TDAH

Forum de discussions sur l'autisme et les troubles associés
samoju
SAtedI, on continue ?
SAtedI, on continue ?
Messages : 543
Enregistré le : 27 juin 2005, 23:02

Message par samoju »

Réponse de yoyo " C'est variable "

Réponse de moi " jusqu à ce qu il soit rassuré par l explication de la situation "
Je rajoute que des fois ça suffit pas à ôter le sentiment de culpabilité.


nana
SAtedI pour toujours
SAtedI pour toujours
Messages : 3961
Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
Localisation : Europe
Contact :

reference: Rimland & (tdah) DYSLOGIE:

Message par nana »

Bonjour à tous,

j'adresse en particulier ce message à
- yoyo (chap.9),
- samoju,
- toni,
- u- b,
- ironman,
- deuxamours (chap.4),
- et à tous ceux qui se sentent concernés (dont moi).

Voici un moment de réflexion proposé par le Dr Bernard RIMLAND sur le sujet qu'a posé yoyo.
Selon les termes de B. Rimland il s'agit de dyslogie.

Pour élargir le débat, condidérez que même si les personnes autistes sont concernées au 1er chef, beaucoup de NTs sont frappés par des troubles du comportement et des difficultés à socialiser (dans le sens de se civiliser).

Pour une lecture au calme et complète je vous recommande le lien suivant:


http://biologieautisme.blogspot.com/200 ... mland.html

Dont voici un large extrait:

Le Dr Bernard Rimland est l’un des fondateurs du DAN et le fondateur de l’ARI (Autism Research Institute).
Psychologue, son fils a été diagnostiqué autiste dans les années 50 et il a écrit dans les années 60 « Infantile autism : the syndrome and its implications for a neural theory of behavior » qui a révolutionné à son époque la manière de voir l’autisme : la théorie de la « mère frigide » a été abandonnée pour considérer l’autisme comme un trouble neurologique.

Espérons que ce nouveau livre entrainera lui aussi une révolution.
Mais si l’on considère que les médecins français ont mis plus de 40 ans à comprendre que l’autisme n’était pas un problème psychologique, nous pouvons encore attendre longtemps…

Le livre ...parle ... principalement de troubles ...tels que les troubles de comportement ou de conduite, les troubles d’hyperactivité avec déficit d’attention, troubles des apprentissages, et aussi de troubles de la personnalité plus importants comme l’autisme ou la schizophrénie.

Le Dr Rimland donne un nom global à l’ensemble
de ces troubles : « the dyslogic syndrome », que l’on pourrait traduire par : la dyslogie. Ne parle-t-on pas de plus en plus de dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie ? Les médecins français utilisent même le terme de « dysharmonie » (au lieu de dire autisme de haut niveau ou asperger).

Rimland lui, invente un nouveau terme : la dyslogie, qui se réfère à toutes les personnes qui n’ont pas un comportement logique, donc surtout
à des troubles du comportement.

Le livre est divisé en 2 parties : l’épidémie de dyslogie et les responsables de la dyslogie.

Partie I : Epidémie de dyslogie

Chapitre 1 : Qu’est ce que la dyslogie ?

- Bernard Rimland a « inventé » le terme de dyslogie en 1975 suite au questionnement de son ami John Wacker qui écrivait alors un essai sur les troubles des apprentissages, et notait que de nombreux enfants qui avaient des problèmes en lecture, en math, en écriture avait aussi un problème plus sérieux : un problème de raisonnement logique.

Chapitre 2 : Les victimes de l’épidémie de dyslogie

- Rimland cite plusieurs recherches qui dénotent toute une détérioration du niveau scolaire des élèves, une augmentation des troubles des conduites dans les écoles, soulignée par de nombreux enseignants. Alors que le nombre des enfants autistes a augmenté radicalement ces dernières années, ce n’est pas la seule pathologie à avoir augmenté. Depuis les années cinquantes, le pourcentage d’enfants ayant un handicap physique ou mental ou des troubles des apprentissages est passé de 2% à 8%...
Environ 150 000 enfants de moins de 6 ans sont traités par des antipsychotiques ou de la ritaline !

Dans son livre de 1975 John Walker avait identifié plusieurs indice permettant de reconnaitre la dyslogie :"
(suis une longue liste intéressante à lire)...

Chapitre 3 : Pourquoi les interventions psychologiques ne peuvent pas soigner la dyslogie
...
Chapitre 4 : Pourquoi les drogues ne guérissent pas de la dyslogie
- ... Rimland analyse l’échec des traitements médicamenteux...

- Il n’incrimine pas l’utilisation de drogues en toutes circonstances, mais seulement l’abu de celles-ci, qui est évident aux états unis, et leur utilisation sans prendre les précautions nécessaire, comme « quick fix » miracle alors que cela ne l’est pas, et en occultant les dangers pourtant réels et contre indications que l’on ne prend pas la peine d’expliquer au patient ou aux parents de celui-ci.

Partie II : les responsables de la dyslogie

Chapitre 5 : La dyslogie alimentaire : pourquoi ce que mange votre enfant peut le rendre triste, fou ou violent
...
- Le Dr Rimland souligne aussi que si l’on conseille des apports moyens de nutriments quotidiens, ces conseils valent pour une personne « moyenne » mais en réalité selon les personnes les besoins en zinc peuvent varier de 1.2 à 11.4 microgrammes par centimètre cube de sang, les besoins en vitamine A peuvent varier du simple au décuple selon les individus, etc.
...
Il cite aussi le cas des intolérances alimentaires : quand certains aliments, bons pour la plupart des personnes, ont des effets négatifs sur d’autres comme les fraises, le lait, le blé etc.

Dans la partie « Alimentation et le cerveau du fétus » il cite également l’importance de l’alimentation de la mère dans le développement du cerveau du nourrisson, et son développement physique également. Le cas de l’acide folique...

Chapitre 6 : le cerveau contaminé : comment la toxicité de notre environnement influence la pensée de nos enfants.
...
- Il cite tous les produits toxiques auxquels nous pouvons être exposés :...
Les principaux dangers pour les cerveaux de nos enfants sont :
>Les modulateurs endocriniens : comme le biphenol A ou le phtalate, utilisé dans les plastiques. Ils sont liés aux cancers, malformations à la naissance, problèmes de fertilités, et changements dans le cerveau qui peuvent modifier nos comportements
>Pesticides : beaucoup sont des modulateurs endocriniens qui peuvent interférer avec l’acétylcholine, un des principaux neurotransmetteurs impliqués dans les apprentissages et la mémoire.
>L’alcool : il site le syndrome d’alcoolisme fétal qui a des conséquences désastreuses sur l’enfant.
>Le tabac : les femmes enceintes qui fument augmentent le risque d’hyperactivité, impulsivité, agression, délinquance, baisse de l’intelligence etc chez leur enfant
>Le plomb : principalement via l’eau, malgré les précautions prises ces dernières années
>Le mercure : via les vaccins, bien que le thimerosal soit interdit depuis 2002 dans les vaccins américains, il demeure dans le vaccin de la grippe
>Le cadmium : il site le cas de James Huberty qui a tué 21 personnes dans un
...
Chapitre 7 : La dyslogie causée par les médecins et autres traitements qui endommagent le cerveau

- Il cite les vaccins qui sont administrés de plus en plus taux et en nombres de plus en plus importants....
Il critique la surmédicalisation de la naissance...
Les ultrasonds, utilisés de plus en plus pendant la grossesse, ne sont pas sans risques.
Enfin il parle du rôle des antibiotiques dans le développement de pathologies comme l’autisme.

Chapitre 8 : Pourquoi AUCUN cas de dyslogie n’est sans espoir"
...(cite l'évolution des autistes: à lire)
"...médecine orthomoléculaire pour les troubles du comportement...

Chapitre 9 : un plan d’action pour en finir avec la dyslogie

- Il fait différentes recommandations aux parents, aux éducateurs et aux professionnels. Je ne citerai que le « plan d’action » pour les parents :
Trouver un docteur pratiquant une médecine naturelle..."
(à lire absoluement)
Nettoyer l’environnement de l’enfant : ...
Fournir une alimentation équilibrée et saine à l’enfant...
Etre sur que son enfant fasse du sport et ait des exercices physiques quotidiens, et ne soit pas tout le temps enfermé à l’intérieur

Si nécessaire faire une thérapie ABA ou cognitive, qui apprendra à l’enfant des stratégies pour faire face aux problèmes de la vie

Si l’on est enceinte...

En conclusion pour répondre à ceux qui rejetteraient ces approches sans même y réfléchir, il rappelle (entre autre) que :
>L’utilité du lithium en psychiatrie a été découvert en 1940 mais ignoré pendant plusieurs décennies
>Le médecin qui a découvert que la plupart des ulcers étaient dues à une infection bactérienne s’est vu refuser le droit de parler à des conventions médicales et a été évité par ses collègues – jusqu’à ce que des preuves irréfutables de la justesse sa théories soient apportées
...
Mon commentaire :
...aux Etats unis...le nombre d’obeses, surtout jeunes....
En France...
Bref, c’est reconnu comme un problème de santé majeur. On peut également faire admettre facilement qu’une alimentation déséquilibrée peut entrainer de la fatigue, un manque de tonus physique...
Mais lorsque l’on suggère que le chocolat par eg peut entrainer une baisse d’attention chez un enfant, on a toujours l’impression de passer pour un martien...
Pourquoi ? Pourquoi est-il si difficile d’admettre que les aliments ont un rôle non seulement pour notre bien être physique mais pour notre bien être mental ? Et que le changement drastique d’alimentation lors de ces 50 dernières années ne peut qu’avoir une influence sur notre cerveau ?
On admet aussi facilement que la pollution modifie l’équilibre écologique de la planète, qu’un polluant dans une rivière peut tuer des milliers de poisson. Et que donc en grande quantité, les polluants, les métaux lourds qui font désormais parti de notre vie quotidienne, peuvent avoir de graves conséquences sur notre santé. Mais pourquoi serait il absurde de penser que ces mêmes polluants et métaux lourds en quantités plus réduites peuvent aussi avoir de effets insidieux sur notre bien être physique comme mental ?"

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

Il s'agit du commentaire d'une personne tiers présentant le livre de B. Rimland.
Le Dr Rimland était, certes, un ponier et un grand homme pour le développement et pour une meilleure compréhension des personnes autistes (lequel exerçait aux US) , il n'en demeure pas moins que ces recherches datant des années 1950, 1975 ... peuvent être ajustées aux connaissances scientifiques d' aujourd'hui, en 2010. La base de la réflexion, la prescience, et la puissance de travail du Dr Rimland sont néanmoins intactes.

nana.


Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
nana
SAtedI pour toujours
SAtedI pour toujours
Messages : 3961
Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
Localisation : Europe
Contact :

relance: demande d'aide de yoyo sur TDAH

Message par nana »

Qui peut aider ? Je résume ce que yoyo cherche:

yoyo a dit:
"Apres avoir fait des recherches sur le TEDS et par ce biais lu des temoignages formidables, fait des rencontres formidable, je suis a la recherche d'aide pour mon TDAH.

Mon principal probleme c'est les phases impulsives ou je perd toute logique et ou mon entourage en patit. Apres evidement je m'en veux beaucoup et je me demande pourquoi j'ai fait ca."

samoju a ajouté:
"En fait Yoyo recherche des personnes impulsives qui ont réussit à travailler sur ce coté la du TDAH."

yoyo: "Pour l instant les médecins hésitent à lui redonner de la ritaline ( il en a pourtant eu pendant 5 ans , enfant).

Invariablement chez un TDAH l'acte impulsif est suivit d une période de dépressiation de la personne par elle-même."

En fait on m'a plus donne de Ritaline car a l'adolescance j'avais de grosses crises d'angoisses (heu ca n'a rien change mais bon il parait que ca accentue l'angoisse)

Maintenant je soigne cette angoisse avec de l'Atarax (d'ou l'hesitation des toubib a me redonner de la ritaline), mais bon ca n'empeche malheureusement pas les actes impulsifs et les periodes "down" qui suivent apres, malgres que je sais que c'est pas ma faute, mais bon ca ne m'empeche pas de m'en vouloir apres.

J'ai vu sur les sites TDAH qu'il fallait eviter ces periodes down mais le soucis c'est que [/b]je ne sais comment faire c'est aussi incontrolable que l'impulsivite qui a precede...[/b]"

Descrition d'une [/b]crise[/b] par yoyo:
"voila oui ca pete en principe quand je suis en periode plateau on va dire, par contre je ne sais quand et ou ca va peter, ca peut tres bien redescendre et ne pas avoir lieu."

nana


Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
Répondre