ce qu'il y a une sorte de complémentarité. l'autiste est plein de lui même et lacunaire dans l'échange, alors que le pervers est souvent "vide de lui même" et hyper compétant dans l'échange. L'autiste nourris le pervers de son être, pendant que le pervers crée sans difficulté une gangue social, potentiellement rassurante tant que la bienveillance semble être en cause, mais ... c'est comme les hôtes de Dracula quoi, à un moment seul la fuite absolue peux être utilisé ... (n'est-ce pas?)
Elle est victime d'un autre de ces éros/thanatos, et son rapport à moi reste émotionnellement celui qui a été rompu, deux fois.Volodia a écrit :votre Maman
Je m'étale pas ici par ce que ça répond à l'échange sur le sujet de ma présentation plutôt, mais aimer c'est éros. c'est un problème dans plein de cas. Quant c'est associé à thanatos par exemple, c'est dit plut haut _ moi j'imagine un bébé qui au lieu de prendre la partis de réaliser son existence propre, en toute indépendance, veut conserver la connexion intense à sa mère qu'il doit donc transformer en lui même, rendre comme une partie intégrante de son corps à lui, et dont il doit pour la maîtriser totalement anéantir son libre arbitre à elle _ et puis éros le lien, l'amour, peut aussi être pervertis, éloigné de la réalité, par la vie. Dans son cas de ma mère le lien affecté à moi est reste coincé dans le passé dans nos rupture.
Je me suis construit en moi, comme les autistes, a l’hôpital et la fois suivante, je peux penser sans les mots des autres, me rassurer seul, être "sécure" au milieux des bois en parfaite solitude comme jamais je ne pourrais l'être au milieux des gens.
Bref, relativement à ma mère ses rapports émotionnels la rebranchent au bébé qu'elle a perdu et que je ne suis plus. Là encore la communication émotionnelle est dysfonctionnante. Et pendant ce temps là sa rationalité est rongé par le coté thanatos de son maris, donc la communication rationnelle est pas toujours évidente non plus.
J'ai pas l'impression d'avoir évoqué de problème avec elle... m'enfin si ça se perçoit voilà la réponse.
J'ai fait un stage de 7 ans loin d'eux, je lui ai même demandé à elle de couper les ponts, pour faire le trie. Donc je comprend cet éloignement physique, j'avais plus de contacts pendant plusieurs années, hormis de vagues échanges téléphonique une fois tous les six moi environ, à leurs initiative.
Mais dans mon cas mes incompétence sociales associé à ma situation financière m'ont renvoyé dans leurs girons, ce que je n'ai accepté que pour aller au bout de cette démarche de compréhension de mes incompétences, et je crois que je suis effectivement entrain d'aboutir.
On mélange les sujets là, pas sûr qu'un éventuel lecteur puisse suivre sauf un
Modifié en dernier par manu le 13 avr. 2016, 09:30, modifié 1 fois.
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Re: changements brusques de comportement
Bon, ben là c'est top raccord avec le sujet, volodia a supprimé ces derniers messages et son compte après mon dernier message ...
Je ne sais pas si j'y suis pour quelque chose ou pas ... possible vus les sujets abordés ... mais j'aurais bien aimé le savoir.
Je vais apprendre a me méfier encore plus des impression de relative compréhension mutuelles.
Je ne sais pas si j'y suis pour quelque chose ou pas ... possible vus les sujets abordés ... mais j'aurais bien aimé le savoir.
Je vais apprendre a me méfier encore plus des impression de relative compréhension mutuelles.