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Re: La dette des collectivités due aux prêts "toxiques"
Posté : 28 oct. 2011, 09:01
par Inconnu992
Personne n'a intérêt à ce que quoi que ce soit change radicalement.Les enjeux financiers sont trop importants pour ça.
Personne n'a envie de perdre son petit confort pour aller vers l'inconnu.
Re: La dette des collectivités due aux prêts "toxiques"
Posté : 28 oct. 2011, 14:44
par samedit
on demande pas forcément des changements radicaux et immédiats... des efforts très réguliers et pérennes, ce serait déjà un grand pas.
Re: La dette des collectivités due aux prêts "toxiques"
Posté : 02 nov. 2011, 02:42
par samedit
moi ça ne m'étonnerait pas une faillite mais à quelle vitesse, c'est moins prévisible.
quand on veut vendre quelquechose à quelqu'un qui ne peut l'acheter, voilà le résultat à moyen-long terme...
Re: La dette des collectivités due aux prêts "toxiques"
Posté : 02 nov. 2011, 10:43
par nana
Tout échec est une opportunité pour changer ce qui n'est pas allé. A condition qu'il n'y ait pas eu mort d'homme ou un lourd tribu humain à payer en conséquence de cet échec.
Les Produits toxiques qui furent introduits par 1 corporation restreinte d' hommes (financiers & assureurs) se sont répandus dans le monde entier pour finalement servir leurs intérêts propres au détriment de ceux qui les ont achetés (=pigeons).
Notre société dite moderne avalise bon nombre de pratiques de ce genre où dans les modalités du commerce actuel seul l'intérêt de celui qui vend prime. Foulant au pied levé, systématiquement, les valeurs traditionnelles du commerce où les 2 parties doivent être satisfaits sinon la transaction est caduque. Du reste, à force de ce genre de pratiques anti-humaines (et parfois inhumaines) tel que les fondements du marketing (j'emballe le produit et je te vends l'emballage plus qu'un truc qui te servira) le mensonge (la tromperie officielle) est devenue monnaie courante.
Au point que même l'acte de communiquer, de parler ( le langage ) est, aujourd'hui, truffé de dissimulations, d'intentions de tromper. Difficile de vivre ou d'avoir la paix de l'esprit , de ce fait, quand on existe dans des sociétés où ce qui est dit n'est plus ce qui est signifié.
Conséquence, le citoyen, l'humain doit passer à la vitesse supérieure pour survivre:
soit décoder ce qu'on lui baragouine soit s'entourer d'avocats lorsqu'il fait la moindre affaire. Quoi qu'il en soit l'acte de survivre est directement conditionnel de l'intelligence (la capacité à discerner) et de la richesse (payer des conseillers compétents qui décryptent). Bref, survivre nécessite 1 force de vivre (sans doute cela a t-il toujours été le cas) mais surtout 1 certain élitisme (discernement + argent).
L'ennui, c'est que les valeurs d'humanités (droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, démocratie, école pour tous) sont devenues universelles en théorie. Lorsque le discours clash avec ce qui est fait dans la pratique c'est là que les problèmes naissent.
Pour revenir à la 1ère phrase d'introduction, de nos erreurs nous (individuellement & collectivement) sommes censés apprendre dans le but de faire mieux. Seulement, même si la planète à su, pour l'instant, éviter l'équivalent d'une crise financière et économique comme celle de 1929 aux Etats-Unis les banques qui ont été sauvées in-extremis n'ont pas appris de leurs erreurs. A peine sur pied, elles ont recommencé à engranger des bénéfices sur le dos des contribuables. Et pendant ce temps, l'argent continue à aller à l'argent.
Certes, il faut du temps pour rendre un système défaillant (voire un ensemble de systèmes) plus équitable, plus humain, mieux fonctionnel. A condition toutefois d'en avoir la volonté et "la science" au départ et durablement. Nous avons vu, parallèlement, surtout en 2011, éclore des mouvements de contestation. Allant d'initiatives de petit groupe (les Donquichotte, à Paris) aux rassemblement des Indignés en Islande, en Espagne, en France, en Belgique, en Israël etc. sans oublier les révolutions dans les Pays arabes.
Rester (Etre) humain, Avoir les moyens de survivre et même de vivre voilà ce à quoi chacun de nous aspire et lutte pour. Pour y parvenir, il n'y a pas de formule magique mais de multiples tentatives. Dans la mesure où certains échecs sont très douloureux ou mortels, il faut s'y mettre sérieusement. Il y a du boulot et il y a de l'espoir...
Nana.
Re: La dette des collectivités due aux prêts "toxiques"
Posté : 02 nov. 2011, 13:25
par 0z0ne
L'opportunité de changer, on risque de l'attendre longtemps. Encore que les Grecs et leur référendum pourraient mettre des bâtons dans les roues.
On le voit avec Dexia : elle est en difficulté pour avoir acheté des produits toxiques, les états les rachètent en sachant pertinemment ce que c'est et en nous présentant ça comme une solution. Pareil avec BNP Paribas qui avait racheté Fortis. Aujourd'hui ce sont les filiales belges qui "recapitalisent" la maison mère : elles payent leur propre rachat et doivent forcément se retrouver dans les difficultés d'avant le rachat.
Ces gens achètent avec du vent des entreprises qui vendent du vent.
nana a écrit :même l'acte de communiquer, de parler ( le langage ) est, aujourd'hui, truffé de dissimulations, d'intentions de tromper.
Et c'est malheureusement accentué par la déficience à comprendre, par le souhait de paraître tel qu'on nous le fait miroiter, puisqu'il n'y a plus de quoi élever la population, l'éduquer, tout simplement car on en a besoin bête et obéissante.
Les agences de com' qu'elles soient au service du marché ou de la politique en abusent, jouent sur nos valeurs primales, sur l'inconscient, sur tout ce qui marche pour elles. Les gens n'ont plus de sens critique, et quand on tente de leur faire comprendre, de leur dire qu'il y a moyen de faire mieux, ils le refusent pas fainéantise ou incompétence.
Il est d'autant plus facile de tromper si les gens se trompent d'eux-même, s'ils ne possèdent pas de valeurs de base, d'une conscience, d'une bienséance. Même si on tente de les aiguillonner, ils ne vivent ça que comme une agression de leur train-train, plus préoccupés de feuilletons hollywoodiens, de fantasmes, que de la vraie vie, de leur voisin, de leur environnement, d'eux-même.
Re: La dette des collectivités due aux prêts "toxiques"
Posté : 02 nov. 2011, 15:26
par samedit
je crois connaître des NT qui ne sont pas comme ça mais c'est vrai qu'il y en a peu... mais ça va peut-être changer un tout petit peu (au moins sur le plan de leur rapport à l'écologie). le bio, c'est à la
mode, ça ne résoudra pas tout, loin de là, et je ne suis même pas sûre que tous les gens qui consomment bio ou "bio" (voir notre autre discussion) savent exactement pourquoi c'est mieux, mais ils le font, c'est déjà un petit pas...
je crois que nana parle de ça
http://fr.wikipedia.org/wiki/Schumpeter
c'est ce que j'avais entre autres étudié en cours d'économie.
à savoir qu'on étudie tous les courants de pensée en économie.
je dis pas que je suis d'accord avec lui sur ses solutions à adopter, par contre (l'innovation). surtout qu'il dit que et je suis d'accord : "L'innovation est à la fois source de croissance et facteur de crise." il a l'air très fataliste.
mais je suis d'accord avec son concept de cycle.
un physicien qui avait apparemment étudié l'économie/la Nature à ses heures perdues m'avait d'ailleurs prédit l'essor de la chine et l'Inde, pays arabes... et l'effondrement de l'europe/l'amérique du nord il y a 16 ans. il parlait de cycles de 1000 ans, carrément. remarquez, il avait peut-être aussi vu le pétrôle dans ses études.
Re: La dette des collectivités due aux prêts "toxiques"
Posté : 02 nov. 2011, 18:33
par dorry
nana a écrit :Tout échec est une opportunité pour changer ce qui n'est pas allé. A condition qu'il n'y ait pas eu mort d'homme ou un lourd tribu humain à payer en conséquence de cet échec.
Pour revenir à la 1ère phrase d'introduction, de nos erreurs nous (individuellement & collectivement) sommes censés apprendre dans le but de faire mieux. Seulement, même si la planète à su, pour l'instant, éviter l'équivalent d'une crise financière et économique comme celle de 1929 aux Etats-Unis les banques qui ont été sauvées in-extremis n'ont pas appris de leurs erreurs. A peine sur pied, elles ont recommencé à engranger des bénéfices sur le dos des contribuables. Et pendant ce temps, l'argent continue à aller à l'argent.
Rester (Etre) humain, Avoir les moyens de survivre et même de vivre voilà ce à quoi chacun de nous aspire et lutte pour. Pour y parvenir, il n'y a pas de formule magique mais de multiples tentatives. Dans la mesure où certains échecs sont très douloureux ou mortels, il faut s'y mettre sérieusement. Il y a du boulot et il y a de l'espoir...
C'est juste et mon raisonnement peut sembler étroit mais je me dis "être dû ou ne pas être dû" Si nous qui somme nés bcp bcp plus tard que 1929, étions donc pas nés, c'était pas pour vivtre ce genre de chose, qu'on est pas dû pour le vivre. Et ayant déjà été expérimenté, l'humain doit l'éviter(même in extremis) pcq cette crise et aussi la 2e Guerre Mondiale sont des choses qui doivent pas se reproduire pcq ce sera la fin du monde qui s'en viendra.^
Oui l'économie est supposé aller par cycle, tout en nuisant pas ou trop très peu(perte d'un emploi) aux besoins de base(Maslow).