il dit qu'il veut mourir

[0z0ne]

Et il y va lui chez le psy ? Parce que plutôt que de mettre sur la sellette, là il y aurait du boulot, non ?

[deuxamours]

non et je pense pas qu'il irait, par contre moi je compte bien y aller. J'ai demandé au dc qui suit mon fils mais il a refusé, il ne suit qu'un membre d'une famille à la fois, ce qui paraît logique ... Faudrait que j'en trouve un autre, il m'a conseillé une consoeur, on verra ...

[0z0ne]

Oui ben ma fille (si je peux me permettre ), s'il y a quelqu'un à cadrer, le voilà.
Vous m'émerveillez vous les femmes. Vous tournez dans tous les sens, vous bossez seules comme des malades donc si quelque chose se passe mal, c'est de votre faute. Facile.

Il me semble que M. a un problème relationnel. Tiens, tiens. Quelle est l'origine du mal ?
Ces messieurs, père et fils ne me semblent pas très différents. Tu n'as peut être pas un TED à la maison, mais deux.

Il FAUT que tu l'amènes en thérapie de couple. Et qu'à partir de là il comprenne que ou il se bouge les fesses ou le couple n'a aucune chance à terme. Il faut qu'il se trouve un psy, lui aussi, et si ça tombe, il a aussi à se faire diagnostiquer à Robert Debré. Ça tombe bien, ils diagnostiquent également les adultes.

Tu vas devoir engager une partie de bras de fer pas possible, mais c'est autant pour ton couple (M. et Mme) que pour ton enfant. Tu te bas seule pour les trois et c'est ça qui ne va pas. Il faut mettre à plat la problématique, te permettre de souffler, et faire s'investir un peu les deux autres. Quand le problème sera bien compris par chacun, alors les choses deviendront possibles.

Ceci dit, ce n'est que mon avis, mais je le partage.

[Noémie]

Bonjour Deuxamours,


Je pense bien comprendre ce que vous décrivez sur les souffrances de votre fils. Je vois deux aspects.


Premièrement, je crois que votre enfant est excessivement perfectionniste. Il n'accepte pas de se tromper et vise toujours la perfection. De plus, je pense qu'il conclue que tout est mal dès tout n'est pas parfait. Par exemple, louper un seul mot dans une poésie n'est pas la fin du monde. D'une part, je pense qu'il a besoin apprendre à considérer les erreurs comme un apprentissage, et non pas comme un échec. D'autre part, je crois aussi qu'il a besoin de prendre conscience que la perfection n'existe pas, puisque tout le monde fait des erreurs et qu'il n'a personne de parfait. Donc, je vous conseille de l'encourager à se donner le droit à l'erreur.

Deuxièmement, je pense qu’il est en apprentissage dans la nuance des mots et des expressions verbales. Moi aussi, j’ai vécu ce même problème. Il y a déjà eu certains mots et certaines expressions qui dérangeaient et que je ne digérais pas, comme par exemple : manque de capacité et manque d’autonomie. Maintenant, j’ai compris qu’un mot ou une expression peut avoir plusieurs significations et que la définition peut varier dans différents contextes. De plus, je comprends qu’on manque tous de capacités et d’autonomie sur certains aspects. Je crois qu’il devra faire de même avec le mot «handicapé». Vous faîtes bien de lui faire comprendre qu’on est tous handicapé sur certains points. Ce que je comprends dans ce que vous dites, c’est que tout le monde a des limites. De plus, j’aimerais ajouter d'autres nuances du mot «handicapé». Le fait d’être minoritaire, comme par exemple d’être autiste dans un monde de non-autiste, est souvent handicapant pour une personne différente, puisque cela demande beaucoup d’efforts d’adaptation. Aussi, le terme «handicapé» peut tout simplement signifier «différent», puisqu’un handicap, c’est toujours sous forme de comparaison à une norme, c’est-à-dire à une majorité.

J’espère que cela peut vous outiller à aider votre fils dans son cheminement.



Noémie

[Urban Shaman]

Sur le côté perfectioniste, trop s'en faire, etc....à la danse, me concernant on me fait, à l'âge adulte, encore le reproche Trop vouloir bien faire, pas savoir se laissé aller, pas être "naturel", etc.... comme quoi.

[Inconnu992]

Quand j'étais plus jeune,je disais mourir quand vraiment j'en avais assez ,j'étais acculé.Acculé par l'échec scolaire,le rejet de mon fonctionnement par les autres malgré mes efforts,le rejet de la part des adultes,leur refus de reconnaître mes situations de détresse et mes revendications pour plus de dignité.

Mourir c'était pour moi disparaître en ne souffrant plus.

Voilà ce qu'était la mort ,sa représentation.

[canada411]

Bonjour à tous, me revoilà avec mes questions existancielles, ici je trouve toujours de "bonnes" réponses alors ...

J'en ai déjà parlé je crois, mon fils (9 ans et demi, AHN) dit qu'il veut mourir depuis plusieurs semaines. Ca s'était calmé un peu et voilà qu'hier je vais le chercher à l'école, il était dans tous ses étâts et pleurait parce qu'il a loupé UN mot dans une poésie, en gros ça donne ça dans la voiture au retour :
*Mon Dieu tuez moi, cette vie ne vaut pas le coup, je préfère mourir pour ne plus penser.
*Mais pourquoi je suis handicapé, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?? (ce mot "handicapé il ne le digère pas)
*Maman tu m'as crée alors tu peux me tuer, tu seras tranquille sans moi, si tu m'aimes tue moi.
*Je fais tout pour être viré de l'école et ça n'arrive pas, (en gros je pense qu'il souffre d'être traité avec plus de compréhension, enfin si j'ai bien compris)
*Je ne suis qu'une "saloperie d'handicapé" ect ect ect

Depuis qq temps j'ai pris le parti de lui dire que handicapé n'est qu'un mot, qu'on l'est tous sur certains points, qu'il sait faire plein de choses, que s'il décide de le dire aux autres il peut mais qu'il n'est pas obligé puisque ça ne se voit pas. On dirait que plus je minimise plus ça l'ennerve, je sais plus quelle attitude adopter.

J'ai tel à son psy hier qui a proposé de lui parler au tel entre deux consults. Mon fils ne voulait pas et le psy a dit ben moi je veux, c'est pas lui qui commande. Du coup je l'ai forçé à l'écouter en collant le tel à son oreille. Il lui a jute dit qu'ils en parleraient mercredi, que ça ne servaient à rien de venir s'il ne se confie pas. A moi il m'a dit de ne pas montrer trop d'émotivité, que c'était normal d'avoir des hauts et des bas et qu'il fallait le temps qu'il digère le fait qu'il est différent. Ca me fait du bien les gens qui me rappellent que c'est pas mon fils qui dirige

Il y a qq jours une copine m'a dit que je lui avais peut être parlé trop tôt de sa différence (il avait environ 6 ans) mais moi ça me paraît abbérant : d'une part il me posait des questions (pourquoi je suis en Belgique à l'école?) et d'autres parts il sagit quand même de sa vie, il a le droit de savoir. Mais elle m'a mis le doute, il n'était peut être pas prêt ...

Que pensez vous de tout ça, que dois je faire pour que mon fils digère ? Merci d'avance

FRANCHEMENT!!! je vais etre raide mais pense tu vraiment que tu vas l'aider en le traitant d'handicapé??

si tu veut qu'il sorte de son délire, faudrais ptet donner une chance de pas le rabaisser en plus

maudit que ya du progres a faire du coté de la france, les autiste sont malheureusement vu comme des personnes deficientes si c'est pas pire

[Urban Shaman]

maudit que ya du progres a faire du coté de la france, les autiste sont malheureusement vu comme des personnes deficientes si c'est pas pire

D'un autre côté c'est en partie ce qu'on est: déficient. Faut pas se mentir.
Quand tu es autiste tu es un handicapé social. Hé oui........et ce ne sont pas les situations qui manquent pour le rappeller

[0z0ne]

Mmm… Déficit social, handicap social… Comment pourrait-on dire autrement pour inclure d'autres catégories de personnes discriminées telles que les femmes au boulot ou en politique, les immigrés, les seniors ?

[canada411]

handicapé car tu n'as pas la meme facon de penser et de fonctionner que le reste du monde?

dun coup parti, est-ce que les femmes, les homosexuels et les asiatiques sont des handicapés?(et oui, au Japon, ils ont une culture tres TED, mais en fait, je devrais parler de tout les immigrants ayant besoin d'adaptation)