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Re: autisme/psychanalyste

Posté : 26 nov. 2011, 02:06
par samedit
rosebud, merci de ta réponse, mais j'ai parlé du cas d'une aspie qui avait suivi des psychothérapies et pas une psychanalyse.
pareil pour une aspie du forum (ThérapieCognitivoComportementale dont tu as parlé). d'ailleurs en as-tu suivi une pour développer tes compétences sociales ? si oui, en quoi consistait-elle/as-tu des exemples d'exercices à donner ?

oui, j'ai lu aussi qu'il ne fallait pas qu'un autiste fasse de psychanalyse.
sinon, bah, oui, y'a 2 personnes que je soupçonne d'être atteinte du TSA dans mon entourage et je leur ai conseillé de se faire diagnostiquer mais ils (ce sont 2 mecs) ne veulent pas. pourtant, l'un des 2 pourrait toucher plus d'allocations et l'autre, se faire soigner de façon plus adéquate, peut-être (il est diagnostiqué dépressif depuis plusieurs années, il a du mal à "s'entendre avec les gens" souvent et il souffre du coup d'une certaine solitude).
il y en avait aussi une autre elle disait avoir eu un comportement autistique quand elle était jeune et elle est très parano et schizotypique depuis quelques temps, mais j'ai lu que ça peut être autre chose comme un début de psychose et, comme elle est très agressive et susceptible, je ne lui en parle pas.
es-tu toujours suivi ? perso, on me demande toujours ce que je fais de mes journées, mes intérêts, ça me soulage car avant, j'avais tendance à avoir les mêmes craintes que toi. sinon, je pense qu'il ne faut pas mentir à son médecin si on se sent triste.

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 26 nov. 2011, 14:13
par Nominoe
Panda a écrit :Apparemment, Sophie Robert a fait des coupures dans certains montages qui ne rendent pas compte de la pensée critique des psy. Ce serait intéressant d'entendre tout ce qui a été dit.
Ca c'est l'argumentaire, le prétexte des plaignants. Pour le démonter, une copie des rushs complets des plaignants avec time code, c'est a dire trame temporelle on été fournies au tribunal et aux plaignants.
Il apparait plutôt que ces deux procès sont simplement une tentative de censure de professionnels qui craignent que leurs pratiques déplorables soient rendues publiques.
Un appel a témoignage de familles ou personnes TED victimes des pratiques des psykk à été lancé pour démontrer la réalité des pratiques dénoncées dans ce documentaire. Nous avons répondu.

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 26 nov. 2011, 21:21
par Rosebud
samedit a écrit :rosebud, merci de ta réponse, mais j'ai parlé du cas d'une aspie qui avait suivi des psychothérapies et pas une psychanalyse.
pareil pour une aspie du forum (ThérapieCognitivoComportementale dont tu as parlé). d'ailleurs en as-tu suivi une pour développer tes compétences sociales ? si oui, en quoi consistait-elle/as-tu des exemples d'exercices à donner ?

oui, j'ai lu aussi qu'il ne fallait pas qu'un autiste fasse de psychanalyse.
sinon, bah, oui, y'a 2 personnes que je soupçonne d'être atteinte du TSA dans mon entourage et je leur ai conseillé de se faire diagnostiquer mais ils (ce sont 2 mecs) ne veulent pas. pourtant, l'un des 2 pourrait toucher plus d'allocations et l'autre, se faire soigner de façon plus adéquate, peut-être (il est diagnostiqué dépressif depuis plusieurs années, il a du mal à "s'entendre avec les gens" souvent et il souffre du coup d'une certaine solitude).
il y en avait aussi une autre elle disait avoir eu un comportement autistique quand elle était jeune et elle est très parano et schizotypique depuis quelques temps, mais j'ai lu que ça peut être autre chose comme un début de psychose et, comme elle est très agressive et susceptible, je ne lui en parle pas.
es-tu toujours suivi ? perso, on me demande toujours ce que je fais de mes journées, mes intérêts, ça me soulage car avant, j'avais tendance à avoir les mêmes craintes que toi. sinon, je pense qu'il ne faut pas mentir à son médecin si on se sent triste.
Ah d'accord, je n'avais pas fait la distinction. En l’occurrence, je n'ai jamais suivi de Thérapie Cognitivo-Comportementale. Une psychanalyse accompagnée de différents psychotropes aux effets que je qualifierais de mitigés. Entre les anxiolytiques trop puissants qui m’assommaient et les AD quasi imperceptibles. J'ai bien fait d'arrêter tout ça, j'avais l'impression d'en savoir bien plus sur le SA que ce psychiatre.

En quoi se faire diagnostiquer SA donne-t-il droit à des allocations? La France semble plus avancée à ce sujet que la Belgique...
Les troubles schizotypiques sont-ils proches des troubles autistiques? Car je ne comprends pas très bien comme cela peut-il d'abord être considéré comme l'un et ensuite comme l'autre :?

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 26 nov. 2011, 23:26
par Idéfix78540
Rosebud a écrit :
samedit a écrit :rosebud, merci de ta réponse, mais j'ai parlé du cas d'une aspie qui avait suivi des psychothérapies et pas une psychanalyse.
pareil pour une aspie du forum (ThérapieCognitivoComportementale dont tu as parlé). d'ailleurs en as-tu suivi une pour développer tes compétences sociales ? si oui, en quoi consistait-elle/as-tu des exemples d'exercices à donner ?

C'est dur à expliquer en quoi ça consiste car chaque thérapie est différente selon les patients . Tout le monde ne gére pas son handicape de la mem façon et n'a donc pas les meme difficultés meme si des similitudes et complémentarités peuvent exister . Il n'y a pas d'exercice types mais des aides visuel ( pour TED) pour aider à généraliser ce qu'on apprend et comme je te l'ai dis c'est dur par moment .

oui, j'ai lu aussi qu'il ne fallait pas qu'un autiste fasse de psychanalyse.

Exact car ça sert à rien si ce n'est nous rendre plus mal . J'en ai bouffé pendant environ 10 ans .

sinon, bah, oui, y'a 2 personnes que je soupçonne d'être atteinte du TSA dans mon entourage et je leur ai conseillé de se faire diagnostiquer mais ils (ce sont 2 mecs) ne veulent pas. pourtant, l'un des 2 pourrait toucher plus d'allocations et l'autre, se faire soigner de façon plus adéquate, peut-être (il est diagnostiqué dépressif depuis plusieurs années, il a du mal à "s'entendre avec les gens" souvent et il souffre du coup d'une certaine solitude).
il y en avait aussi une autre elle disait avoir eu un comportement autistique quand elle était jeune et elle est très parano et schizotypique depuis quelques temps, mais j'ai lu que ça peut être autre chose comme un début de psychose et, comme elle est très agressive et susceptible, je ne lui en parle pas.
es-tu toujours suivi ? perso, on me demande toujours ce que je fais de mes journées, mes intérêts, ça me soulage car avant, j'avais tendance à avoir les mêmes craintes que toi. sinon,

je pense qu'il ne faut pas mentir à son médecin si on se sent triste.
Wé mais si tu sais pas l'exprimer tu fais comment ? et perso moi je préfére mentir des fois pour éviter d'avoir a engager une discussion pouvant etre difficil pour moi .

Ah d'accord, je n'avais pas fait la distinction. En l’occurrence, je n'ai jamais suivi de Thérapie Cognitivo-Comportementale. Une psychanalyse accompagnée de différents psychotropes aux effets que je qualifierais de mitigés. Entre les anxiolytiques trop puissants qui m’assommaient et les AD quasi imperceptibles. J'ai bien fait d'arrêter tout ça, j'avais l'impression d'en savoir bien plus sur le SA que ce psychiatre.

En quoi se faire diagnostiquer SA donne-t-il droit à des allocations? La France semble plus avancée à ce sujet que la Belgique...

En France le SA est reconnu comme un handicap auprès des Maisons Départementales des Personnes Handicapées . Celles-ci aident en nous attribuant des aides nécessaires pour qu'on puisse etre autonome et réaliser nos projet comme les aides humaines ( accompagnements ...) , aides techniques ( outils de rééducation ) aides spécifiques et exceptionnelles et nouspermettent aussi de nous insérer dans le monde professionnel garce à une REconnaissance en qualités de travailleur Handicapé .

La MDPH verse en partie des prestation en espèce par le biais des conseils généraux et Caisse d'allocations familial comme la Prestationde compensation handicap ou allocation adulte handicapé .

La MDPH étant avant tout un lieu d'écoute ou l'on peut trouver des réponses et infos .

Les troubles schizotypiques sont-ils proches des troubles autistiques?


Apparemment il y aurait des similitudes au niveau de certains symptomes ou comportements pourtant je trouve pas. J'ai une personne de ma famille qui est skyzophrène et perso je trouve pas qu'on se " ressemble" .
Car je ne comprends pas très bien comme cela peut-il d'abord être considéré comme l'un et ensuite comme l'autre :?

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 27 nov. 2011, 00:00
par Rosebud
Idéfix78540 a écrit :
Rosebud a écrit :
samedit a écrit :rosebud, merci de ta réponse, mais j'ai parlé du cas d'une aspie qui avait suivi des psychothérapies et pas une psychanalyse.
pareil pour une aspie du forum (ThérapieCognitivoComportementale dont tu as parlé). d'ailleurs en as-tu suivi une pour développer tes compétences sociales ? si oui, en quoi consistait-elle/as-tu des exemples d'exercices à donner ?

C'est dur à expliquer en quoi ça consiste car chaque thérapie est différente selon les patients . Tout le monde ne gére pas son handicape de la mem façon et n'a donc pas les meme difficultés meme si des similitudes et complémentarités peuvent exister . Il n'y a pas d'exercice types mais des aides visuel ( pour TED) pour aider à généraliser ce qu'on apprend et comme je te l'ai dis c'est dur par moment .

oui, j'ai lu aussi qu'il ne fallait pas qu'un autiste fasse de psychanalyse.

Exact car ça sert à rien si ce n'est nous rendre plus mal . J'en ai bouffé pendant environ 10 ans .

sinon, bah, oui, y'a 2 personnes que je soupçonne d'être atteinte du TSA dans mon entourage et je leur ai conseillé de se faire diagnostiquer mais ils (ce sont 2 mecs) ne veulent pas. pourtant, l'un des 2 pourrait toucher plus d'allocations et l'autre, se faire soigner de façon plus adéquate, peut-être (il est diagnostiqué dépressif depuis plusieurs années, il a du mal à "s'entendre avec les gens" souvent et il souffre du coup d'une certaine solitude).
il y en avait aussi une autre elle disait avoir eu un comportement autistique quand elle était jeune et elle est très parano et schizotypique depuis quelques temps, mais j'ai lu que ça peut être autre chose comme un début de psychose et, comme elle est très agressive et susceptible, je ne lui en parle pas.
es-tu toujours suivi ? perso, on me demande toujours ce que je fais de mes journées, mes intérêts, ça me soulage car avant, j'avais tendance à avoir les mêmes craintes que toi. sinon,

je pense qu'il ne faut pas mentir à son médecin si on se sent triste.
Wé mais si tu sais pas l'exprimer tu fais comment ? et perso moi je préfére mentir des fois pour éviter d'avoir a engager une discussion pouvant etre difficil pour moi .

Ah d'accord, je n'avais pas fait la distinction. En l’occurrence, je n'ai jamais suivi de Thérapie Cognitivo-Comportementale. Une psychanalyse accompagnée de différents psychotropes aux effets que je qualifierais de mitigés. Entre les anxiolytiques trop puissants qui m’assommaient et les AD quasi imperceptibles. J'ai bien fait d'arrêter tout ça, j'avais l'impression d'en savoir bien plus sur le SA que ce psychiatre.

En quoi se faire diagnostiquer SA donne-t-il droit à des allocations? La France semble plus avancée à ce sujet que la Belgique...

En France le SA est reconnu comme un handicap auprès des Maisons Départementales des Personnes Handicapées . Celles-ci aident en nous attribuant des aides nécessaires pour qu'on puisse etre autonome et réaliser nos projet comme les aides humaines ( accompagnements ...) , aides techniques ( outils de rééducation ) aides spécifiques et exceptionnelles et nouspermettent aussi de nous insérer dans le monde professionnel garce à une REconnaissance en qualités de travailleur Handicapé .

La MDPH verse en partie des prestation en espèce par le biais des conseils généraux et Caisse d'allocations familial comme la Prestationde compensation handicap ou allocation adulte handicapé .

La MDPH étant avant tout un lieu d'écoute ou l'on peut trouver des réponses et infos .

Les troubles schizotypiques sont-ils proches des troubles autistiques?


Apparemment il y aurait des similitudes au niveau de certains symptomes ou comportements pourtant je trouve pas. J'ai une personne de ma famille qui est skyzophrène et perso je trouve pas qu'on se " ressemble" .
Car je ne comprends pas très bien comme cela peut-il d'abord être considéré comme l'un et ensuite comme l'autre :?
Comme quoi sur certains points la Belgique a beaucoup à apprendre de la France. Ici, l'autisme n'est même pas reconnu comme maladie (bon j'aime pas ce terme mais bon) invalidante. Donc, je suis censé pouvoir répondre à toutes les mêmes obligations qu'un neurotypiques sans avoir les mêmes possibilités. Ca m'a valut de nombreux conflits avec l'administration en général et un sentiment parfois d'être totalement désemparé et laissé pour compte. Un jour, j'avais pris l'initiative de contacter une maison pour l'emploi qui aidait à l'orientation, à la recherche, etc. pour les gens en difficultés (je ne compris que plus tard que ce terme concernait les gens ayant des problèmes de consommations de stupéfiants, d'alcool ou de casier judiciaire...) et lorsque je leur ai expliqué mon problème, ils m'ont gentiment demandé de partir en m'expliquant qu'ils ne pouvaient rien faire pour "quelqu'un comme moi". Les seules associations pour aider/accompagner les autistes visent les parents d'autistes :shock:
Je n'ai jamais compris cette fixation sur les parents/proches d'autistes. Je ne dis pas qu'ils n'ont pas besoin d'aide pour mieux aider leur enfant mais quid des autistes eux-mêmes... :?
Et surtout des adultes autistes, il n'y a rien pour nous... juste un vide juridique.

Merci pour ta précision sur les troubles schizotypiques.

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 27 nov. 2011, 15:28
par Urban Shaman
Hallucinant en effet! Je ne savais pas ça de la Belgique.
Rien, même pas d'aides du gouvernement?

Sinon il est vrai que lorsqu'on parle d'handicapé, surtout mentaux, on s'adresse aux parents, comme si les premiers concernés étaient forcement des gentils idiots :evil:

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 27 nov. 2011, 17:22
par Nouvelle
Rosebud a écrit :...je suis censé pouvoir répondre à toutes les mêmes obligations qu'un neurotypiques sans avoir les mêmes possibilités. Ca m'a valut de nombreux conflits avec l'administration en général et un sentiment parfois d'être totalement désemparé et laissé pour compte.
:roll: vis la même chose...
Rosebud a écrit :Un jour, j'avais pris l'initiative de contacter une maison pour l'emploi qui aidait à l'orientation, à la recherche, etc. pour les gens en difficultés (je ne compris que plus tard que ce terme concernait les gens ayant des problèmes de consommations de stupéfiants, d'alcool ou de casier judiciaire...) et lorsque je leur ai expliqué mon problème, ils m'ont gentiment demandé de partir en m'expliquant qu'ils ne pouvaient rien faire pour "quelqu'un comme moi".
:roll: idem...
Rosebud a écrit : Les seules associations pour aider/accompagner les autistes visent les parents d'autistes :shock:
Je n'ai jamais compris cette fixation sur les parents/proches d'autistes. Je ne dis pas qu'ils n'ont pas besoin d'aide pour mieux aider leur enfant mais quid des autistes eux-mêmes... :? Et surtout des adultes autistes, il n'y a rien pour nous... juste un vide juridique.
C'est notre lot de souffrances... je crois. Il vaut mieux accepter, comme ça on souffre moins. C'est un peu ma philosophie de vie élaborée au fil des années. Tu écris parfaitement bien ce que les associations disent : Certains politiciens estiment que les TED cessent à l'âge adulte... :roll:

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 27 nov. 2011, 17:22
par samedit
@rosebud : il ne faut pas confondre trouble de la personnalité schizotypique et schizophrénie bien qu'on puisse avoir les 2 ;)

je te renvois aux définitions officielles trouvables sur internet.

pour les médecins, si tu ne sais pas, tu dis que tu ne sais pas... tu sauras sûrement un jour par toi-même suite à différentes choses qui se seront passées dans ta vie ou ils vont t'y aider pour cela. mentir ne fera je pense que retarder les soins adaptés...
pour ce qui est des conversations avec les autres (non soignants), là, oui, je me permets aussi des fois de "mentir" à certaines personnes qui posent les questions juste par politesse parce que je sais qu'on n'aura jamais le temps de développer et qu'elles n'attendent qu'un oui de politesse aussi. Sinon je n'ai plus à le faire car je commence à aller mieux grâce à la gabapentine, semblerait-il et une TCC ainsi que beaucoup de lecture, réflexion, discussions, méditation et de l'entraînement à répondre aux gens, discuter lors de rencontres amicales...
avant qu'on me confirme que j'avais des traits de TDA et surtout, que je me renseigne par moi-même sur ce trouble, je n'osais pas dire ou bien expliquer aux gens que j'avais du mal à filtrer les sons etc. et ça a participé à certaines de mes décisions de m'isoler. je vais aussi p-e retravailler bientôt et les gens sauf ceux qui ne travaillent pas et ont des problèmes ne comprenaient pas pourquoi je ne travaillais pas en continu. du coup, ça isole aussi.

pour la belgique, il me semble qu'une aspie disait que vous aviez droit à des aides financières, ça dépend sûrement du degré de handicap.
pour la france, c'est 80% d'office pour le SA, mais je me demande si ça ne va pas changer...
cest quoi AD ? antidépresseurs ? et là tu vas voir un psychologue ou psychiatre régulièrement ?
- les points communs entre SA et le trouble de la personnalité schizotypique ? principalement la méfiance et le nombre d'amis restreints.
et l'inadéquation ou pauvreté des affects chez le schizotypique qui chez le SA n'est pas forcément le cas mais peut être confondu si ce dernier n'a pas la bonne expression faciale ou n'exprime pas bien ses sentiments lors d'une situation donnée.
enfin,
"Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) décrit le trouble de la personnalité schizotypique comme étant un mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques."

- points communs entre schizotypie et schizophrénie en résumé :
"Bien qu'il soit listé dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) sur l'Axe II, le trouble de la personnalité schizotypique est grandement perçu comme étant un trouble du « spectre de la schizophrénie »."


- points communs entre schizophrénie et autisme en résumé
"Il semble exister une certaine similarité génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires34, ce qui amène à reconsidérer la distinction entre les deux syndromes35,36. De même certains gènes impliqués sont également présents dans l'autisme."
"Les facteurs environnementaux associés au développement d'une schizophrénie comprennent entre autres les conditions de vie, la prise de drogue et les stress prénataux11"

"Plus de 200 études ont déjà suggéré que le risque de schizophrénie augmentait de 5 à 8 % chez les enfants nés en hiver ou au printemps27,51. Une explication possible est que le risque de schizophrénie augmente chez les adultes dont la mère a été infectée par un virus grippal lors de sa grossesse (idem pour le risque de trouble obsessionnel-compulsif, d'autisme et d'autres maladies neurologiques)52.

"Des défauts dans la cognition sociale sont couramment associés à la schizophrénie8, de même que les symptômes de la paranoïa. Il en résulte souvent une forme d'isolation sociale9. Dans un sous-type beaucoup plus rare de schizophrénie, la personne demeure constamment muette, restant sans vie dans des postures étranges, ou montrant, au contraire, une agitation inexpliquée, ce qui est le signe d'une catatonie10"
catatonie : La catatonie est un syndrome psychiatrique s'exprimant à la fois dans la sphère psychique et motrice. Elle constitue une forme d'expression de la schizophrénie :
"un refus du regard, un mutisme,[...] On peut observer des phénomènes parakinétiques (maniérisme, stéréotypies,[...], impulsions), une écholalie, une échopraxie."

sources : wikipedia mais vous pourrez trouver la même chose ailleurs.

@US : tu es diagnostiqué de quoi ?

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 27 nov. 2011, 18:55
par Rosebud
Urban Shaman a écrit :Hallucinant en effet! Je ne savais pas ça de la Belgique.
Rien, même pas d'aides du gouvernement?
Non, rien pour les adultes que je sache.
Urban Shaman a écrit :Sinon il est vrai que lorsqu'on parle d'handicapé, surtout mentaux, on s'adresse aux parents, comme si les premiers concernés étaient forcement des gentils idiots :evil:
Oui et puis il y a surtout ce côté "soutenons ces pauvres parents qui endurent tellement d'avoir des enfants comme ça." Non seulement on est mis à l'écart mais en plus apparemment on est la source d'une souffrance pour nos proches... ?


@samedit:
En ce qui me concerne, je sais que je ne reçois pas un centime de quelque organisme que ce soit et je suis pourtant diagnostiqué. Ceci dit, comme tu l'as fait remarqué, peut-être que cette aide financière est réservé aux autismes plus handicapants mais je n'en sais pas plus. Les administrations belges sont du genre labyrinthiques... Et j'ai même du mal à maintenir mes papiers à jour (ex. : ma carte d'identité est périmée depuis le 4 mai.... :oops: ) alors si ça se trouve, j'ai peut-être droit à quelque chose sans le savoir mais j'en doute fort.

AD faisait référence aux antidépresseurs en effet. A l'époque j'étais suivi par un psychiatre (seuls habilités à administrer des médicaments puisqu'ils ont une formations de médecin, contrairement aux psychologues), je le voyais une fois par mois. Il ne s'intéressait pas beaucoup à mes troubles comportementaux ni à mes difficultés sociales, ces questions se référaient presque exclusivement aux effets ressentis par la médication. Il a changé ainsi plusieurs fois son traitement. Le problème que j'ai rencontré avec lui et que j'ai eu l'impression qu'il ne connaissait pas beaucoup les TED. Et que le coup de la psychanalyse (parler? Pour dire quoi?) m'a déstabilisé et poussé à arrêter de le voir assez rapidement (j'ai eu 4 ou 5 séances avec lui si mes souvenirs sont bons et la dernière n'a même pas duré 15 minutes... je n'avais rien à dire. Difficile de rebondir à un "comment allez-vous aujourd'hui?" sans répondre simplement par un très socialement admis et conventionnel "très bien, merci et vous?" :oops: ).

Je comprends ta référence au DSM-IV-TR qui est soi-disant l'une des références en matière de maladies mentales mais en ce qui me concerne, je prends toujours ce qu'ils disent avec des pincettes. Ce manuel n'a aucune indépendance et souffre de nombreux conflits d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique. Je me méfie toujours de ce genre de liens qui conduisent à associer des pathologies avec des traitements "types", ce qui n'apporte rien aux malades eux-mêmes. L'OMS elle-même n'est plus une organisation indépendante, on aura bientôt plus personne à qui se fier... :?

Sinon j'en apprends plus sur les points communs entre SA et schyzophrénie, je t'en remercie, je trouve ça très intéressant de remarquer que certaines pathologies, bien que différentes, semblent avoir des troncs communs. Peut-être cela se rapporte-t-il aussi à un trouble du mécanisme des neurones miroirs évoqués dans un autre sujet de ce forum? :?

Re: autisme/psychanalyste

Posté : 27 nov. 2011, 19:27
par Toni
Les propos des psychanalystes ne sont qu'un tissu de c***eries.
Ce n'est pas le traumatisme de la mère qui a engendré l'autisme mais l'enfant qui est né comme ça. Les bonnes méthodes ont été inventés par les américains il y a trente comme c'est expliqué dans le lien. Je suis du genre pragmatique et regarde ce qui marche.
Mais bon les gens étant du genre bouchés en France, il vaut mieux sortir les grands moyens comme je l'ai fait.

Updating Boy a écrit : "Ca peut changer cette affaire,si suffisament de personnes tirent à vue sur ces personnes."
Voilà la bonne méthode, c'est ce que je m’emploie à faire ici et dans la vie courante. Il faut déjà commencer par complètement ignorer ces gens et les boycotter, je les vois comme de dangereux manipulateurs. Si ils insistent, utiliser les méthodes prescrites dans mes commentaires édités ou plutôt entre les pages 99 et 102 du sujet "socialiser en amour". Il est possible de venir à bout de ces gens en les ignorant complètement et en faisant dégager de votre vie ceux qui les soutiennent dans votre entourage.
J'ai utilisé ces méthodes,ça m'a valu de me fâcher avec beaucoup de monde mais au moins ces gens là sont en dehors de ma vie pour le moment.
Dernier point, j'en ai rien à cirer des dogmes des psychanalistes, j'ai un frère vraiment autiste je me torche les pieds sur leurs dogmes depuis 20 ans.