Bonjour,
Je me pose depuis quelques années quelques questions à propos des TED, et plus particulièrement la possibilité que j'y soit sujet.
Je n'ai jamais été très sociable, bien au contraire, ça ne m'a jamais vraiment posé de problème en général: je me trouvais toujours dans le milieu scolaire un cercle très réduit (2-3 personnes) avec qui j'étais très proche. Mais voilà, depuis 3 ans, à mon entrée dans le supérieur, je me suis dis qu'il fallait changer ça. Pour connaître un peu des gens et parce que le corps de métier auquel je me destinais nécessitait d'avoir un relationnel et des relations.
Mais ces trois ans passés, je constate un échec. Certes, à me pousser à sortir, à voir des gens, j'ai vu apparaître quelques 'astuces' je dirais, pour nouer des liens. Mais voilà, devant la plupart des gens, je reste muet. Je n'ai rien à leur dire, je ne sais pas communiquer.
Il m'arrive encore d'arriver dans des situations ou je me retrouve à agir de manière semi-automatique quand je dialogue avec des gens, où, après coup, je ne me souviens plus très bien de ce qui viens de ce passer, même un minute après (genre quand je dois faire un exposé formel à plusieurs personnes, que je suis dans un situation inattendue).
À l'époque ou je me satisfaisais de mon caractère peu sociable, ou je m'en fichais des gens, on peu presque dire ça, ça ne me posait pas problème. Mais alors que je fais des efforts, pourquoi en suis-je encore là?
Tout cela me pousse donc vers les TED. Tombant régulièrement depuis des années sur des articles en traitant, le soupçon que j'ai quand à la possibilité que j'ai d'être touché par cela n'est pas nouveau.
J'éprouve maintenant le besoin de savoir si ça peut être effectivement ça. si c'est d'origine neurologique (j'ai cru comprendre que les TED pouvait y trouver leur source), ou que c'est quelque chose d'autre dans mon vécu, ou un manque, et que le problème serait plus de l'ordre de la psychanalyse ou que sais-je encore.
Bref, j'ai besoin de faire à nouveau quelque chose face à cette situation. Je suis sur Paris, que puis-je consulter, qui peux m'aider/m'accompagner dans ces démarches? Y'a t'il un moyen d'écarter facilement l'hypothèse TED?
Suis-je touché par un TED? Comment en être certain?
Je répond un peu tard, mais je me suis trouvé dans le cas difficile ( ) de l'étudiant trop facilement admissible partout, j'ai donc passé un nombre conséquent de concours/entretiens ces derniers jours (et ça continue).
Pour ce qui est de cet "effet Barnum", je l'ai envisagé. Je n'avais rien lu là-dessus, mais je ne suis pas venu me poser comme "l'autiste qui doit être diagnostique", il s'agit plutôt d'évacuer un doute que j'ai depuis quelques années, et donc de me renseigner sur la procédure à suivre...
Pour la "pauvre estime de soi", j'ai aussi envisagé la chose. Bon, "pauvre estime de soi" n'est peut-être pas le terme le plus judicieux étant donné que j'ai au contraire une estime de moi-même assez haute (et de bonnes raisons de l'avoir àmha). Le problème serait peut-être plutôt de "confiance en soi" (ce qui est une forme de mésestime pourrait-on dire) dans le cadre de relations sociales, étant donné que j'ai très longtemps très peu habitué (pour ne pas dire allergique) à en avoir. Et en facteur aggravant éventuellement le fait que j'évolue dans un milieu (études/professionnel) relativement incertain et relatif dans lequel on se pose forcément beaucoup de questions.
Je prend note pour le psychiatre, mais je me demande s'il y a des biais d'obtenir des "bonnes adresses", par exemple via des associations localisées, s'il y a des critères, etc...?
Au fil de mes lectures j'avais lu des choses sur l'hôpital Robert Debré à Paris et un CHU à Créteil, je ne sais pas si c'est préférable ou non?
Merci en tout cas de cette première réponse
Pour ce qui est de cet "effet Barnum", je l'ai envisagé. Je n'avais rien lu là-dessus, mais je ne suis pas venu me poser comme "l'autiste qui doit être diagnostique", il s'agit plutôt d'évacuer un doute que j'ai depuis quelques années, et donc de me renseigner sur la procédure à suivre...
Pour la "pauvre estime de soi", j'ai aussi envisagé la chose. Bon, "pauvre estime de soi" n'est peut-être pas le terme le plus judicieux étant donné que j'ai au contraire une estime de moi-même assez haute (et de bonnes raisons de l'avoir àmha). Le problème serait peut-être plutôt de "confiance en soi" (ce qui est une forme de mésestime pourrait-on dire) dans le cadre de relations sociales, étant donné que j'ai très longtemps très peu habitué (pour ne pas dire allergique) à en avoir. Et en facteur aggravant éventuellement le fait que j'évolue dans un milieu (études/professionnel) relativement incertain et relatif dans lequel on se pose forcément beaucoup de questions.
Je prend note pour le psychiatre, mais je me demande s'il y a des biais d'obtenir des "bonnes adresses", par exemple via des associations localisées, s'il y a des critères, etc...?
Au fil de mes lectures j'avais lu des choses sur l'hôpital Robert Debré à Paris et un CHU à Créteil, je ne sais pas si c'est préférable ou non?
Merci en tout cas de cette première réponse