Re: que feriez vous ?
Posté : 01 juin 2011, 10:23
Mon fils aussi prend du Risperdal.
Je ne suis pas pharmacien, encore moins médecin, je suis juste son père.
Mais je comprends facilement une chose : en grandissant, un enfant prend du poids, du volume. Les doses médicamenteuses sont alors plus diluées si on ne les augmente pas progressivement.
L'augmentation de posologie (quel que soit le médicament) me semble donc une chose normale en vieillissant. Bien-sûr, au delà d'un certain âge, à moins que le patient prenne du poids, l'augmentation ne se justifie plus.
Qu'est ce que c'est que le Risperdal ?
C'est un médicament qui réduit les angoisses, les prises de tête genre : je n'arrive plus à dormir car je suis envahi par mes pensées toute la nuit, et ce que Emmanuel nomme les "vues de l'esprit".
Ces vues de l'esprit, je les comprends comme un trop grand travail intellectuel. Comme quelque chose qui envahi, qu'on retourne dans tellement de sens divers qu'au final on peut choisir une mauvaise direction dont peut résulter un problème comportemental.
Les autres prises de tête pourraient très bien mener à ce qui est perçu comme la fameuse psychose décriée. Encore une fois je ne suis pas psy, juste père, je crois que ces écarts de pensée peuvent être le résultat d'un accident de parcours de la pensée lors d'une prise de tête. L'esprit peut déraper en dehors des limites acceptées socialement, voire carrément mener à une hallucination.
Mon fils a eu une très mauvaise période à l'école du point de vue comportemental. La directrice de l'école, spécialisée et logopède (orthophoniste), m'a conseillé une psy comportementaliste. Celle-ci a très bien fait avancer mon fiston, autant grâce à des exercices mentaux (mise en situation "énervante" afin d'en débattre et de corriger la compréhension du problème), mais aussi grâce à son conseil au psychiatre prescripteur d'augmenter la dose.
De 3 mg on est passé à 4,5 mg (le fiston fait environ 1,90 m à 15 ans) en deux prises. La prise de 3 mg se fait avant d'aller dormir, la deuxième le matin au petit déjeuner.
Les problèmes comportementaux ont très bien évolué en à peine 3 mois.
Pourtant au départ, ma position était celle-ci : je n'ai pas envie qu'on gave mon fils de tranquillisants pour avoir la paix.
Je crois qu'elle était fausse en ce sens que c'est à lui qu'on apportait la paix. Et c'est ça qui compte.
Pour ce qui est de son côté "psychotique", je dois admettre que la prise du Risperdal lui a permis d'en sortir. Il a rapidement cessé de dessiner des paysages enflammés, illustration de son feu intérieur. Au delà de ça, je considère que ce qui participe encore à ce côté "bizarre" sont des traits de personnalité pas du tout dangereux, totalement admissibles pour la vie en communauté. Un droit à être soi-même.
On parle souvent de l'effet secondaire de la prise de poids. Ben mon fiston est mince. En cas de prise de poids inquiétant, il faudrait demander d'envisager un médicament de substitution. Ça existe.
Je ne suis pas pharmacien, encore moins médecin, je suis juste son père.
Mais je comprends facilement une chose : en grandissant, un enfant prend du poids, du volume. Les doses médicamenteuses sont alors plus diluées si on ne les augmente pas progressivement.
L'augmentation de posologie (quel que soit le médicament) me semble donc une chose normale en vieillissant. Bien-sûr, au delà d'un certain âge, à moins que le patient prenne du poids, l'augmentation ne se justifie plus.
Qu'est ce que c'est que le Risperdal ?
C'est un médicament qui réduit les angoisses, les prises de tête genre : je n'arrive plus à dormir car je suis envahi par mes pensées toute la nuit, et ce que Emmanuel nomme les "vues de l'esprit".
Ces vues de l'esprit, je les comprends comme un trop grand travail intellectuel. Comme quelque chose qui envahi, qu'on retourne dans tellement de sens divers qu'au final on peut choisir une mauvaise direction dont peut résulter un problème comportemental.
Les autres prises de tête pourraient très bien mener à ce qui est perçu comme la fameuse psychose décriée. Encore une fois je ne suis pas psy, juste père, je crois que ces écarts de pensée peuvent être le résultat d'un accident de parcours de la pensée lors d'une prise de tête. L'esprit peut déraper en dehors des limites acceptées socialement, voire carrément mener à une hallucination.
Mon fils a eu une très mauvaise période à l'école du point de vue comportemental. La directrice de l'école, spécialisée et logopède (orthophoniste), m'a conseillé une psy comportementaliste. Celle-ci a très bien fait avancer mon fiston, autant grâce à des exercices mentaux (mise en situation "énervante" afin d'en débattre et de corriger la compréhension du problème), mais aussi grâce à son conseil au psychiatre prescripteur d'augmenter la dose.
De 3 mg on est passé à 4,5 mg (le fiston fait environ 1,90 m à 15 ans) en deux prises. La prise de 3 mg se fait avant d'aller dormir, la deuxième le matin au petit déjeuner.
Les problèmes comportementaux ont très bien évolué en à peine 3 mois.
Pourtant au départ, ma position était celle-ci : je n'ai pas envie qu'on gave mon fils de tranquillisants pour avoir la paix.
Je crois qu'elle était fausse en ce sens que c'est à lui qu'on apportait la paix. Et c'est ça qui compte.
Pour ce qui est de son côté "psychotique", je dois admettre que la prise du Risperdal lui a permis d'en sortir. Il a rapidement cessé de dessiner des paysages enflammés, illustration de son feu intérieur. Au delà de ça, je considère que ce qui participe encore à ce côté "bizarre" sont des traits de personnalité pas du tout dangereux, totalement admissibles pour la vie en communauté. Un droit à être soi-même.
On parle souvent de l'effet secondaire de la prise de poids. Ben mon fiston est mince. En cas de prise de poids inquiétant, il faudrait demander d'envisager un médicament de substitution. Ça existe.