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explications
Posté : 10 avr. 2010, 03:53
par nana
sans exemple, je ne peux pa scomprendre ce que tu veux dire dans la démonstration précédente: c'est trop théorique /abstrait pour mon cerveau.
Te sers tu de cette théorie dans la vie?
Si oui, que t'apporte t-elle?
nana
Posté : 10 avr. 2010, 10:43
par samoju
Si j ai bien compris ça doit être cela avec un exemple comme " apprendre à faire du vélo "
1) L'incompétence inconsciente
tu ne sais pas faire du vélo mais tu n en sais rien
2) L'incompétence consciente
tu observes chaques données qu il te faut pour pouvoir faire du vélo
3) La compétence consciente
tu pratiques concrètement le vélo en métant en application les données que tu as observé
4) La compétence inconsciente.
Cela devient un automatisme et tu sais faire du vélo sans devoir réfléchir à chaque geste
Dans mes recherches au niveau neurologique et cognitif j ai trouvé ce que décrit Noémie dans les processus de mémorisation.
Toute habileté qu'on développe en franchissant les phases du développement d'une compétence, on n'en a pas besoin de les utiliser dans tous les contextes, ni aux mêmes intensités.
C'est ce que j appelle souvent l hypergénéralisation .
Il faut apprendre à définir le contexte au départ pour éviter de soit hypergénéraliser ( reproduire la même action dans tous les contextes ) soit ne pas généraliser ( réduire l action au seul contexte observé en détail ).
Dans le cas précis du vélo ce serait :
Défintion du contexte :
1 Le vélo est à moi ou pas ?
2 ou suis-je ?
3 y a t il du danger ?
4 Combien de temps ai-je ?
= je peux faire du vélo avec mon vélo librement dans le temps définit dans un endroit sans danger .
Dans un autre contexte l utulisation de la compétence pourra être différente
Posté : 11 avr. 2010, 01:31
par Noémie
Bonjour Samoju,
Tu as très bien expliqué dans tes mots les quatre premières étapes de l'apprentissage à l'aide de l'exemple d'apprendre à faire du vélo.
La cinquième étape de l'apprentissage que j'ai ajouté, je ne suis pas sûre que tu l'aies tout à fait compris. Par contre, je suis arrivée à interpréter ce que tu entends par hypergénéralisation . Pour moi, la généralisation normale est la capacité d'appliquer un concept dans plusieurs situations qu'on a besoin de s'en servir. L'hypergénéralisation serait d'appliquer un concept dans tous les contextes au même niveau, y compris ceux qu'on n'a pas besoin de s'en servir. Si je reprends ton exemple d'apprendre à faire du vélo, si tu appliques, dans tous les contextes, à 100% les habiletés que tu as développé en faisant de la bicyclette, tu hypergénéralisais.
Noémie
Posté : 11 avr. 2010, 02:01
par Johanne
Super intéressant
!!!!
Ce que je comprends de la 5e étape; à partir d'un contexte X, je peux décider de rester dans :
1) l'incompétence consciente;
2) la compétence consciente;
3) la compétence inconsciente.
Je n'ai pas à me donner à fond dans tout. Je choisis les domaines dans lesquels je veux atteindre les niveaux 1-2 ou 3. Pis c'est tout à fait correct, de rester dans l'incompétence inconsciente aussi.
Il faut canaliser nos énergies pour s'investir dans ce qui est important pour nous.
Bye !
Johanne
Posté : 11 avr. 2010, 02:41
par canada411
je suis beaucoup dans la competence inconsciante on dirais, ya ben des chose que je fais mais que j'ai de la misère a expliquer, exemple, faire du velo, pas besoin de penser ca se fait seul, jouer au nintendo, je suis capable, mais j'ai de la misere a expliquer a quelq'un sur quel bouton peser a moin d'avoir la manette dans les mains pour que je regarde sur quoi moi je pese pour faire l'action, quand je répare des appareils, je peux dire ce que j'ai fait mais faut vraiment que je me creuse la tete pour expliquer comment j'ai fait
faut dire que j'ai une facon d'apprendre assez particuliere aussi
Posté : 11 avr. 2010, 05:13
par Noémie
Bonjour Johanne,
Je vais expliquer comment je perçois le processus d'apprentissage. Le premier est l’incompétence inconsciente. On ne sait pas qu’on ne sait pas. On ramasse des nouvelles connaissances et on passe au deuxième niveau qui est l’incompétence consciente. Maintenant, on sait qu’on ne sait pas. Ensuite, la prochaine étape est d’intégrer les connaissances qu’on a recueillies. Après avoir réussi à les appliquer pour une première fois, on passe au troisième niveau qui est la compétence consciente. Enfin, on développe des automatismes et on passe au quatrième niveau qui est la compétence inconsciente. On applique un concept sans toujours y porter attention. Après, on passe à la cinquième étape qui est de déterminer les contextes qu’on a besoin d’appliquer les concepts acquis et à quel intensité les utiliser.
Au fond, on peut avoir une compétence sans l’utiliser dans un tel contexte. C’est comme si on avait un ingrédient dans le garde-manger qu’on n’utilise pas pour une telle recette du fait qu’on n’a pas besoin de s’en servir. Quand on utilise une capacité qu’on a à une telle intensité ou à un tel pourcentage, c’est comme si on utilisait une certaine quantité d’un ingrédient qu’on a besoin de se servir pour une telle recette. Quand on ne possède pas une compétence, c’est comme si l’ingrédient n’était pas là. Quand on développe une compétence qu’on n’a pas, c’est comme si on achetait à l’épicerie un ingrédient qui serait utile. Quand on franchit les quatre premières étapes du processus d’apprentissage, c’est comme faire l’épicerie des compétences.
Pour expliquer clairement la cinquième étape du processus d’apprentissage, je vais reprendre l’exemple que je t’avais donné sur les compétences qu’un adulte doit développer et donner des situations qu’on doit les appliquer.
Situation d’anxiété : 20% de maturité
40% de l’équilibre tête-cœur(20% de gestion des émotions et 20% de gestion de la cognition)
40% de l’équilibre interne-externe (20% de gestion interne et 20% de gestion externe)
Arriver à un but : 25% de l’équilibre entre le doute et la confiance
25% de volonté
25% de jugement
25% de sagesse
Faire une erreur : 12,5% de l’équilibre entre le doute et la confiance
12,5% de la conscience des choix et de leur impact
12,5% de l’aptitude à assumer ses choix
12,5% d’attention à la gamme d’émotions possible
12,5% de l’aptitude à distinguer le bien et le mal
12,5% de la capacité à être redevable de ses comportements dans ses pensées et dans ses actions
25% de la capacité d’être responsable et à assumer ses responsabilités