Congrès Autisme France 2011
- samedit
- SAtedI, on continue ?
- Messages : 855
- Enregistré le : 10 juin 2010, 02:16
- Localisation : france
Re: Congrès Autisme France 2011
vu trop tard, grr...
FRANCE
- pas de demande, pas d'offre
- la connaissance, c'est le pouvoir
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=Phylip+St-Jacques
- pas de demande, pas d'offre
- la connaissance, c'est le pouvoir
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=Phylip+St-Jacques
-
- SAtedI pour toujours
- Messages : 3959
- Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
- Localisation : Europe
- Contact :
Re: Congrès Autisme France 2011
Bref rapport ici,
http://satedi.net/forum/viewtopic.php?f ... 10#p105110
En attendant que je finalise la rédaction du compte rendu.
Nana.
http://satedi.net/forum/viewtopic.php?f ... 10#p105110
En attendant que je finalise la rédaction du compte rendu.
Nana.
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
-
- SAtedI pour toujours
- Messages : 3959
- Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
- Localisation : Europe
- Contact :
Re: Congrès Autisme France 2011/COMPTE RENDU
COMPTE RENDU.
Le congrès sur l'Autisme en France a eu lieu le samedi 3 décembre 2011 au Palais des Congrès de Paris. Il fut organisé et présenté par Autisme France en la présence de Madame Langloys (Présidente) et de Madame Woimant (Vice-Présidente).
Le thème en était Autisme & Apprentissage.
Le congrès a débuté avec 30 mn de retard.
Ici, une présentation du programme:
http://www.satedi.net/forum/viewtopic.p ... 06#p104700
Ici, un bref rapport que j'ai eu fait:
http://www.satedi.net/forum/viewtopic.p ... 06#p105110
A présent, voici le compte rendu:
&&&&&&&&
PLAN:
Modératrices
- le matin : Christine Philip, maître de conférences et responsable de formation à l’INSHEA.
- l'après-midi : Agnès Woimant, parent et Dominique Pasquet, enseignant spécialisé et directeur de SESSAD.
Pas de coordination des soins en France, pas de normes reconnues nationnalement.
L'année 2012 devrait apporter quelques balises via des actes parlementaires.
En attendant, trouver soi-même des professionnels de la santé compétents pour le diagnostic (psychologue et psychiatre), recourir selon les difficultés diagnostiquées et le profil de la personne autiste à des professionnels de la santé soin par soin (ex, psychomotricien, orthophoniste, neuropsychologue, AVS, tuteur etc.)
Mr Ramus, intervenant à 9h30, qui est spécialisé dans les troubles DYS recommande d'utiliser la *Loi de 2005 pour faire avancer les droits des personnes autistes. En effet, cette loi définit et encadre les besoins et les droits de la personne autiste en ce qu'elle vit un handicap cognitif.
Référence de la *Loi de 2005: http://informations.handicap.fr/decret- ... r-2005.php
DETAIL
Cette perspective ou cet angle d’attaque inscrit désormais la personne autiste dans un cadre d’aide plus global (ex, la société, une classe etc.).
Le changement viendra par le PARLEMENT.
- Bilan en cette fin 2011:
Suite à une saisine par les acteurs d’Autisme France pour qu’une évaluation soit faite sur ce que coûte l’autisme en termes économiques et sociaux, le Parlement statuera en 2012.
12/01/2012 : date de la journée parlementaire sur l’autisme. 9h-18h à l'Assemblée Nationale.
(Il y a un groupe de 75 députés pour l’autisme au Parlement).
Pré-programme: http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 2209_1.pdf
Courant 2012 La Haute Autorité donnera des Recommandations sur comment soigner, aider les enfants et les adolescents autistes.
Pour que le même cadre de recommandations destinées aux adultes autistes soit publié par le Parlement, il faudra qu’Autisme France re-saisisse le Parlement (2è saisine).
PREMIERE PARTIE: CONNAISSANCES
L'état 1 est le profil de la personne autiste et ce qu'elle peut faire, l'état 2 est son environnement.
Lorsqu'une personne autiste (état1) se confronte à un milieu (état2) et qu'il en résulte une limitation nette pour la personne autiste alors, il y a handicap cognitif.
AIDER une personne autiste c'est possible:
- d'abord stabiliser son environnement
- simultanément, veiller au comportement de son entourage (doit être adapté).
http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 1383_4.pdf
Il a dégagé du profil autistique 2 directions:
A/
1. les fonctions exécutives
2. les fonctions attentionnelles
3. les fonctions mnésiques.
B/
1. les gènes
2. les réseaux neuronaux
3. le cognitif
Exemple cité de schéma du fonctionnement du cerveau:
SPORNS, Networks of the Brain, 2011.
Cette structure est également un pôle de recherche (& d'application) sur l'autisme en partenariat avec l'Université Paris Descartes.
Liens: http://www.espasiddees.fr/espas_GATTEGNO.htm
http://www.espasiddees.fr/espas_quisommenous2.htm
http://www.espasiddees.fr/images/17%20mars%202007.pdf
A titre d'exemple, Melle Marion Toulemont a signalé avoir été prise en charge par eux et avoir été correctement accompagnée et guidée après tous les déboires qu'elle avait connu en suivant la voie officielle.
Parmi les évaluations citées j'ai retenu:
Adrien et Gattegno, 2011.
Zalla et al, 2009.
Mundy et al 2007/2009; Baron-Cohen, 2004.
Zalla et al, 2010.
Pour les TED avec Remédiation Moyenne à Sévère > Tests adultes suivants:
AAPEP (Mezibov et al), 1997.
EFI (Willaye et al), 2005.
Pour Asperger > Tests suivants:
EDEI-R, 1996.
Méthode de travail avec une personne TED, TSA
phase 1: Poser un Référenciel (pour que la personne ait des repères et qu'elle possède quelques données de base)
phase 2: Passer à l'Expérimentation (la personne saura faire les exercices à partir du référentiel et gagnera en pratique à force de s'entrainer en suivant les consignes).
Les domaines où les SA ont besoin d'être aidé sont
- La Vitesse de traitement
- Le Visuo Spatial
- La Compréhension Sociale
- ?
Méthode pour communiquer:
Je (Nana) l'ai dénommée Firelight (tiré du film Firelight,de la scène où la maman enseigne à sa fille qui ne sait pas lire comment apprendre à lire; sur une carte, elle dessine un sourire + elle inscrit en dessous le mot "sourire". La petite fille reconnait le dessin du sourire et y associe l'écriture qu'elle ne déchiffre pas, au début. Avec le temps, après lui avoir montré la carte répétitivement, la maman demande à sa fille de prêter attention au mot, puis la maman présente à sa fille une carte indiquée sourire (=sans le dessin) mais avec le mot d'inscrit. Elle demande à sa fille: "Qu'est-ce-que c'est?" La fille dit: "Sourire". Au final elle a su le lire.).
Le conseil, ici, est d'associer image + écriture simultannée dans l'apprentissage.
Permet de travailler la *neuroplasticité.
Proposition de *définition selon la métaphore du Skieur dans la montagne (Voir PASCUAL-LEONE)
Citation de seconde source sur l'explication par la métaphore du skieur:
Comme le dit si bien PASCUAL-LEONE, l’un des médecins rencontrés par NORMAN DOIDGE, la neuroplasticité devient comparable à des pistes creusées dans la neige par un skieur. Les pistes mentales qui se créent dans le cerveau peuvent induire des habitudes, bonnes ou mauvaises. Et comme c’est plus facile pour un skieur de glisser dans les mêmes pistes… il faut prendre garde à les laisser se creuser davantage lorsqu’elles nous sont nuisibles.
(Tiré de http://dystonialiving.com/wide/wide1sept10.html)
Nuance: Plasticité adaptative VS plasticité non adaptative.
Citation d'une étude sur le sujet: tirée de The Philosophical Transaction of The Royal Society of London,
Référence B 2009 364, 3567-3574.
Lien: http://rstb.royalsocietypublishing.org/ ... thor-index
Sujet: Can emotion recognition be taught to children with autism spectrum conditions?
Les enfants autistes peuvent ils apprendre à reconnaitre les émotions?
(Résumé, Essai en entier, Enregistrement audio sont proposés).
Citation de tests servant de référence:
2004, http://www.jkp.com/mindreading/
The Transporters, Baron-Cohen, Golan, Ashwin, 2001.
Bolt & al, 2002.
Test à propos de la reconnaissance des affects sociaux:
Resultat: Golan, ? & Baron-Cohen, S. , 2006.
Test sur la Généralisation: Silver & Oakes, 2001.
Sujet: Apprentissage des Codes de la Lecture, Lire DAIDALOS.
&&&&&&&&
Références autres:
F. RAMUS, conférence sur L'apprentissage de la lecture et ses troubles: bases cognitives, cérébrales et génétiques. Conférence à l'IUFM de l'Académie de Créteil, 24/10/2007.
LIEN:
http://www.creteil.iufm.fr/fileadmin/do ... Ramus.html
&&&&&&&&
******To Be Continued _A SUIVRE avec la SECONDE PARTIE: AIDER dans la pratique*********
Le congrès sur l'Autisme en France a eu lieu le samedi 3 décembre 2011 au Palais des Congrès de Paris. Il fut organisé et présenté par Autisme France en la présence de Madame Langloys (Présidente) et de Madame Woimant (Vice-Présidente).
Le thème en était Autisme & Apprentissage.
Le congrès a débuté avec 30 mn de retard.
Ici, une présentation du programme:
http://www.satedi.net/forum/viewtopic.p ... 06#p104700
Ici, un bref rapport que j'ai eu fait:
http://www.satedi.net/forum/viewtopic.p ... 06#p105110
A présent, voici le compte rendu:
&&&&&&&&
PLAN:
- - 1 partie sur les CONNAISSANCES relatives à l'autisme ou aux personnes autistes
- Une 2ème partie sur une aide pratique et dédiée aux personnes autistes
Modératrices
- le matin : Christine Philip, maître de conférences et responsable de formation à l’INSHEA.
- l'après-midi : Agnès Woimant, parent et Dominique Pasquet, enseignant spécialisé et directeur de SESSAD.
- 9h00 Introduction par la présidente d’Autisme France : Danièle Langloys.
Pas de coordination des soins en France, pas de normes reconnues nationnalement.
L'année 2012 devrait apporter quelques balises via des actes parlementaires.
En attendant, trouver soi-même des professionnels de la santé compétents pour le diagnostic (psychologue et psychiatre), recourir selon les difficultés diagnostiquées et le profil de la personne autiste à des professionnels de la santé soin par soin (ex, psychomotricien, orthophoniste, neuropsychologue, AVS, tuteur etc.)
Mr Ramus, intervenant à 9h30, qui est spécialisé dans les troubles DYS recommande d'utiliser la *Loi de 2005 pour faire avancer les droits des personnes autistes. En effet, cette loi définit et encadre les besoins et les droits de la personne autiste en ce qu'elle vit un handicap cognitif.
Référence de la *Loi de 2005: http://informations.handicap.fr/decret- ... r-2005.php
DETAIL
- DEFINITION:
Cette perspective ou cet angle d’attaque inscrit désormais la personne autiste dans un cadre d’aide plus global (ex, la société, une classe etc.).
- CHANGEMENT sur le plan LEGISLATIF:
Le changement viendra par le PARLEMENT.
- Bilan en cette fin 2011:
- Une majeure partie de l’aide va dans le sanitaire exclusivement.
Un nombre important de personnes autistes sont « détenues » dans les hôpitaux psychiatriques.
Suite à une saisine par les acteurs d’Autisme France pour qu’une évaluation soit faite sur ce que coûte l’autisme en termes économiques et sociaux, le Parlement statuera en 2012.
12/01/2012 : date de la journée parlementaire sur l’autisme. 9h-18h à l'Assemblée Nationale.
(Il y a un groupe de 75 députés pour l’autisme au Parlement).
Pré-programme: http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 2209_1.pdf
Courant 2012 La Haute Autorité donnera des Recommandations sur comment soigner, aider les enfants et les adolescents autistes.
Pour que le même cadre de recommandations destinées aux adultes autistes soit publié par le Parlement, il faudra qu’Autisme France re-saisisse le Parlement (2è saisine).
PREMIERE PARTIE: CONNAISSANCES
- Nous avons été renseigné sur la définition du handicap cognitif, sur le principe d’un tel fonctionnement (Dr Ramus),
9h30-10h00 Fonctionnement et handicap cognitif dans l’autisme.Franck Ramus, dir CNRS,Sciences Cognitives et Psycholinguistique
ENS 75
L'état 1 est le profil de la personne autiste et ce qu'elle peut faire, l'état 2 est son environnement.
Lorsqu'une personne autiste (état1) se confronte à un milieu (état2) et qu'il en résulte une limitation nette pour la personne autiste alors, il y a handicap cognitif.
AIDER une personne autiste c'est possible:
- d'abord stabiliser son environnement
- simultanément, veiller au comportement de son entourage (doit être adapté).
- Nous avons été renseigné sur le profil que peut établir la neuropsychologie & ce que cela apporte pour évaluer les forces VS les faiblesses du patient autiste (Mot clef : REMEDIATION neurocognitive) ;(Dr Laporte).
10h00-10h30 Du profil neuropsychologique des forces et faiblesses à la remédiation neurocognitive
: nouvelles pistes d’interventions.Pierre Laporte, psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie,Recherche en Intervention Cognitive.
http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 1383_4.pdf
Il a dégagé du profil autistique 2 directions:
A/
1. les fonctions exécutives
2. les fonctions attentionnelles
3. les fonctions mnésiques.
B/
1. les gènes
2. les réseaux neuronaux
3. le cognitif
Exemple cité de schéma du fonctionnement du cerveau:
SPORNS, Networks of the Brain, 2011.
- Nous avons été renseigné
- sur la place qu’occupe le fonctionnement autistique dans le cadre du handicap cognitif, d’une remédiation.
- sur les possibilités de travailler (assisté d’outils ou d’*évaluateur technique) avec la personne pour qu’elle améliore ses capacités (neurologiques, directrices), ou pour qu’elle comprenne mieux l’environnement dans lequel elle doit vivre, le rapport aux autres (Dr Lakimova)/ (Dr Gattegno).
14h00-14h30 L’entrainement cognitif et social, intervenir auprès d’enfants et adultes de niveaux différents. Dr Maria-Pilar Gattegno, psychologue clinicienne,92
Cette structure est également un pôle de recherche (& d'application) sur l'autisme en partenariat avec l'Université Paris Descartes.
Liens: http://www.espasiddees.fr/espas_GATTEGNO.htm
http://www.espasiddees.fr/espas_quisommenous2.htm
http://www.espasiddees.fr/images/17%20mars%202007.pdf
A titre d'exemple, Melle Marion Toulemont a signalé avoir été prise en charge par eux et avoir été correctement accompagnée et guidée après tous les déboires qu'elle avait connu en suivant la voie officielle.
Parmi les évaluations citées j'ai retenu:
Adrien et Gattegno, 2011.
Zalla et al, 2009.
Mundy et al 2007/2009; Baron-Cohen, 2004.
Zalla et al, 2010.
Pour les TED avec Remédiation Moyenne à Sévère > Tests adultes suivants:
AAPEP (Mezibov et al), 1997.
EFI (Willaye et al), 2005.
Pour Asperger > Tests suivants:
EDEI-R, 1996.
Méthode de travail avec une personne TED, TSA
phase 1: Poser un Référenciel (pour que la personne ait des repères et qu'elle possède quelques données de base)
phase 2: Passer à l'Expérimentation (la personne saura faire les exercices à partir du référentiel et gagnera en pratique à force de s'entrainer en suivant les consignes).
Les domaines où les SA ont besoin d'être aidé sont
- La Vitesse de traitement
- Le Visuo Spatial
- La Compréhension Sociale
- ?
Méthode pour communiquer:
Je (Nana) l'ai dénommée Firelight (tiré du film Firelight,de la scène où la maman enseigne à sa fille qui ne sait pas lire comment apprendre à lire; sur une carte, elle dessine un sourire + elle inscrit en dessous le mot "sourire". La petite fille reconnait le dessin du sourire et y associe l'écriture qu'elle ne déchiffre pas, au début. Avec le temps, après lui avoir montré la carte répétitivement, la maman demande à sa fille de prêter attention au mot, puis la maman présente à sa fille une carte indiquée sourire (=sans le dessin) mais avec le mot d'inscrit. Elle demande à sa fille: "Qu'est-ce-que c'est?" La fille dit: "Sourire". Au final elle a su le lire.).
Le conseil, ici, est d'associer image + écriture simultannée dans l'apprentissage.
- 14h30-15h00 Neurocognition, remédiation cognitive, neuroplasticité : nouvelles perspectives
pour la prise en charge de l’autisme.Galina Lakimova, Neuropsychologie, Nice
Le Dr Sylvie Serret, psychiatre, CRA, Service Universitaire de Psychiatrie
de l’Enfant et de l’Adolescent, CHU, Nice n'ayant pu venir au congrès son exposé fut présenté par Madame Lakimova.
Permet de travailler la *neuroplasticité.
Proposition de *définition selon la métaphore du Skieur dans la montagne (Voir PASCUAL-LEONE)
Citation de seconde source sur l'explication par la métaphore du skieur:
Comme le dit si bien PASCUAL-LEONE, l’un des médecins rencontrés par NORMAN DOIDGE, la neuroplasticité devient comparable à des pistes creusées dans la neige par un skieur. Les pistes mentales qui se créent dans le cerveau peuvent induire des habitudes, bonnes ou mauvaises. Et comme c’est plus facile pour un skieur de glisser dans les mêmes pistes… il faut prendre garde à les laisser se creuser davantage lorsqu’elles nous sont nuisibles.
(Tiré de http://dystonialiving.com/wide/wide1sept10.html)
Nuance: Plasticité adaptative VS plasticité non adaptative.
Citation d'une étude sur le sujet: tirée de The Philosophical Transaction of The Royal Society of London,
Référence B 2009 364, 3567-3574.
Lien: http://rstb.royalsocietypublishing.org/ ... thor-index
Sujet: Can emotion recognition be taught to children with autism spectrum conditions?
Les enfants autistes peuvent ils apprendre à reconnaitre les émotions?
(Résumé, Essai en entier, Enregistrement audio sont proposés).
Citation de tests servant de référence:
2004, http://www.jkp.com/mindreading/
The Transporters, Baron-Cohen, Golan, Ashwin, 2001.
Bolt & al, 2002.
Test à propos de la reconnaissance des affects sociaux:
Resultat: Golan, ? & Baron-Cohen, S. , 2006.
Test sur la Généralisation: Silver & Oakes, 2001.
Sujet: Apprentissage des Codes de la Lecture, Lire DAIDALOS.
&&&&&&&&
Références autres:
F. RAMUS, conférence sur L'apprentissage de la lecture et ses troubles: bases cognitives, cérébrales et génétiques. Conférence à l'IUFM de l'Académie de Créteil, 24/10/2007.
LIEN:
http://www.creteil.iufm.fr/fileadmin/do ... Ramus.html
&&&&&&&&
- Nous avons été renseigné ou informé de l’état des connaissances sur l’autisme sur le plan cognitif et social par Dr Baudoin Forgeot d’Arc, psychiatre, chercheur au Centre d’excellence pour TED à Montréal.
15h30-16h00 Cognition sociale, une cognition spécifique?Dr Baudouin Forgeot d’ Arc, psychiatre, chercheur,Centre d'excellence des TED, Université de Montréal.
******To Be Continued _A SUIVRE avec la SECONDE PARTIE: AIDER dans la pratique*********
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
-
- SAtedI pour toujours
- Messages : 3959
- Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
- Localisation : Europe
- Contact :
Re: Congrès A F 2011, COMPTE RENDU 2è partie
2è PARTIE du Congrès: Au CONTACT des personnes AUTISTES > AIDER
Nous avons profité de l’expérience auprès de personnes autistes pures (Kanner) & de l'enseignement d’une psychomotricienne (Mme Grenier) , d’une psychologue clinicienne (Mme Gattegno), de trois orthophonistes (Mesdames Motet-Fèvre, Plateau, Prudhon).
PSYCHOMOTRICIENNE
- s'asseyait avec difficulté,
- ne savait pas saisir fermement/habilement avec ses mains,
- (pouvait y compris monter/descendre une côte ou marcher difficilement sur un plan incliné),
- a dû suivre un long entrainement répétitif, abreuvé d'encouragements, on a dû lui montré avant qu'il ne parvenir à sortir un jouet de sa boite, à le prendre , à sortir les pièces appropriées pour jouer, à faire tout cela à une vitesse acceptable.
Il aura donc fallu de nombreuses heures d'entrainement et d'encouragement pour que l'enfant soit enfin en mesure d'être en situation de jouer avec son jeu & d'en profiter comme n'importe quel enfant.
ORTHOPHONISTE
ALERTE: Une profession bientôt en voie de dispartion ... en France.
L'organisatrice du congrès (Mme Agnès WOIMANT) a attiré notre attention sur l'avenir de la profession d'orthophoniste qui est mise en danger et nous a invité à signer une pétition pour défendre la profession.
Les orthophonistes en appellent au soutien des familes: contacter pour info ou pour signer la PETITION (organisée par la Fédération Nationale des Orthophonistes et)
Philippe PENIGAULT: philippe.penigault@gmail.com ou au 06 43 00 54 20
1. Ralentir le débit parlé
2. Simplifier au maximum la consigne
(Dire l'essentiel du message en peu de mots et clairement ou de manière visuelle).
3. Utiliser des picto
(surtout quand la personne a besoin de visualiser pour comprendre).
4. Débusquer d'éventuelles clash de compréhension.
(Enquêter sur le histoires passées de la personne, lui demander ce qu'elle voit, ce qui la dérange etc.).
Discerner le profil de la personne autiste: verbal ou non-verbal, etc.
Se demander "Comment je verrais les choses si j'avais tendance à toujours voir d'abord dans le détail ?"
Exemple,
- si j'étais autiste et que je regardais un tableau, au lieu de voir l'ensemble , je verrais 1, des détails du tableau...
- si j'étais autiste et que j'écoutais un récit j'entendrais un aspect de l'histoire puis j'interpréterais sur cette base...
- etc.
Dans les grandes lignes, il faut tenir compte dans ce profil
Un enfant qui avait appris lors d'un exercice avec une orthophoniste 1 sens du mot "poussin" (=jeunes sportifs).
Deux jours plus tard, avec sa maitresse, l'enfant a rencontré le mot "poussin" dans le cadre d'un texte sur le thème de la ferme.
L'enfant était perturbé car il visualisait de jeunes enfants en train de courir dans la ferme...et il sentait que ça n'allait pas (hors sujet, bizarre?). La maitresse avait noté qu'il y avait un inconfort chez l'enfant lors de l'exercice, et elle savait pourquoi (parce que l'éducatrice avait pour habitude de lui communiquer ce qui n'était pas allé avec l'enfant). Ainsi, l'éducatrice a su expliquer à l'enfant l'autre sens du mot "poussin"= l'animal de ferme.
Ce qui a eu pour effet de rendre l'enfant bien + de le mettre à niveau avec ses paires (les autres enfants) puisqu'il comprennait la même chose que ses camarades.
Autres difficultés majeures constatées chez les personnes autistes quand il s'agit de
CONCLUSION:
Mme Mottet-Fèvre a insisté sur la nécessité quand on est parent/ accompagnant
- d'être des Sherlock Holmes = chercher à connaitre la personne (à ne pas juger d'elle sur la base de ce qui est visible d'elle ç-à-d son comportement à un instant t ; se demander qu'est-ce qui dans ce qui n'est pas visible a pu arrivé et causer ce comportement agité chez la personne autiste etc.)
- de ne surtout pas cesser de parler normalement à une personne quand elle a des difficultés avec le langage oral sinon ce serait la rendre idiote alors qu'elle ne l'est pas; en outre, pour permettre à cette personne de progresser elle doit s'exercer (y compris exercer son oreille & mentalement) à entendre le langage.
- d'illustrer ses propos avec des dessins, des photos significatifs pour la personne (picto etc.).
Cette dame nous a donné plusieurs exemples d'enfants en situation difficile et leur rapport aux adultes (et leur interprétation).
Nous avons profité de l’expérience auprès de personnes autistes pures (Kanner) & de l'enseignement d’une psychomotricienne (Mme Grenier) , d’une psychologue clinicienne (Mme Gattegno), de trois orthophonistes (Mesdames Motet-Fèvre, Plateau, Prudhon).
PSYCHOMOTRICIENNE
- 11h45-12h15 Fonctionnement cognitif et rééducation psychomotrice. Elise Grenier, psychomotricienne,31
- s'asseyait avec difficulté,
- ne savait pas saisir fermement/habilement avec ses mains,
- (pouvait y compris monter/descendre une côte ou marcher difficilement sur un plan incliné),
- a dû suivre un long entrainement répétitif, abreuvé d'encouragements, on a dû lui montré avant qu'il ne parvenir à sortir un jouet de sa boite, à le prendre , à sortir les pièces appropriées pour jouer, à faire tout cela à une vitesse acceptable.
Il aura donc fallu de nombreuses heures d'entrainement et d'encouragement pour que l'enfant soit enfin en mesure d'être en situation de jouer avec son jeu & d'en profiter comme n'importe quel enfant.
ORTHOPHONISTE
ALERTE: Une profession bientôt en voie de dispartion ... en France.
L'organisatrice du congrès (Mme Agnès WOIMANT) a attiré notre attention sur l'avenir de la profession d'orthophoniste qui est mise en danger et nous a invité à signer une pétition pour défendre la profession.
Les orthophonistes en appellent au soutien des familes: contacter pour info ou pour signer la PETITION (organisée par la Fédération Nationale des Orthophonistes et)
Philippe PENIGAULT: philippe.penigault@gmail.com ou au 06 43 00 54 20
- 11h15-11h45 Langage oral, langage écrit : que comprennent les personnes atteintes d’autisme ?Armelle Motet-Fèvre, orthophoniste, IME, 92
1. Ralentir le débit parlé
2. Simplifier au maximum la consigne
(Dire l'essentiel du message en peu de mots et clairement ou de manière visuelle).
3. Utiliser des picto
(surtout quand la personne a besoin de visualiser pour comprendre).
4. Débusquer d'éventuelles clash de compréhension.
(Enquêter sur le histoires passées de la personne, lui demander ce qu'elle voit, ce qui la dérange etc.).
Discerner le profil de la personne autiste: verbal ou non-verbal, etc.
Se demander "Comment je verrais les choses si j'avais tendance à toujours voir d'abord dans le détail ?"
Exemple,
- si j'étais autiste et que je regardais un tableau, au lieu de voir l'ensemble , je verrais 1, des détails du tableau...
- si j'étais autiste et que j'écoutais un récit j'entendrais un aspect de l'histoire puis j'interpréterais sur cette base...
- etc.
Dans les grandes lignes, il faut tenir compte dans ce profil
Exemple du 3è point: problèmes causés par la polysémie d'un mot.1. du style cognitif de la personne
2. de la distractibilité (de la personne)
3. de la difficulté pour la personne à comprendre le sens polysémique d'un mot.
Un enfant qui avait appris lors d'un exercice avec une orthophoniste 1 sens du mot "poussin" (=jeunes sportifs).
Deux jours plus tard, avec sa maitresse, l'enfant a rencontré le mot "poussin" dans le cadre d'un texte sur le thème de la ferme.
L'enfant était perturbé car il visualisait de jeunes enfants en train de courir dans la ferme...et il sentait que ça n'allait pas (hors sujet, bizarre?). La maitresse avait noté qu'il y avait un inconfort chez l'enfant lors de l'exercice, et elle savait pourquoi (parce que l'éducatrice avait pour habitude de lui communiquer ce qui n'était pas allé avec l'enfant). Ainsi, l'éducatrice a su expliquer à l'enfant l'autre sens du mot "poussin"= l'animal de ferme.
Ce qui a eu pour effet de rendre l'enfant bien + de le mettre à niveau avec ses paires (les autres enfants) puisqu'il comprennait la même chose que ses camarades.
Autres difficultés majeures constatées chez les personnes autistes quand il s'agit de
- comprendre le contexte d'une situation, de s'adapter automatiquement à la situation, de réutiliser dans un autre contexte une donnée apprise dans un contexte particulier (=généraliser).
CONCLUSION:
Mme Mottet-Fèvre a insisté sur la nécessité quand on est parent/ accompagnant
- d'être des Sherlock Holmes = chercher à connaitre la personne (à ne pas juger d'elle sur la base de ce qui est visible d'elle ç-à-d son comportement à un instant t ; se demander qu'est-ce qui dans ce qui n'est pas visible a pu arrivé et causer ce comportement agité chez la personne autiste etc.)
- de ne surtout pas cesser de parler normalement à une personne quand elle a des difficultés avec le langage oral sinon ce serait la rendre idiote alors qu'elle ne l'est pas; en outre, pour permettre à cette personne de progresser elle doit s'exercer (y compris exercer son oreille & mentalement) à entendre le langage.
- d'illustrer ses propos avec des dessins, des photos significatifs pour la personne (picto etc.).
Cette dame nous a donné plusieurs exemples d'enfants en situation difficile et leur rapport aux adultes (et leur interprétation).
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
-
- SAtedI pour toujours
- Messages : 3959
- Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
- Localisation : Europe
- Contact :
Re: Congrès A F 2011/ Compte-rendu 2/2 FIN
Suite & FIN de la 2è partie du Compte rendu.
PLAN:
Notre qualité de vie dépend, en partie, de notre maîtrise d’habiletés sociales. En effet, des compétences sociales de base sont nécessaires à toute vie en groupe, que ce soit le groupe familial
ou celui, plus conséquent, d’une institution.
Ces compétences sont indispensables à toute intégration sociale.
C’est pourquoi la nécessité de développer ces habiletés s’impose, y compris
pour les personnes avec une forme non ou peu verbale d’autisme, dans le respect de la VRS (valorisation des rôles sociaux). De par leur expertise dans les domaines de la communication et des outils de communication alternative ou augmentative, les orthophonistes contribuent activement à ce domaine.
Nous nous proposons de développer, ici, le travail possible en orthophonie avec d’une part des enfants dans le cadre d’une pratique en cabinet libéral et d’autre part avec des adultes vivant en foyer d’accueil médicalisé.
Lien, http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 383_10.pdf
Voici mon récit:
Melle Toulemont (étudiante à Paris 10) a parlé de son parcours :
- de l’enfer qu’elle a vécu quand à 15 ans elle vivait en situation d’échec scolaire et personnel et qu’elle a commencé à consulter officiellement.
-comment elle s’est « réveillée » Asperger à l’âge de 16 ans à force d'interroger justement sa situation par opposition aux médecins accrédités qu'elle consultait.
- Ce qui l’avait porté pendant cette épreuve longue d’un an était d'écrire des histoires et particulièrement, une histoire qu'elle a filé et réussi à mettre en forme pour au final arriver à la publier. Avec courage et clairvoyance, Mademoiselle a traversé les nombreux obstacles, fut portée par ce qu'elle aimait (ses passions) et est parvenue à donner forme à 1 de ses passions.
>> Ce que j’ai retenu de la biographie profesionnelle de Melle Toulemont :
Mademoiselle a 19 ans.
Elle a décroché du lycée à 15 ans à l'époque où elle est entrée d'elle même en soin. Quand elle fut mieux (en grande partie grâce à son rôle actif et à sa vigilance en tant que patiente) elle a passé et eu son bac en candidate libre.
Elle suit des études de sciences cinématographiques à l’université, elle vient de publier son 1er roman intitulé *Symfonia (22 euros). Ecrire ce roman fantastique qui est une saga est toute sa vie (et c’est une activité solitaire) mais elle étudie le cinéma pour exercer un métier qui l’amène au contact des autres ( par le travail en équipe).
Référence du *livre ici,
http://true-book.blogspot.com/2011/11/c ... manon.html
Message personnel de Manon aux parents d'enfants autistes:
isolement & médicaments (psychiatrique),
syn-thèse,
éduquer, appren-tissage ou ap-prendre, Cornelius,
association (penser par).
prudence & viser à penser par soi-même.
Je ne saurais répéter exactement les idées & les messages de Josef car ils ont été dit avec érudition, à -propos, justesse et une sensibilité personnelle. Je vous invite pour les connaitre à regarder le DVD du congrès.
Voici, ici, un résumé-interprétation à ma manière:
1. Apprendre ? Oui, mais pour quoi faire (= en faire quoi) ?
celui qui apprend c’est pour s’émanciper
celui qui enseigne ou transmet le fait
- pour permettre à l’apprenant de se détacher de lui/d’elle ;
- pour délivrer l’élève du besoin (affectif) qu’il a de son maître ou du besoin (pratique, opérant) qu’il a du maitre avec lequel il sait penser ou agir.
Concl : Apprendre à quelqu’un ou apprendre de quelqu’un doit avoir pour finalité
d’ Apprendre à penser par soi-même, pour soi-même et savoir agir ou réagir face aux diverses situations de la vie.
Commentaire de Nana : ce détachement permet ou conduit l’apprenant à internaliser une méthodologie (un système organisé de connaissances et de moyens à utiliser) un savoir qui va lui resservir dans la vie pour apprendre des situations nouvelles.
2. Ceux qui aident, dans quel but le font ils?
Comme l’a rappelé Josef, un bon nombre d’*encadrants non autistes aident techniquement des personnes autistes alors que certaines de ces personnes ou d'autres, en général, refusent d'admettre des apprenants autistes au sein de la société (ex, dans leur entreprise comme travailleur, aux postes de décideurs, dans les lieux de loisirs, comme amis etc.)
Moi, Nana, j'ajoute:
En France, on demeure confronté à une vision partiale dans l'aide prodiguée notamment aux personnes autistes. Aider y est encore un acte égoiste.
J'explique: beaucoup d'encadrants aident pour eux-mêmes c'est-à-dire qu'ils le font dans un esprit qui n'est pas détaché ou généreux. Exemple, dans les faits, ils aident en instituant (parfois malgré eux) une dépendance pour l'apprenant. Dit clairement ça donne "je t'aide tant que tu as besoin de moi et que tu ne deviens pas sujets pensant & autonome & citoyen comme moi".
Dans ce cas là les personnes autistes sont vécues comme étant des sujets / objet de l'apprentissage, comme les rouages de la production modernes (sources de jobs pour les non autistes ou comme des processus thérapeutiques pour celui/celle qui se réalise en aidant) plus que comme des personnes humaines.
Cela se voit
- dans les manifestations publiques de la société où peu de personnes autistes sont invitées sur les plateaux télé ou lorsqu'elles le sont, elles sont présentées comme des objets de foire (exemple, avec Daniel TAMMET au journal tv ou à une autre émission tardive de divertissement).
- quand ceux qui aident ou d'autres qui ne sont pas du personnel encadrant refusent d'embaucher des personnes autistes, SA, ou TED.
Bref, rare encore sont les acteurs de la société qui sont des professionnels de la santé, des décisionnaires (ex, politiques), des individus ou groupes institutionnels qui « aident » des personnes autistes en leur reconnaissant le droit à être elles-mêmes ou à exercer des responsabilités dans la société française.
CONCLUSION
Quant à la personne autiste qui se fait aider elle doit s’interroger.
Chisoit elle d’apprendre pour Accumuler ou pour faire quelque chose avec ce qu’elle a appris? (=à quelle fin apprend elle?)
A Josef, de rappeler qu’être autiste c’est être une *personne à part entière.
C'est avoir des particularités et fonctionner avec ; c'est aussi ne pas avoir certaines aptitudes mais c'est de travailler à acquérir des compétences compensatrices.
Vivre en société en étant autiste ne signifie pas travailler à quitter le mental d’un autiste pour copier partiellement le mental ou les capacités d’un non-autiste.
Etre autiste en société = devenir soi, cotoyer d’autres *personnes, être actif à son niveau ou selon ses moyens, se maintenir en bonne vie (physiquement, mentalement, dans l'âme).
PLAN:
- 2 orthophonistes (reproduction de la présentation sur le programme) + Je vous recommande de voir leur exposé qui fut passionné & professionnel sur le DVD du Congrès.
- Témoignages de personnes ayant le Syndrome d'Asperger
- une étudiante & écrivaine en herbe
- la synthèse personnelle du congrès faite par un jeune homme érudit & qui parcourt le monde pour informer sur le SA.
- 16h00-16h45 Le développement à tout âge des habiletés sociales des personnes avec une
forme non ou peu verbale d’autisme : l’apport de l’orthophonie.
Notre qualité de vie dépend, en partie, de notre maîtrise d’habiletés sociales. En effet, des compétences sociales de base sont nécessaires à toute vie en groupe, que ce soit le groupe familial
ou celui, plus conséquent, d’une institution.
Ces compétences sont indispensables à toute intégration sociale.
C’est pourquoi la nécessité de développer ces habiletés s’impose, y compris
pour les personnes avec une forme non ou peu verbale d’autisme, dans le respect de la VRS (valorisation des rôles sociaux). De par leur expertise dans les domaines de la communication et des outils de communication alternative ou augmentative, les orthophonistes contribuent activement à ce domaine.
Nous nous proposons de développer, ici, le travail possible en orthophonie avec d’une part des enfants dans le cadre d’une pratique en cabinet libéral et d’autre part avec des adultes vivant en foyer d’accueil médicalisé.
- 15h00-15h30 Vivre avec le Syndrome d’Asperger. Témoignage de Manon Toulemont, étudiante.
Lien, http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 383_10.pdf
Voici mon récit:
Melle Toulemont (étudiante à Paris 10) a parlé de son parcours :
- de l’enfer qu’elle a vécu quand à 15 ans elle vivait en situation d’échec scolaire et personnel et qu’elle a commencé à consulter officiellement.
-comment elle s’est « réveillée » Asperger à l’âge de 16 ans à force d'interroger justement sa situation par opposition aux médecins accrédités qu'elle consultait.
- Ce qui l’avait porté pendant cette épreuve longue d’un an était d'écrire des histoires et particulièrement, une histoire qu'elle a filé et réussi à mettre en forme pour au final arriver à la publier. Avec courage et clairvoyance, Mademoiselle a traversé les nombreux obstacles, fut portée par ce qu'elle aimait (ses passions) et est parvenue à donner forme à 1 de ses passions.
>> Ce que j’ai retenu de la biographie profesionnelle de Melle Toulemont :
Mademoiselle a 19 ans.
Elle a décroché du lycée à 15 ans à l'époque où elle est entrée d'elle même en soin. Quand elle fut mieux (en grande partie grâce à son rôle actif et à sa vigilance en tant que patiente) elle a passé et eu son bac en candidate libre.
Elle suit des études de sciences cinématographiques à l’université, elle vient de publier son 1er roman intitulé *Symfonia (22 euros). Ecrire ce roman fantastique qui est une saga est toute sa vie (et c’est une activité solitaire) mais elle étudie le cinéma pour exercer un métier qui l’amène au contact des autres ( par le travail en équipe).
Référence du *livre ici,
http://true-book.blogspot.com/2011/11/c ... manon.html
Message personnel de Manon aux parents d'enfants autistes:
Encouragez les interêts spécifiques des personnes autistes que vous aimez.
- 16h45-17h00 Synthèse des travaux par Josef Schovanec, docteur en philosophie et sciences sociales, ancien élève de Sciences-Po Paris et porteur du syndrome d’Asperger.
isolement & médicaments (psychiatrique),
syn-thèse,
éduquer, appren-tissage ou ap-prendre, Cornelius,
association (penser par).
prudence & viser à penser par soi-même.
Je ne saurais répéter exactement les idées & les messages de Josef car ils ont été dit avec érudition, à -propos, justesse et une sensibilité personnelle. Je vous invite pour les connaitre à regarder le DVD du congrès.
Voici, ici, un résumé-interprétation à ma manière:
1. Apprendre ? Oui, mais pour quoi faire (= en faire quoi) ?
celui qui apprend c’est pour s’émanciper
celui qui enseigne ou transmet le fait
- pour permettre à l’apprenant de se détacher de lui/d’elle ;
- pour délivrer l’élève du besoin (affectif) qu’il a de son maître ou du besoin (pratique, opérant) qu’il a du maitre avec lequel il sait penser ou agir.
Concl : Apprendre à quelqu’un ou apprendre de quelqu’un doit avoir pour finalité
d’ Apprendre à penser par soi-même, pour soi-même et savoir agir ou réagir face aux diverses situations de la vie.
Commentaire de Nana : ce détachement permet ou conduit l’apprenant à internaliser une méthodologie (un système organisé de connaissances et de moyens à utiliser) un savoir qui va lui resservir dans la vie pour apprendre des situations nouvelles.
2. Ceux qui aident, dans quel but le font ils?
Comme l’a rappelé Josef, un bon nombre d’*encadrants non autistes aident techniquement des personnes autistes alors que certaines de ces personnes ou d'autres, en général, refusent d'admettre des apprenants autistes au sein de la société (ex, dans leur entreprise comme travailleur, aux postes de décideurs, dans les lieux de loisirs, comme amis etc.)
Moi, Nana, j'ajoute:
En France, on demeure confronté à une vision partiale dans l'aide prodiguée notamment aux personnes autistes. Aider y est encore un acte égoiste.
J'explique: beaucoup d'encadrants aident pour eux-mêmes c'est-à-dire qu'ils le font dans un esprit qui n'est pas détaché ou généreux. Exemple, dans les faits, ils aident en instituant (parfois malgré eux) une dépendance pour l'apprenant. Dit clairement ça donne "je t'aide tant que tu as besoin de moi et que tu ne deviens pas sujets pensant & autonome & citoyen comme moi".
Dans ce cas là les personnes autistes sont vécues comme étant des sujets / objet de l'apprentissage, comme les rouages de la production modernes (sources de jobs pour les non autistes ou comme des processus thérapeutiques pour celui/celle qui se réalise en aidant) plus que comme des personnes humaines.
Cela se voit
- dans les manifestations publiques de la société où peu de personnes autistes sont invitées sur les plateaux télé ou lorsqu'elles le sont, elles sont présentées comme des objets de foire (exemple, avec Daniel TAMMET au journal tv ou à une autre émission tardive de divertissement).
- quand ceux qui aident ou d'autres qui ne sont pas du personnel encadrant refusent d'embaucher des personnes autistes, SA, ou TED.
Bref, rare encore sont les acteurs de la société qui sont des professionnels de la santé, des décisionnaires (ex, politiques), des individus ou groupes institutionnels qui « aident » des personnes autistes en leur reconnaissant le droit à être elles-mêmes ou à exercer des responsabilités dans la société française.
CONCLUSION
Quant à la personne autiste qui se fait aider elle doit s’interroger.
Chisoit elle d’apprendre pour Accumuler ou pour faire quelque chose avec ce qu’elle a appris? (=à quelle fin apprend elle?)
A Josef, de rappeler qu’être autiste c’est être une *personne à part entière.
C'est avoir des particularités et fonctionner avec ; c'est aussi ne pas avoir certaines aptitudes mais c'est de travailler à acquérir des compétences compensatrices.
Vivre en société en étant autiste ne signifie pas travailler à quitter le mental d’un autiste pour copier partiellement le mental ou les capacités d’un non-autiste.
Etre autiste en société = devenir soi, cotoyer d’autres *personnes, être actif à son niveau ou selon ses moyens, se maintenir en bonne vie (physiquement, mentalement, dans l'âme).
- 17h00-17h30 Discours de clôture de la présidente : Danièle Langloys.
- FIN
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
Re: Congrès Autisme France 2011
Merci Nana pour ce travail de compte rendu.
Nathalie LECA ( Parent et Formatrice )
"L'avenir appartient aux optimistes "
"L'avenir appartient aux optimistes "
- Rosebud
- SAtedI à la folie
- Messages : 111
- Enregistré le : 23 nov. 2011, 22:50
- Localisation : Bruxelles
Re: Congrès Autisme France 2011
Merci pour cet énorme travail!
Ce congrès avait l'air très intéressant, je retiens en particulier le témoignage de Manon Toulemont qui m'a beaucoup rappelé ma propre expérience. Les difficultés à socialiser et à me conformer aux règles que la société attend de moi, la rencontre de psychiatres et de leur approche "ennuyeuse" qui niait mon syndrome ou, tout simplement, l'ignorait. Tout comme elle, j'ai aussi beaucoup appris à travers les romans et les films, ils représentaient un véritable support didactique qui me permettait d'appréhender l'espèce humaine qui, bien que j'en faisais partie, me semblait si étrange.
On se rend compte, à travers ce plan bien détaillé, que la société a encore beaucoup de choses à améliorer pour accompagner les autistes dans leurs difficultés quotidiennes et surtout pour "centraliser" l'approche. Je peux aisément imaginer la difficulté pour l'autiste de traverser toutes ces épreuves ne serait-ce que pour être diagnostiqué vu le parcours du combattant que j'ai moi-même du vivre. Tant d'environnements différents et de professionnels dubitatifs et parfois incompétentes à affronter, c'est comme être un étranger parachuté dans un pays dont on ne parle pas la langue
Ce congrès avait l'air très intéressant, je retiens en particulier le témoignage de Manon Toulemont qui m'a beaucoup rappelé ma propre expérience. Les difficultés à socialiser et à me conformer aux règles que la société attend de moi, la rencontre de psychiatres et de leur approche "ennuyeuse" qui niait mon syndrome ou, tout simplement, l'ignorait. Tout comme elle, j'ai aussi beaucoup appris à travers les romans et les films, ils représentaient un véritable support didactique qui me permettait d'appréhender l'espèce humaine qui, bien que j'en faisais partie, me semblait si étrange.
On se rend compte, à travers ce plan bien détaillé, que la société a encore beaucoup de choses à améliorer pour accompagner les autistes dans leurs difficultés quotidiennes et surtout pour "centraliser" l'approche. Je peux aisément imaginer la difficulté pour l'autiste de traverser toutes ces épreuves ne serait-ce que pour être diagnostiqué vu le parcours du combattant que j'ai moi-même du vivre. Tant d'environnements différents et de professionnels dubitatifs et parfois incompétentes à affronter, c'est comme être un étranger parachuté dans un pays dont on ne parle pas la langue
« Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique :
ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. »
ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. »
-
- SAtedI pour toujours
- Messages : 3959
- Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
- Localisation : Europe
- Contact :
Re: Congrès Autisme France 2011
: - )
Nana
Nana
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
-
- SAtedI pour toujours
- Messages : 3959
- Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
- Localisation : Europe
- Contact :
Re: Congrès Autisme France 2011/2013
**
***
Le Congrès organisé par l'Association Autisme France aura lieu le mercredi 16 novembre 2013.
Venez à ce rendez-vous annuel de l'autisme, si vous le pouvez.
Cela vous tiendra informé de l'actualité concernant l'autisme en France.
N'hésitez pas à dialoguer avec nous, l'Equipe de SAtedI, si vous êtes intéressés par l'événement. Peut-être que nous pourrons élaborer et organiser, ensemble, une participation.
Qui sait?
ICI, le PROGRAMME: http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 7181_1.pdf
Nana
***
Le Congrès organisé par l'Association Autisme France aura lieu le mercredi 16 novembre 2013.
Venez à ce rendez-vous annuel de l'autisme, si vous le pouvez.
Cela vous tiendra informé de l'actualité concernant l'autisme en France.
N'hésitez pas à dialoguer avec nous, l'Equipe de SAtedI, si vous êtes intéressés par l'événement. Peut-être que nous pourrons élaborer et organiser, ensemble, une participation.
Qui sait?
ICI, le PROGRAMME: http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 7181_1.pdf
Nana
Modifié en dernier par nana le 20 oct. 2013, 12:18, modifié 1 fois.
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
Re: Congrès Autisme France 2011
Quel intérêt en tant qu'association d'aller à ce genre d'évènements?
Pour avoir davantage de retombées médiatiques?
Pour avoir davantage de retombées médiatiques?