Re: Salutations brothers
Posté : 09 août 2012, 16:51
Si je peux me permettre de te donner mon avis, fuir le diagnostique d'une éventuelle maladie mentale ne résoudra pas le problème. Après, tout dépend de ta capacité à y faire face durant ta vie professionnelle. Tu peux toujours essayer, ça te permettra de trouver tes repères (ce que tu peux faire et ce qui est au delà de tes forces).
D'autre part, il me semble que ta dépression peut te donner un point de vue dramatique sur ta situation sans que cela soit le cas dans la réalité. Un avis extérieur pourrait t'être d'une grande aide pour y voir clair.
Je pense que ça doit être ça quelque part, je vois tout de manière exagerement dramatique, quoi que ce soit.
Personnellement, j'ai longtemps cru que j'étais schizophrène, bipolaire, ou borderline. Les psy à qui j'en ai parlé (et j'en ai vu plusieurs en 20 ans) ont tous exclu ce diagnostique. Donc tu vois, parfois on peut se faire beaucoup de mal en croyant avoir quelque chose qu'on a pas.
Pendant l'enfance je croyais dur comme fer que j'étais trisomique, je le disais aux camarades de classe qui eux confirmaient ma pensée ce qui n'arrangeait pas les choses. Je crois qu'à chaque fois ma méconnaissance des choses me met dans des états dramatiques.
Mais si tu es vraiment atteint de ces maladies, cela peut être, d'une part, dû au fait d'avoir été diagnostiqué sur le tard, il s'agirait donc de "troubles associés", du fait d'avoir vécu dans l'incompréhension de ton syndrome d'Asperger. Dans tous les cas, certains médicaments peuvent t'aider à retrouver un certain équilibre (j'ai moi-même pris des anti-psychotiques, et je n'étais pas dans un état végétatif, mais en milieu hospitalier, de fortes doses peuvent effectivement provoquer cet état... attention donc).
Ensuite, toujours pour ce qui est de mon expérience personnelle, les psy ont toujours évité de me donner des médicaments ou de m'hospitaliser. Mais là, tout dépend des habitudes des professionnels de ta région. En principe, la politique actuelle des hôpitaux (en tout cas dans ma région), c'est de libérer les lits le plus vite possible.
Quant au QI, pour rappel, la moyenne est à 100, 70 c'est le retard mental, et 130 les hauts potentiels. A toi de voir où tu te situe.
J'ai fait pas mal de tests bidons sur Internet je me situe dans les 115. C'est peu mais c'est loin du 69 qu'on m'a trouver.
Le fait est que tant que tu ne seras pas au clair sur ta situation psychologique (et attention aux psy qui confondent syndrome d'Asperger et schizophrénie), tu ne pourras pas aménager ta vie pour qu'elle soit ... "confortable", c'est-à-dire tenir compte de ton "handicap" et ne pas te lancer dans des projets qui risquent de te mettre en situation d'échec, ce qui, à force, peut beaucoup porter atteinte à ton estime de toi.
En fait à l'hosto psy ou j'étais c'était selon eux la schizophrènie que j'avais, pas d'asperger d'ailleurs je pense pas qu'ils y connaissent quelque chose là-dedans.
Et pour finir, dans les symptômes du syndrome d'Asperger, on peut en retrouver quelques uns qui sont commun avec la schizophrénie, les troubles bipolaires ou borderline, mais ce qui compte, c'est le nombre de symptômes et leur intensités. En lisant la liste des symptômes sur internet, on peut aussi facilement leur donner une définition qui est trop personnelle, et différente de ce que les professionnels veulent dire.
Justement je lis que des choses sur Internet, alors que dans la vraie vie quand je parle aux professionnels de ça ils me rient au nez.
Donc, pour finir, je te conseille vivement d'en parler au psy qui t'a diagnostiqué un syndrome d'Asperger (ce qui prouve qu'il est quand même compétent), le secret professionnel auquel il est tenu t'assurant de ne pas avoir de problèmes dans ta vie professionnelle.
Je lui en est parler il me trouve assez hypocondriaque au final.
Bref. Je crois me prendre la tête avec pas mal de choses.
Sinon quelqu'un ici aurait une bonne définition de l'état "anxio-dépressif" comme il a été noté dans mon diagnostic ?
D'autre part, il me semble que ta dépression peut te donner un point de vue dramatique sur ta situation sans que cela soit le cas dans la réalité. Un avis extérieur pourrait t'être d'une grande aide pour y voir clair.
Je pense que ça doit être ça quelque part, je vois tout de manière exagerement dramatique, quoi que ce soit.
Personnellement, j'ai longtemps cru que j'étais schizophrène, bipolaire, ou borderline. Les psy à qui j'en ai parlé (et j'en ai vu plusieurs en 20 ans) ont tous exclu ce diagnostique. Donc tu vois, parfois on peut se faire beaucoup de mal en croyant avoir quelque chose qu'on a pas.
Pendant l'enfance je croyais dur comme fer que j'étais trisomique, je le disais aux camarades de classe qui eux confirmaient ma pensée ce qui n'arrangeait pas les choses. Je crois qu'à chaque fois ma méconnaissance des choses me met dans des états dramatiques.
Mais si tu es vraiment atteint de ces maladies, cela peut être, d'une part, dû au fait d'avoir été diagnostiqué sur le tard, il s'agirait donc de "troubles associés", du fait d'avoir vécu dans l'incompréhension de ton syndrome d'Asperger. Dans tous les cas, certains médicaments peuvent t'aider à retrouver un certain équilibre (j'ai moi-même pris des anti-psychotiques, et je n'étais pas dans un état végétatif, mais en milieu hospitalier, de fortes doses peuvent effectivement provoquer cet état... attention donc).
Ensuite, toujours pour ce qui est de mon expérience personnelle, les psy ont toujours évité de me donner des médicaments ou de m'hospitaliser. Mais là, tout dépend des habitudes des professionnels de ta région. En principe, la politique actuelle des hôpitaux (en tout cas dans ma région), c'est de libérer les lits le plus vite possible.
Quant au QI, pour rappel, la moyenne est à 100, 70 c'est le retard mental, et 130 les hauts potentiels. A toi de voir où tu te situe.
J'ai fait pas mal de tests bidons sur Internet je me situe dans les 115. C'est peu mais c'est loin du 69 qu'on m'a trouver.
Le fait est que tant que tu ne seras pas au clair sur ta situation psychologique (et attention aux psy qui confondent syndrome d'Asperger et schizophrénie), tu ne pourras pas aménager ta vie pour qu'elle soit ... "confortable", c'est-à-dire tenir compte de ton "handicap" et ne pas te lancer dans des projets qui risquent de te mettre en situation d'échec, ce qui, à force, peut beaucoup porter atteinte à ton estime de toi.
En fait à l'hosto psy ou j'étais c'était selon eux la schizophrènie que j'avais, pas d'asperger d'ailleurs je pense pas qu'ils y connaissent quelque chose là-dedans.
Et pour finir, dans les symptômes du syndrome d'Asperger, on peut en retrouver quelques uns qui sont commun avec la schizophrénie, les troubles bipolaires ou borderline, mais ce qui compte, c'est le nombre de symptômes et leur intensités. En lisant la liste des symptômes sur internet, on peut aussi facilement leur donner une définition qui est trop personnelle, et différente de ce que les professionnels veulent dire.
Justement je lis que des choses sur Internet, alors que dans la vraie vie quand je parle aux professionnels de ça ils me rient au nez.
Donc, pour finir, je te conseille vivement d'en parler au psy qui t'a diagnostiqué un syndrome d'Asperger (ce qui prouve qu'il est quand même compétent), le secret professionnel auquel il est tenu t'assurant de ne pas avoir de problèmes dans ta vie professionnelle.
Je lui en est parler il me trouve assez hypocondriaque au final.
Bref. Je crois me prendre la tête avec pas mal de choses.
Sinon quelqu'un ici aurait une bonne définition de l'état "anxio-dépressif" comme il a été noté dans mon diagnostic ?