Re: Will - présentation
Posté : 02 sept. 2017, 10:22
Pardon de ne pas avoir répondu plut tôt, j'ai du perdre le fils en trituration d'autres sujets.
Je ne sais pas, moi je comprends les émotions, avec un temps de latence, mais je décrypte.
Mon problème c'est que ça doit passer par l'intellect qui n'est pas fait pour ...
Le syndrome d'Asperger m'a permis d'envisager que je puisse être différent, et ça expliquait drôlement bien toute mon histoire, mais je ne sais toujours pas si c'est une assimilation abusive ou pas, un effet barnum dirait Emmanuel Data, le fondateur du forum.
Qui étudie la psy se vois dans chaque pathologie bien comprise, car chacune sont des composantes d'attitudes humaines normal qui sont devenue pathologiques par ce qu'elles sont resté coincé en "mode de fonctionnement par défaut". Exemple piqué ailleurs : la perversion pour une plante ça pourrait être de se tordre. Cette torsion est normal si par exemple le pot de fleur est renversé, c'est alors une adaptation nécessaire et salutaire, mais si cette adaptation se éclanche quant le pot reste droit, alors c'est une pathologie, un comportement inadapté qui met en souffrance.
Je peux me tromper, mais a ma connaissance ça c'est pas du spectre autistique.
Le spectre autistique comme je le comprends c'est le contraire, un développement du rapport a soi même et au monde sur-développé en compensation du rapport aux autres défaillant.
Ou alors il faut aller cherche dans des approches du types de celles là en allant chercher chez France Tustin et là oui tu trouvera toutes les gammes de types de rapport a soi-même traité par le biais de l'autisme.
Mais c'est psychanalytique et ça rend fou furieux les parents d'autistes que se sont vu accusé d'avoir causé l'autisme de l'enfant, souvent par des psychiatres qui ont intégrer ces thèses comme leurs cours de médecines, ce qui est catastrophique.
Il y a là, dans cette dualité, un truc qui semble te définir pas mal.
Un décalage temporaire, émotionnel, intellectuel, qui est sûrement a préciser.
Pareil, je ne crois pas que ça soit compatible avec le spectre autistique, ou alors vraiment sur la frange la plus externe.
Perso mon expérience c'est que j'ai réalisé à adolescence qu'assumer d'être soi-même, même "chelou", c'était plus efficace que de tenter de copier, quitte créer un support aux autres pour accrocher leurs ressentis, C'est un peut la méthode Cédric Villani. Mon soi c'est ça, paf, démerdez vous avec!
Toi tu décrit l'inverse il me semble, le soi qui se perd mais avec une analyse consciente de ce soi emberlificoté dans une difficulté de pouvoir s'affirmer.
Ca me rappel un type plein de tatouage qui expliquait que c'était dans une démarche artistique, qui, avec un amis avait tenté de créer ... l'originalité était forte aussi, mais dans son discours c'était pas lui, pas une affirmation de lui-même, au contraire presque.
C'était dans le magasine de la santé sur la schizophrénie. Les passages hallucinatoires sont très compatibles.
Malheureusement la bêtise a fait de ces deux pathologies discerné l'une de l'autre il y a moins d'un siècle, d'un coté un truc presque classe a revendiquer, et de l'autre un truc honteux. Il y a même eu un forum qui faisait payer pour avoir l'adresse du psy qui donnait un diag d'aspie a tous les schizoïdes (historiquement l'autisme est un sous ensemble du groupe des schizoïdes).
Le même forum effaçait tous message vers les autres forum comme celui-ci, et même les comptes des inscrits qui les donnait, je le sais j'ai testé et rapporté les messages ici.
Bref, il existe une guéguerre débile, que je te présente pour que tu puisse la dépasser.
Une maladie c'est une souffrance, personne ne devrais jamais être ni fier ni honteux de ce qui fait souffrir.
Les singularités oui, mais la singularité ne s’appelle pas autisme, ni schizophrénie, ça c'est le nom des souffrances, identifiées par le monde médicale.
Et alors justement, plutôt que de partir de ton unicité, je te propose d'essayer de suivre l'histoire de la notion d'autisme, de l'identification de ce type de souffrance médicale, et de là je pense que tu pourra trouver les articulations logiques les plus profondes pour commencer à faire le trie .
comprendre la logique mes pas les émotions ...Will a écrit :Est-ce pareil pour toi Manu?
Je ne sais pas, moi je comprends les émotions, avec un temps de latence, mais je décrypte.
Mon problème c'est que ça doit passer par l'intellect qui n'est pas fait pour ...
Le syndrome d'Asperger m'a permis d'envisager que je puisse être différent, et ça expliquait drôlement bien toute mon histoire, mais je ne sais toujours pas si c'est une assimilation abusive ou pas, un effet barnum dirait Emmanuel Data, le fondateur du forum.
Qui étudie la psy se vois dans chaque pathologie bien comprise, car chacune sont des composantes d'attitudes humaines normal qui sont devenue pathologiques par ce qu'elles sont resté coincé en "mode de fonctionnement par défaut". Exemple piqué ailleurs : la perversion pour une plante ça pourrait être de se tordre. Cette torsion est normal si par exemple le pot de fleur est renversé, c'est alors une adaptation nécessaire et salutaire, mais si cette adaptation se éclanche quant le pot reste droit, alors c'est une pathologie, un comportement inadapté qui met en souffrance.
Will a écrit :ayant un déficit de mon propre jugement.
Je peux me tromper, mais a ma connaissance ça c'est pas du spectre autistique.
Le spectre autistique comme je le comprends c'est le contraire, un développement du rapport a soi même et au monde sur-développé en compensation du rapport aux autres défaillant.
Ou alors il faut aller cherche dans des approches du types de celles là en allant chercher chez France Tustin et là oui tu trouvera toutes les gammes de types de rapport a soi-même traité par le biais de l'autisme.
Mais c'est psychanalytique et ça rend fou furieux les parents d'autistes que se sont vu accusé d'avoir causé l'autisme de l'enfant, souvent par des psychiatres qui ont intégrer ces thèses comme leurs cours de médecines, ce qui est catastrophique.
C'est de l'auto-destruction! Heureusement compensé par la réflexion critique.Will a écrit :Ensuite j'ai privilégié l'effacement et l'imitation pour m'intégrer aux différents groupes.
Ce système fait s'éloigner de soi-même, de ses propres limites et mène à d'indispensables décrochages de repos et réflexions critiques (très laborieuses)
Il y a là, dans cette dualité, un truc qui semble te définir pas mal.
Un décalage temporaire, émotionnel, intellectuel, qui est sûrement a préciser.
Pareil, je ne crois pas que ça soit compatible avec le spectre autistique, ou alors vraiment sur la frange la plus externe.
Perso mon expérience c'est que j'ai réalisé à adolescence qu'assumer d'être soi-même, même "chelou", c'était plus efficace que de tenter de copier, quitte créer un support aux autres pour accrocher leurs ressentis, C'est un peut la méthode Cédric Villani. Mon soi c'est ça, paf, démerdez vous avec!
Toi tu décrit l'inverse il me semble, le soi qui se perd mais avec une analyse consciente de ce soi emberlificoté dans une difficulté de pouvoir s'affirmer.
Ca me rappel un type plein de tatouage qui expliquait que c'était dans une démarche artistique, qui, avec un amis avait tenté de créer ... l'originalité était forte aussi, mais dans son discours c'était pas lui, pas une affirmation de lui-même, au contraire presque.
C'était dans le magasine de la santé sur la schizophrénie. Les passages hallucinatoires sont très compatibles.
Malheureusement la bêtise a fait de ces deux pathologies discerné l'une de l'autre il y a moins d'un siècle, d'un coté un truc presque classe a revendiquer, et de l'autre un truc honteux. Il y a même eu un forum qui faisait payer pour avoir l'adresse du psy qui donnait un diag d'aspie a tous les schizoïdes (historiquement l'autisme est un sous ensemble du groupe des schizoïdes).
Le même forum effaçait tous message vers les autres forum comme celui-ci, et même les comptes des inscrits qui les donnait, je le sais j'ai testé et rapporté les messages ici.
Bref, il existe une guéguerre débile, que je te présente pour que tu puisse la dépasser.
Une maladie c'est une souffrance, personne ne devrais jamais être ni fier ni honteux de ce qui fait souffrir.
Les singularités oui, mais la singularité ne s’appelle pas autisme, ni schizophrénie, ça c'est le nom des souffrances, identifiées par le monde médicale.
Voilà.Will a écrit :Bien sûr chacun est différent. c'est ce qui fait le charme de la nature.
Et alors justement, plutôt que de partir de ton unicité, je te propose d'essayer de suivre l'histoire de la notion d'autisme, de l'identification de ce type de souffrance médicale, et de là je pense que tu pourra trouver les articulations logiques les plus profondes pour commencer à faire le trie .