Faut il en rire ou en pleurer ; )

[Toni]

Pour l'oral de Français j'ai eu 12/20 et 8/20 pour l'écrit.
J'ai eu le bac S avec 10,03/20 de moyenne et le DUT avec 10,04/20 de moyenne. J'étais classé comme intello mais je n'étais qu'un élève moyen.
Sinon je pense un peu comme updating-boy.
Maintenant les dictées ratées, j'en ai aligné un paquet. Bah avec le temps on en rigole ... Je me rappelle aussi les majors de promo, souvent des filles nts inclus bobos. Ma scolarité m'a permis au moins de savoir avec qui je ne voulais surtout pas vivre. Mais comme updating-boy l'a dit, je faisais au mieux.

[nana]

J'ai 42 ans très bientôt.

L'école?
J'étais bonne élève jusqu'à la 6ème. Ensuite, lente dégringolade et je dirais dégradation nette en français. Aujourd'hui, je sais que je vivais dans la peur de certaines situations (parler en public, être intérrogée sur une leçon, faire du calcul mental).
Une chose m'enrage: que j'ai pu restée sur un banc d'école pendant autant d'années et simuler que ça allait. Au final, je suis incapable de faire une synthèse et sans capacité à synthétiser pas d'organisation des idées possibles donc stagnation socio-économique!
L'autre chose est que je n'ai jamais été orientée sérieusement, j'ai tout simplement suivi passivement le cours du fleuve...

J'ai rompu et quitté chaque fois (2) que j'étais face à mes limites lesquelles étaient non détectées ni avouées par moi-même.

Conclusion: le pire ce n'est pas d'être mauvais mais
1. de faire et de ne pas comprendre pourquoi on a raté (comme dit kikuta) parce qu'on se sent impuissant,
2. de développer des stratégies de comportements qui cachent les vraies difficultés lesquelles finissent non détectées puis que l'on porte comme un fardeau jusqu'au jour où ça nous pête à la figure.

La seule période heureuse , à part la petite école, où j'ai été en phase fut mon année sabbathico-studieuse (en tant qu'au pair) en Angleterre. D'ailleurs, ça a payé: je n'avais pas le niveau pour viser le Cambridge Proficiency In English et je l'ai eu en 9 mois! C'était un défi enrichissant , "empowering", où j'ai eu découvert les autres (allemands, autrichiens, anglais, français).

Sinon, en repensant aux cours de français, je n'ai pas envie d'en rire!
Heureusement, qu'aujourd'hui j'aime les mots, jouer avec et les littératures même si je suis ignarde en littérature!

C'est bête à dire mais quand le prof était concerné ou bon j'aimais le cours voir je pouvais être bonne mais quand il ne l'était pas c'était n'importe quoi!

nana

[canada411]

En français jetais bon côté ortographe et tout, mais quand il était question d'écrire des textes, ça partais souvent en HS

Moi c'est les maths mon gros problème, j'en suis encore au début du primaire, même que pour lire une horloge a aiguille, je dois compter les lignes des minutes, ça me prend du temps

[nana]

En français jetais bon côté ortographe et tout, mais quand il était question d'écrire des textes, ça partais souvent en HS

Moi c'est les maths mon gros problème, j'en suis encore au début du primaire, même que pour lire une horloge a aiguille, je dois compter les lignes des minutes, ça me prend du temps

Graphiquement tu es top, le pirate!

nana

[Inconnu992]

Ce que tu dit nana est juste.

Maintenant es ce que tes stratégies de comportement pour nier tes difficultés ont elles disparues?$

Es ce que quelq'un s'en est rendu compte?

Toujours est il que j'ai connu et que je connaît encore des comportement de nilhisme de difficultés.

Je pense(c'est pas la vérité hein) que le facteur sociologique joue,c'est à dire que selon comment les personnes réagissent on fait pareil.Je pense que ce qui a été et est encore fatal,c'est de cotoyer des gens qui justement s'en fichent de leur difficultés,les mettent de côté et oublient.

Enfin je reconnaît que c'est très difficile à vivre:D'abord de passer aux yeux des gens pour un raté,ensuite de montrer au professeur qu'on sait pas faire malgré tant d'ehures d'enseignement.Enfin pour soi,parce que peut être qu'on s'est planté dans le choix de son cursus.


J'ai une soeur plus ou moins pareil qui arrive à faire un semblant de vie,fait tout pour faire abstraction de ces problèmes et se trouve dès fois dans des phases durs,brutalement confronté au problème.Comme elle dit elle veut pas que ce soit un poids,elelv eut vivre.

C'est un vraie problème générationel,ça,que sa propre misère doit être nié,sous prétexte qu'on ne peut la changer,que c'est une perte de temps.Et puis après ce sera le même genre de personne à se lamenter devant un psy,après avoir refuser de prendre la chance d'atténuer ses diffiucltés.


Qui me lira verra.

[nana]

Cher U - B,

Comment savoir si toutes mes stratégies pour nier et calfeutrer mes réelles difficultés ont disparu? Je crois qu'il faut une vie entière pour désapprendre les faussetés que l'on a automatiquement apprises pour se protéger.
Moi j'ai de la chance car un beau jour j'ai crashé et j'ai tout perdu sauf la vie! Rien de tel pour se réveiller et re-partir doucement à zéro en collant à tout ce qui n'est pas mensonge, à ce qui est bon, à ce qu'on aime vraiment ou à ce qu'on veut finalement.

J'avoue que se débarrasser de ses anciens réflexes prend du temps surtout quand on garde un pied dans cet ancien monde de non-vérité et de faux semblant.

bise, U- B.

nana

Ps: ya une chanson que j'aime bien car elle illustre bien le point c'est The Great Pretender des Platters. Les paroles sont édifientes, elles racontent fidèlement la solitude celui qui vit sous un épais vernis de mensonges...y compris en amour. C'est une chanson d'amour qui a été magistralement reprise par Freddy Mercury, leader défunt du groupe Queen. Ce qui est drôle c'est que lui aussi avait bâtit sa carrière sur le mensonge mais il est mort (du sida) victorieusement. Je veux dire triomphalement. Cf la chanson qu'il a écrite We are the Champions.L'autre chanson auto biographique est Rhapsodian Melody dédiée à sa maman indienne (en Inde).

[Toni]

Moi aussi j'ai voulu nier mes problèmes, quand j'ai grandi j'ai adapté mon comportement aux nts. Comme l'hypocrisie et le jemenfoutisme sont deux qualités bien partagées par la gauche et la droite, j'ai décidé de vivre sans enfants et de faire ce qu'ils attendaient de moi. Ensuite quand t'as plus de 18 ans ton permis de conduire ,terminé tes études, les nts (80% d'entre eux) se moquent pas mal de ce qu'il peut t'arriver et bien davantage si tu vis sans enfants ni belle famille.
Maintenant ce phénomène de chacun pour soit commence à inquiéter les politiciens et paradoxalement de plus en plus les nts inclus. Nana il est très facile de simuler que ça va devant les nts ... surtout les adultes. ça se paie tôt ou tard c'est sur.
Paradoxalement tu peux aussi retourner ton problème à ton avantage et l'utiliser comme moyen de pression, un ensemble de circonstances favorables pouvant aider.

[nana]

Tu peux expliquer plus en détail: "retourner à ton avantage comme moyen de pression"?

Pour l'instant, je n'ai pas le souci des autres, socialement, professionnellement car je suis dans un "No Man's Land" ou si tu veux je suis sur un terrain "En Reconstruction". Ma famille me bouffe et je lutte pour retrouver et marquer mes bases. Donc c'est du boulot. Parallèlement, je me renforce humainement et ce que j'apprécie le plus c'est qu'enfin, je pressens savoir ,à l'intuition, "ce que je voudrai devenir plus tard". Lol.

Comme quoi en dépit de tous ses rattages et de ceux des autres que l'on porte indûment parfois, il n'est jamais trop tard pour bien faire , pour faire mieux. Du moment qu'on y trouve son compte...

bye,

nana

[Adhis abeba]

bonsoir tout le monde

pour le francais je n'ai pas eu trop de soucis mais comme j'ai toujours été passionnée d'écriture et de lecture, je suppose que ça aide, encore que je fais des fautes pourtant je connais les mots et leur orthographe mais comme j'ai toujours la tete prete à exploser tant je pense, je finis toujours par faire des fautes, les seuls problemes que j'ai eu c'était en rédaction toujours hors sujet car j'écrivais ce qui me passait par la tete pour le plaisir de remplir la feuille le probleme c'est que je ne comprends pas comment on fait pour inventer des histoires et des personnages j'ai bien essayé mais rien ne vient, par contre j'ai une véritable aversion pour les chiffres,

je n'y comprends rien , ils me déclenchent des crises d'angoisse ou de tétanie surtout les chiffres impairs, je ne sais pas faire une division, une multiplication quand j'ai de la chance je m'en sors mais ça m'épuise, mon pire souvenir en maths ça a été les fractions et les équations je crois que ça s'appelle comme ça encore aujourd'hui je n'ai pas compris comment on pouvait mélanger des chiffres et des lettres pour les calculer.

[Toni]

Bonjour Nana, je disais simplement que si les jeunes gens comme moi décident de vivre sans enfants ni belle famille ... et des jeunes comme moi cela il y en a teds ou nts ... cela deviendra un sérieux problème pour la société Française qui a quand même pour socle la (belle) famille et les enfants. Mon mode de vie si il prend une certaine proportion risque de furieusement remettre en cause le petit confort des nts inclus.
A cela il faut aussi ajouter une immigration et des descendants d'immigrés qui eux ont presque toujours une famille et des enfants. Eux travaillent souvent sans demander d'avantages aquis.

Sinon je ne sais si tu lis les journaux Nana mais certains nts inclus en france risquent de se réveiller avec des surprises très désagréables. Le truc étant que si l'on compare leur patrimoine et le mien, je pense que les nts inclus ont quand même le plus à perdre par rapport à moi en moyenne.

Sinon, je pense à quelquechose qui me fait rire. Cet été soit pour les vacances ou mon projet d'expatriation, je cherche d'anciens prospectus des élections régionales ... je m'en servivrai comme papier WC, cela m'évitera d'utiliser des feuilles au moins les premiers jours. Voilà Nana l'explication détaillée de ma façon de penser.