Quand cette vague arrive,je ne peux malheuresement pas,à partir d'un certain moment,me contenir.Je suis donc très expressif.
Dans l'approche psychanalytique traditionnelle,c'est ce qu'on cherche à éliminer chez les patients:on fait plutot abstraction de l'évenement,le souvenir,leur conjugaison qui ont déclenché la vague de tristesse,d'empathie ou même de rage.On va même jusqu'a tout à faire pour m'obliger à cesser d'être expressif,arréter de les exprimerd e manière trop vive,car ce n'est pas bon.
De la bêtise dans toute sa splendeur.Je me souviens même quand ces épisodes m'ont arriver,de réussir à focaliser mon esprit,mon attention sur autre chose,et donc que la vague s'en aille.C'est plutot positif même preuve d'une certaine force,résistance psychologique.Alors pourquoi ne pas l'avoir développé?
J'ai essayé.Hélas en face,les autres réagissent pas pareil.J'en ai vu en faire tout un fromage alors que bon,c'était clair,j'avais compris,c'était inutile de passe plus d'une minute à lancer ses vipères,ect,alors que je l'avais enregistré,mis dans le bon dossier,j'étais simplement passé à autre chose.
Et donc ca a remué le couteau dans la plaie car ce genre de processus fait très très mal.Il faudrait être une machine pour ne pas être affecté à un énième revirement psychologique,emotionelle.
D'ailleurs en droit,ca peut être tout à fait assimilé à un pretium doloris(le prix de la douleur) et en théorie c'est recevable devant un tribunal.Concrètement je n'ai jamais vu aucun juriste,aucun avocat,aucun juge à s'attacher aux désastres humains de cette forme de maltraitance.Sous sa forme humaine,elle échappe,elle est pas vraiment mateérialisé,même si les conséquences sont significatives et mesurables.
Dans de nombreux cas j'ai brandit la menace de la justice,du tribunal,de la plainte,d'aller faire un procès.Mais que neuni.Pour certains de ces gens,ce qu'ils vous infligent n'est pas mal,la victime n'existe pas.Si vous réagissez comme vous avez réagi,c'est forcement de votre faute.Toujours cette inquisition,dans le même esprit que l'application de l'ordonnance de villerêt cooteret par françois 1er ou instituait la torture comme moyen de faire avouer.
Chez moi ca m'a bien fait pleurer.Pas que le fait que mon élan d'aller mieux soit détruit.C'était aussi le fait d'avoir de mon propre chef gâcher une chance,et donc finallement d'être autant mal considéré.
Y'a eut aussi quand j'arrivais pas à faire preuve de concentration,me tromper systématiquement sur des petites choses.
Je m'en suis même repentit d'ailleurs,faute de psy sous la main.
Tout à l'heure,en plein sur ma fiscalité,je revoyais ces histoires de déductibilité de TVA.Le genre de chapitres ou on va nous enquiquinner avec des petits détails.C'était pas sur les règles impératives générales que ca coincait mais sur des petites indications.En fait le point de départ c'est que j'ai verser des larmes.Parce que j'étais ému.Emu qu'encore une fois j'arrive à me cocnentrer,que ce soit limpide.Que j'usais de mes souvenirs dans ce sens.J'ai pu en faire abstraction.Et puis non,la vague de tristesse est quand même revenu.Mal de gorge,larmes qui coulent mais pas de sanglots.
J'avais hésité à venir en parler,ou ne pas en parler car je voulais pas me faire déconcentrer comme ça,j'avais envie d'en faire abstraction.Et puis c'est trop puissant pour que je n'en parle pas.Du moins ici.
Si j'avais mis l'affaire sur doctissimo,je crois bien que ca m'aurait davantage tué que libéré.
Avant rien que pour ça,j'aurais été fondre en larmes dans les bras de ma mère,ect....
J'aurais été incapable d'expliquer le pourquoi de ma démarche,pourquoi donc je me suis mis à pleurer si vivement.
Aujourd'hui j'arrive à me retenir d'éclater en sanglots,pas versé de larmes,ni a avoir la voix enroué par tristesse.
Et je sais que je vais devoir trouver un moyen que ca m'arrive pas en entreprise.Si j'arrive pas à empêcher que d'autres s'en rendent compte et soit cap de remuer le couteau dans la plaie,j'ose même pas imaginer les conséquences....
