ma fille a eu son brevet

[0z0ne]

Ben, c'est un bilan des connaissances, non ? Et officiellement, ça assure un niveau de salaire minimum : ceux qui ne l'ont pas sont encore moins bien payés. Tu sais, si tu fais le postier avec un diplôme universitaire, tu peux revendiquer un salaire d'universitaire. Mais de ce point de vue, les diplômes servent surtout à refuser un boulot sans rapport avec le niveau des études : c'est un droit.

[Nominoe]

Bravo Morgane,
Notre fils aussi, et cerise sur le gâteau, une mention
Bravo aussi à Tristan et merci a tout ceux qui l'accompagnent et l'aident a grandir.
Nominoe

[samoju83]

Bravo Tristan

[maryline]

Morgane !


Et bravo à Tristan également.

[Urban Shaman]

Ben, c'est un bilan des connaissances, non ? Et officiellement, ça assure un niveau de salaire minimum : ceux qui ne l'ont pas sont encore moins bien payés. Tu sais, si tu fais le postier avec un diplôme universitaire, tu peux revendiquer un salaire d'universitaire. Mais de ce point de vue, les diplômes servent surtout à refuser un boulot sans rapport avec le niveau des études : c'est un droit.

Je ne sais pas comment c'est en Belgique, mais le brevet n'assure RIEN. A la limite le Bac ouvre l'accès à l'enseigement supérieur, mais en rien à un salaire

[0z0ne]

J'osais à peine intervenir pour ne pas casser l'ambiance, mais ici, le brevet de primaire doit ouvrir la voie au poste de balayeur, tandis que celui d'humanités inférieures doit permettre le poste de contremaître balayeur. La différence peut sembler minime, pourtant elle existe. C'est de l'ordre, pour trouver un autre exemple, du poste d'éboueur et de conducteur du camion-poubelle (à condition d'avoir le permis pour conduire ces bahuts). Avec un statut, il y a toujours le salaire à la clef.

Il s'agit bel et bien d'une promotion sociale qui mérite les encouragements puisque c'est une étape obligée pour poursuivre.
Donc, bravo à Tristan et Morgane.

[samoju83]

Tu ne casses pas l ambiance. Ma fille sait trés bien que ce brevet ne sert pas à grand chose, ce qui n enlève en rien le fait qu'elle est arrivée à gérer une situation d'examen ( ce que sa mère n'a jamais su faire ) et qu'elle n'a pas eu besoin de temps supplémentaire pour le mener à bien.
Je trouve que c'est une grande source de satisfaction, pas toi ?

[0z0ne]

Yes sœur.

Tu n'es jamais arrivée à gérer les examens ? Moi non plus en fait. Je m'amenais « les mains en poche », sans avoir étudié quoi que ce soit, puis je réussissais la plupart du temps sur le fil. Parfois ça ne passait pas.
Un jour où je n'avais rien foutu, mon copain de banc m'avait demandé de le faire revoir, le matin dans la cour de récré. J'ai eu plus de points que lui. C'est insane, non ?

Si mes parents avaient été présents pour m'apprendre à bosser, je crois que je serais allé très loin. C'est donc fort de mon inexpérience que je ne tolère pas que mon fils se laisse aller.

Enfin, je parle de mon inexpérience, mais quand les cours m'ont vraiment intéressé, j'ai « cassé la baraque ». Puis je n'ai rien fait de mon diplôme, ou presque.

[samoju83]

Non moi c'est plutot que dés que je suis mise en situation de devoir montrer ce que je sais faire sur un temps donné avec le regard d un autre qui juge, je panique et du coup je ne fais rien alors que je sais trés bien faire les choses habituellement. Le truc que je déteste le plus c'est " prouve le".
Aprés je suis capable de monter sur scène et danser sans avoir le tract ou de faire une présentation devant des parents d aides visuelles que j'ai crée .
C'est paradoxal mais c'est comme ça. Je dois pas supporter le concept examen, je suis plus à l'aise dans celui de démonstration.

[0z0ne]

Moi je me suis toujours fichu comme d'une guigne des examens, donc j'arrivais très détendu.

Pour faire le rigolo aussi. J'ai présenté la fête de l'école en bas-résille, c'est dire. Et puis lorsqu'il fallait faire une expérience pratique en bio, c'était moi qui découpais le lapin, la grenouille.

Bon, OK, on discute, on discute, mais toi et moi ne sommes pas très représentatifs.