Oui, je pointais par là les sonorités, par la répétition, donc oui.Angèle a écrit :Par contre ne voulais-tu pas plutôt dire que l'"élocution" peut devenir un intérêt restreint ?
Au seuil de l'autisme ... la zone a
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
Donald Triplett pourrait être classé dans la catégorie des autistes de haut niveau, certainement pas dans la "zone a", il présente toujours des signes autistiques et n'est vraisemblablement pas sorti des critères menant à un diagnostic, les symptômes diminuent souvent avec l'âge, ce qui a été précisément son cas.
Bien évidemment, les critères diagnostiques actuels ne couvrent pas l'ensemble du spectre autistique.
Bien évidemment, les symptômes sont souvent plus ou moins masqués chez les filles, dès lors beaucoup d'entre elles sont non diagnosticables.
Je ne suis moi-même ni neurotypique, ni autiste, ni asperger, les quelques signes autistiques que j'ai sont trop discrets pour que je rentre dans le cadre du CIM 10 ou du DSM 5, en fait, mon intelligence me permet de compenser . Je suis pourtant moi-même porteur de la mutation et j'appartiens bien au spectre autistique. Je suis très loin d'être le seul dans cette situation.
Je n'exclus pas non plus qu'une partie des diagnostiqués du syndrome de Landau-Kleffner soient en fait aussi des autistes.
On pourrait aussi parler du pseudo-autisme (cf Simon Baron-Cohen) et de l'autisme syndromique (cf Laurent Mottron) qui constituent aussi des catégories à la marge du spectre autistique sans toutefois en faire partie.
En fait les aspergers ne sont qu'une petite minorité au sein du spectre autistique et pourtant il n'y a qu'eux que l'on montre à la télé.
Bien évidemment, les critères diagnostiques actuels ne couvrent pas l'ensemble du spectre autistique.
Bien évidemment, les symptômes sont souvent plus ou moins masqués chez les filles, dès lors beaucoup d'entre elles sont non diagnosticables.
Je ne suis moi-même ni neurotypique, ni autiste, ni asperger, les quelques signes autistiques que j'ai sont trop discrets pour que je rentre dans le cadre du CIM 10 ou du DSM 5, en fait, mon intelligence me permet de compenser . Je suis pourtant moi-même porteur de la mutation et j'appartiens bien au spectre autistique. Je suis très loin d'être le seul dans cette situation.
Je n'exclus pas non plus qu'une partie des diagnostiqués du syndrome de Landau-Kleffner soient en fait aussi des autistes.
On pourrait aussi parler du pseudo-autisme (cf Simon Baron-Cohen) et de l'autisme syndromique (cf Laurent Mottron) qui constituent aussi des catégories à la marge du spectre autistique sans toutefois en faire partie.
En fait les aspergers ne sont qu'une petite minorité au sein du spectre autistique et pourtant il n'y a qu'eux que l'on montre à la télé.
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
La mutation?!?Barbibul a écrit :Je suis pourtant moi-même porteur de la mutation et j'appartiens bien au spectre autistique. Je suis très loin d'être le seul dans cette situation.
il n'existe pas de mutation qui définisse l'autisme ni l'appartenance au spectre.
A l'heure actuelle l'autisme reste définie par des symptômes observables.
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
Il y a bien une mutation, c'est la définition actuelle de l'autisme par les symptômes observable qui est inappropriée et bientôt obsolète. Ce défaut sera sans doute corrigé avec le prochain DSM.
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
Absolument pas!
Je te conseil de te renseigner mieux ...
Il y a eu beaucoup de recherche pour trouver ce gène magique qui expliquerais tout, personne en l'a jamais trouvé.
A la place on en a trouvé plusieurs, mais avec des rapports de pourcentage, mais jamais le gène qui définirait l'autisme.
Aux dernière nouvelles vraiment validées l'autisme est en rapport avec le développement cérébrale, et le type de connexion synaptique, soit plus, soit moins, ce qui fait déjà deux types d'autismes distincts!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme
N'hésite pas a corriger l'article pour le mettre à niveau s'il est erroné.
Je te conseil de te renseigner mieux ...
Il y a eu beaucoup de recherche pour trouver ce gène magique qui expliquerais tout, personne en l'a jamais trouvé.
A la place on en a trouvé plusieurs, mais avec des rapports de pourcentage, mais jamais le gène qui définirait l'autisme.
Aux dernière nouvelles vraiment validées l'autisme est en rapport avec le développement cérébrale, et le type de connexion synaptique, soit plus, soit moins, ce qui fait déjà deux types d'autismes distincts!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme
N'hésite pas a corriger l'article pour le mettre à niveau s'il est erroné.
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
Ce n'est pas un gène qui est cherché, tous les gènes sont connus depuis le décryptage du génome humain achevé il y a plus de 10 ans. Ce que l'on cherche c'est une mutation. Les recherches menées ont permis de mettre en évidence plusieurs mutations qui donnent des signes autistiques, ainsi la mutation portée par le gène SHANK3, découverte faite par l'équipe de Thomas Bourgeron, mais il ne s'agit que d'une forme d'autisme syndromique, pas de l'autisme à proprement parler.manu a écrit :Absolument pas!
Je te conseille de te renseigner mieux ...
Il y a eu beaucoup de recherches pour trouver ce gène magique qui expliquerait tout, personne ne l'a jamais trouvé.
A la place on en a trouvés plusieurs, mais avec des rapports de pourcentage, mais jamais le gène qui définirait l'autisme.
Aux dernière nouvelles vraiment validées l'autisme est en rapport avec le développement cérébral, et le type de connexion synaptique, soit plus, soit moins, ce qui fait déjà deux types d'autismes distincts!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme
N'hésite pas a corriger l'article pour le mettre à niveau s'il est erroné.
Le fait que l'autisme soit en rapport avec le développement cérébral ne date pas des "dernières nouvelles". Le fait qu'il s'agisse aussi d'un trouble neuro-développemental a été mis en évidence depuis belle lurette, tout comme les anomalies dans les connexions synaptiques.
Ces anomalies, et bien d'autres sont observables, avec des nuances diverses, chez l'ensemble des personnes atteintes, il n'y a donc pas deux autismes distincts, mais un seul avec des degrés d'atteinte variables.
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
L'avantage d'être dyslexique c'est que ça en dis long sur ceux qui vous le font remarquer.
Ca ne me dérange pas que tu me parle comme à un inculte illettré.
il n'existe pas de mutation qui définisse l'autisme ni l'appartenance au spectre.
Je réitère.
SHANK3, pas plus que les autres, il y en a d'autres, ne se trouve pas systématiquement ni toujours associé à l'autisme :
aux dernière nouvelles vraiment validées j'ai écris.
Ce qu'est l'autisme a proprement parlé reste défini par la triade autistique, devenu" diade" dans le DSM V,trouble sociaux et de communication ayant été réunis.
Ca ne me dérange pas que tu me parle comme à un inculte illettré.
il n'existe pas de mutation qui définisse l'autisme ni l'appartenance au spectre.
Je réitère.
SHANK3, pas plus que les autres, il y en a d'autres, ne se trouve pas systématiquement ni toujours associé à l'autisme :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1879ce n’est pas probant au niveau de l’hérédité
aux dernière nouvelles vraiment validées j'ai écris.
Ce qu'est l'autisme a proprement parlé reste défini par la triade autistique, devenu" diade" dans le DSM V,trouble sociaux et de communication ayant été réunis.
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
Il ne s'agit nullement de dyslexie. Etre inculte ou illettré n'a pas à être considéré comme péjoratif, il est choquant de lire quelqu'un qui le pense.
Bertrand Jordan n'est pas un spécialiste de l'autisme, il ne fait que reprendre une série de truismes mêlés à des postulats fumeux qui n'ont pas de fondement scientifique. Il est évident qu'avec plusieurs dizaines ou plusieurs centaines de gène, il y aurait une formidable dispersion, tant de la transmission de l'autisme que de ses symptômes, or ce n'est pas le cas. Pour éviter cette critique, il s'envase en parlant de transmission non mendélienne.
Il ne manque plus que Franck Ramus et Luc Montagnier pour compléter le tableau des experts auto proclamés en autisme qui ne connaissent pas le sujet.
La transmission de l'autisme est et ne peut être que mendélienne, il n'y a qu'un seul gène dont la mutation provoque l'autisme, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de retentissement en cascade sur d'autres gènes. La concordance entre vrais jumeaux n'est évidemment pas de "60 à 90% selon les études", j'admire la précision, mais bien de 100 %. Certains symptômes neuro-développementaux peuvent varier entre de vrais jumeaux, ce qui fausse les études actuelles et conduit à des élucubrations, mais pas les symptômes physiologiques ceteris paribus.
S'agissant de SHANK3 , la mutation de ce gène n'est évidemment pas associée à l'autisme puisqu'il s'agit d'autisme syndromique et non pas d'autisme, Il en est de même tant pour les autres cas d'autisme syndromique que pour les cas de pseudo-autisme.
La définition actuelle de l'autisme n'est pas satisfaisante, mais il faut, semble-t-il, provisoirement s'en contenter, mais les diagnostics portés sur cette base sont éminemment subjectifs. Bien des personnes ont ainsi pu recevoir deux diagnostics différents.
Bertrand Jordan n'est pas un spécialiste de l'autisme, il ne fait que reprendre une série de truismes mêlés à des postulats fumeux qui n'ont pas de fondement scientifique. Il est évident qu'avec plusieurs dizaines ou plusieurs centaines de gène, il y aurait une formidable dispersion, tant de la transmission de l'autisme que de ses symptômes, or ce n'est pas le cas. Pour éviter cette critique, il s'envase en parlant de transmission non mendélienne.
Il ne manque plus que Franck Ramus et Luc Montagnier pour compléter le tableau des experts auto proclamés en autisme qui ne connaissent pas le sujet.
La transmission de l'autisme est et ne peut être que mendélienne, il n'y a qu'un seul gène dont la mutation provoque l'autisme, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de retentissement en cascade sur d'autres gènes. La concordance entre vrais jumeaux n'est évidemment pas de "60 à 90% selon les études", j'admire la précision, mais bien de 100 %. Certains symptômes neuro-développementaux peuvent varier entre de vrais jumeaux, ce qui fausse les études actuelles et conduit à des élucubrations, mais pas les symptômes physiologiques ceteris paribus.
S'agissant de SHANK3 , la mutation de ce gène n'est évidemment pas associée à l'autisme puisqu'il s'agit d'autisme syndromique et non pas d'autisme, Il en est de même tant pour les autres cas d'autisme syndromique que pour les cas de pseudo-autisme.
La définition actuelle de l'autisme n'est pas satisfaisante, mais il faut, semble-t-il, provisoirement s'en contenter, mais les diagnostics portés sur cette base sont éminemment subjectifs. Bien des personnes ont ainsi pu recevoir deux diagnostics différents.
Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
J'ai une amie qui est hyper-cultivée, qui a de plus un Master (donc ni inculte, ni illettrée puisque la FAC requiert de savoir lire et écrire...attention je ne dis pas qu'il faut un diplôme universitaire pour prouver sa science) et elle est affreusement dyslexique (elle fait des fautes à toutes les phrases, elle à beau se relire ou se cogner la tête contre un mur en apprenant la grammaire ça ne changera rien, même l'orthophoniste)...Donc je pense que quand quelqu'un affirme qu'il est dyslexique il ne sort pas une excuse "pour pouvoir faire des fautes", soyez tous un peu plus indulgents (!! )Barbibul a écrit :Il ne s'agit nullement de dyslexie. Etre inculte ou illettré n'a pas à être considéré comme péjoratif, il est choquant de lire quelqu'un qui le pense.
Malheureusement les illettrés ne peuvent avoir part à ce forum, et c'est dommage car cela ne change rien à leur intelligence générale.
Les incultes en revanches peuvent être très bons en orthographe mais nuls en connaissances.
Moi je suis inculte en autisme si on va part là.
C'est un monde que je découvre, parce que le mot, sortie de la bouche d'un professionnel, à tenté de définir ma "bizarrerie" ; au travers de ce prisme je comprends mieux comment je fonctionne, pourquoi je réagis de telle ou telle manière plutôt que la "norme"...
Mais finalement, ce n'est qu'un prisme...le danger n'est-il pas de trop s'enfermer dedans ?
Quand à savoir de quelle couleur exacte du spectre l'on est, et d'où provient la lumière du spectre, je comprends la démarche au niveau scientifique, mais concrètement, cela change quoi dans la vie quotidienne d'un autiste, même "léger" ? (encore faut-il savoir pourquoi bon QI + langage= autisme léger ??...je retrouve souvent cette définition )
Deux diagnostics différents ? Veux-tu dire par là deux diagnostics d'autismes différents ? Ou deux diag différents exemple : 1 TSA+ autre-chose (douance,etc...) ou 1TSA+pathologie psy en commorbidité ? Cela éveille ma curiosité...Barbibul a écrit : La définition actuelle de l'autisme n'est pas satisfaisante, mais il faut, semble-t-il, provisoirement s'en contenter, mais les diagnostics portés sur cette base sont éminemment subjectifs. Bien des personnes ont ainsi pu recevoir deux diagnostics différents.
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Re: Au seuil de l'autisme ... la zone a
L'on peut bien entendu être dyslexique, l'on peut aussi prétendre l'être et s'en servir comme excuse bien commode lorsque l'on fait des fautes de frappe parce que l'on est trop sûr de soi ou que l'on a tout simplement un trouble de l'attention.
L'autisme et un sujet riche et passionnant, c'est aussi une aventure et même un roman policier, puisque c'est une énigme qui reste à résoudre. Avec même plusieurs sous-énigmes comme celle des vrais jumeaux que beaucoup de cerveaux ont essayé de résoudre sans y parvenir.
Un prix Nobel à la clé pour celui ou celle qui trouvera la réponse.
Il est important de savoir ce que l'on est, de se retrouver en lisant des auteurs qui parlent de leur vécu et dans lesquels l'on peut se retrouver, satisfaire son sentiment d'appartenance est presque aussi important pour la plupart des humains que manger, boire ou respirer. Mais les autistes, les asperger, les neurotypiques, les trisomiques,... s'ils partagent des choses communes sont aussi tous différents les uns des autres.
Sur les diagnostics différents, bien des autistes, souvent après une certaine errance personnelle et médicale, finissent par recevoir un diagnostic, par exemple celui de TED non spécifié, diagnostic peu satisfaisant. Ils entreprennent une nouvelle démarche diagnostique auprès d'un autre pédopsychiatre ou d'un autre hôpital et reçoivent un autre diagnostic, par exemple Asperger ou TDA. Il faut comprendre que les diagnostics reposent sur de l'observation et sur des questionnaires, éléments forcément subjectifs alors que la plupart des autres maladies sont diagnostiqués de façon précise par une analyse de sang ou une radio qui laissent moins de place à la subjectivité. Les diagnostics varient encore selon la référence que l'on adopte CIM 10, DSM 4 ou DSM 5. Ainsi "l'autisme sévère" est aussi appelé "autisme de Kanner", "autisme régressif", "autisme typique", "autisme classique" ou encore "autisme infantile" alors qu'il s'agit d'une seule catégorie. Ces diagnostics varient encore selon l'obédience des psychiatres, ainsi beaucoup ont eu droit à un diagnostic de "psychose infantile" ou de "dysharmonie évolutive" parce qu'ils ont été suivi par un tenant de la psychanalyse. Souvent encore, l'autisme est nié, bien des parents ayant des doutes sur le développement normal de leur enfant se sont vus certifier par des médecins incompétents que leur enfant était parfaitement normal et ont perdu des mois, voire des années, alors qu'ils auraient pu mettre en place une prise en charge précoce.
L'autisme et un sujet riche et passionnant, c'est aussi une aventure et même un roman policier, puisque c'est une énigme qui reste à résoudre. Avec même plusieurs sous-énigmes comme celle des vrais jumeaux que beaucoup de cerveaux ont essayé de résoudre sans y parvenir.
Un prix Nobel à la clé pour celui ou celle qui trouvera la réponse.
Il est important de savoir ce que l'on est, de se retrouver en lisant des auteurs qui parlent de leur vécu et dans lesquels l'on peut se retrouver, satisfaire son sentiment d'appartenance est presque aussi important pour la plupart des humains que manger, boire ou respirer. Mais les autistes, les asperger, les neurotypiques, les trisomiques,... s'ils partagent des choses communes sont aussi tous différents les uns des autres.
Sur les diagnostics différents, bien des autistes, souvent après une certaine errance personnelle et médicale, finissent par recevoir un diagnostic, par exemple celui de TED non spécifié, diagnostic peu satisfaisant. Ils entreprennent une nouvelle démarche diagnostique auprès d'un autre pédopsychiatre ou d'un autre hôpital et reçoivent un autre diagnostic, par exemple Asperger ou TDA. Il faut comprendre que les diagnostics reposent sur de l'observation et sur des questionnaires, éléments forcément subjectifs alors que la plupart des autres maladies sont diagnostiqués de façon précise par une analyse de sang ou une radio qui laissent moins de place à la subjectivité. Les diagnostics varient encore selon la référence que l'on adopte CIM 10, DSM 4 ou DSM 5. Ainsi "l'autisme sévère" est aussi appelé "autisme de Kanner", "autisme régressif", "autisme typique", "autisme classique" ou encore "autisme infantile" alors qu'il s'agit d'une seule catégorie. Ces diagnostics varient encore selon l'obédience des psychiatres, ainsi beaucoup ont eu droit à un diagnostic de "psychose infantile" ou de "dysharmonie évolutive" parce qu'ils ont été suivi par un tenant de la psychanalyse. Souvent encore, l'autisme est nié, bien des parents ayant des doutes sur le développement normal de leur enfant se sont vus certifier par des médecins incompétents que leur enfant était parfaitement normal et ont perdu des mois, voire des années, alors qu'ils auraient pu mettre en place une prise en charge précoce.