Re: Le gamin asperger New-Yorkais
Posté : 20 mai 2012, 18:02
Bien sûre, je ne l'ai pas nié. Je voulais aussi être comme tout le monde, étant jeune, je connaissais déjà une certaine différence en moi sans pouvoir l'exprimer. Etre comme tout le monde, c'est être personne dans le fond, enfin, quoi qu'il en soit, j'avais fini par comprendre que je me trompais.Nouvelle a écrit :C'est un désastre, c'est une réalité. Ma difficulté c'est d'arriver à me créer des "connaissances", un "réseau social" comme ça se dit, dans la ville. Le seul lieu où je suis bien c'est chez moi. Je ne fais pas exprès et bien que je sais qu'il est important de connaître des gens, c'est pas très facile. Mais cela ne me dérange pas nécessairement. Même si je pense bien que c'est important et que parfois j'aimerai bien être comme tout le monde.Kain a écrit : Ça réchauffe le coeur dis moi. Un vrai désastre, le mot ne saurait retranscrire une telle réalité. Sérieux, autant aller vivre en ermite ou n'importe ou ailleurs, là ou la réalité est autre, j'arrive pas a comprendre comment les gens peuvent être heureux en baignant là-dedans, ni comment désirer socialiser avec de tels personnes sans principes. Nous façonnons le monde qui en fait de même a son tour, vive le progrès...
Donc, dans la ville je sais que c'est dur et difficile. Mais quand je vois les miséreux je constate que c'est très difficile pour beaucoup de vivre en ville et qu'il faut beaucoup de forces pour s'en sortir, parce que l'isolement est grand. Ainsi selon dernières statistiques il semble que les villes ont env. 60% de personnes seules, toutes classes sociales confondues ! C'est énorme. On compte aussi environ 50% de personne en âge de vivre en couple, qui vivent seules ! C'est une réalité. J'en déduis que l'on peut être ermite dans une ville.
Je suis triste de constater comme l'isolement et la misère grandissent partout et détruisent bien des humains et il est vrai que ce sont des petites attentions quotidiennes qui peuvent changer un peu le monde. Mais comment aider quand on ne sait pas, quand on ne voit pas. C'est difficile de voir, surtout si comme les aspie on s'accomode tellement de la solitude et que l'on peut supporter des souffrances bien plus grandes que la norme sans rien dire ?
Ce n'étais pas écrit sur cet enfant qu'il était aspie. C'est peut-être bien ça le drame : beaucoup de choses ne se voient pas.
Maintenant, je préfère la solitude, je n'ai plus vraiment envie qu'on me parle, puisque je crois qu'on me refusera toujours ce que j'attend d'une relation, et si ce n'est qu'un lot d'emmerdes ce n'est pas la peine. J’espérais ne pas avoir a en venir là.