C'est du beau tout ça. Je croyais que c'était un forum sérieux.
On passe des bimbos et bellâtres aux braquages !?
Pas très Rome antique.
- Ouais mais c'est parce que ta Grèce est trop présente.
En plus, je suis sûr que si vous en discutez ainsi sur forum, c'est que ça n'arrive pas souvent. Avouez-vous au moins à vous que vous-vous la jouez, là.
Pour revenir au sujet de fond tel qu'au post 1 (youh-ouh, bonjour rhino), je trouve qu'il est plus facile d'avoir une relation avec une nt qu'une aspie.
Il était question du manque d'empathie des aspies, de leurs dadas et excentricité, mais alors si on est deux, c'est encore plus difficile, non ?
Je crois que dans un couple, c'est mieux si on se sent complémentaires. Et certainement dans la durée (calmez-vous, j'ai pas dit toute la nuit quoi que ça n'empêche pas).
En pratique, si on est deux à déjanter, bonjour les dégâts, les débats et les dégoûts.
Encore que je dis aspie, excentricité, mais d'expérience je sais qu'il faut pas être aspie pour déjanter. Toute personne hors norme est dure à vivre au quotidien.
J'ai vraiment aimé une femme mariée qui, je ne sais pas, je n'ai pas compris, racontait tout à son mari.
On était très liés, ce n'était pas qu'une simple aventure, on faisait beaucoup d'autres choses que de s'envoyer en l'air, mais le jour où j'ai débarqué chez elle, que je lui ai fait l'amour chez elle et son mari, elle a trouvé ça intolérable et m'a viré. J'avais débordé sur ses plate-bandes privées.
Tant que je la raccompagnais et que ça restait en dehors de leur appartement, même si je lui faisais l'amour dans les escaliers, ça passait très bien. Bref. Je me fais du mal, là.
J'ai eu d'autres expériences ainsi avec des déjantées diverses. C'est toujours très gai un moment, mais ça ne peut pas durer.
Et tout le problème, c'est qu'avec quelqu'un d'autre, ça ne commence même pas.
Peut-être bien que, je ne sais pas pour vous, mais moi il m'arrive tout de même vachement d'avoir des périodes de… vaches maigres. Au point de ne pas avoir eu de relation pendant 10 ans.
Alors, le jour où c'est bingo, ça y va et pas qu'un peu. Et je me demande si une relation qui démarre sur les chapeaux de roues d'un point de vue sexuel pourrait durer.
Deux-trois nuits blanches, ça va, mais après on s'essouffle, et ce n'est déjà plus la même chose. On s'est tellement exploré qu'il est difficile de se renouveler. On se découvre donc vite sous un autre angle, qui n'est pas forcément marrant.
- Ah m****, il pète au lit.
- Oh zut, elle pique de l'aine.
On a beau l'avoir remarqué immédiatement, on était dans le désir et ça allait. Mais si on tente de s'installer ne fût-ce qu'un peu, on s'aperçoit vite de :
- m****, comment il fait la vaisselle ?!
- C'est pas vrai, elle ne nettoie jamais ses chiottes…
Vous savez bien comme on peut se braquer sur ce qui ne sont parfois que des détails, parce qu'on est ainsi faits.
Et ça ce n'est rien à côté de vrais problèmes : chiottes, pétomanie, odeurs diverses, goût très relatif, j'en passe et des moins bonnes encore.
Dans un couple « standard », il fait déjà s'accrocher, mais alors entre nous « bizarres », c'est dingue les efforts à faire pour ne pas se haïr au final.
Bon voilà, je ne sais plus pourquoi je parle de tout ça…
Ah oui, car c'était le sujet.
Nan sans déc', pour l'amener d'un côté plus intime, moins superficiel que de se demander si on se taperait bien Jennifer Anniston.
Allez j'avoue, si elle me disait oui, j'dirais pas non. Mais elle cause pt'être pas français.
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Et zut, je n'ai pas accès à l'autre forum, entre nous, où j'aurais aimé intervenir.
Alors, je vais le faire ici, mais sans nommer quiconque.
Donc, j'ai 51 ans. Je suis un homme et je vais tenter d'être pertinent par rapport à des questions que d'autres se posent alentours.
Tout petit, j'ai toujours bien aimé les filles qui me le rendaient facilement dans l'innocence de l'enfance.
Plus tard, dans l'adolescence, pour autant que je m'en souvienne, j'étais très timide, et je le suis encore. Je la jouais beau ténébreux et certaines filles, pas celles que j'aurais aimé me tournaient autour.
J'ai eu ma première relation sexuelle, disons car c'est encore ainsi que je le ressens : ma première relation amoureuse sérieuse à 20 ans. Ça a été très difficile d'oser. Avec une amie de ma sœur.
Elle a été la femme avec laquelle j'aurais voulu faire ma vie, faire mon fils. Mais j'ai fait une grosse c*******, je n'ai pas été honnête avec elle et plus de trente ans après je le regrette toujours car ça a été l'un de mes deux seuls vrais amours.
Après ça, j'ai rencontré une très gentille fille, mais pas très futée. Très timide. Moi, j'étais encore sous le coup de ma déception après deux ans. Elle était avec un très sale type, violent et tout, alors je me suis pris d'une sorte de pitié pour elle. Enfin, pas vraiment de pitié, mais j'avais le sentiment qu'elle méritait vraiment mieux. Et on s'est beaucoup vu, elle était la collègue de travail d'une copine, avec le mec de celle-ci, on allait parfois les attendre à la sortie du boulot.
Et un jour voilà, je l'ai sortie de son couple, on s'est mis en ménage trop rapidement, pendant 6 ans, et on n'aurait pas du car ça s'est mal terminé. On n'avait pas vraiment de réelles affinités profondes.
Je l'ai quittée en lui laissant l'appartement tout près de chez ma mère chez qui je suis retourné. Et elle s'est reprendre par des salauds qui ont abusé d'elle. Je suis allé mettre les poings sur les « I ». Je l'ai sortie de là, et l'ai renvoyée chez sa mère.
Il m'a fallu cinq ans pour avoir un coup de foudre, pour une femme mariée avec deux enfants. Elle était artiste peintre comme moi, mariée à un psychologue étranger en stage en Belgique.
J'étais fou amoureux, tous les soirs tard (on fréquentait un atelier de peinture assez loin de chez nous), on rentrait dans le même sens, et donc on discutait tout le temps, je la raccompagnais jusque chez elle.
J'étais donc fou d'elle, et nous passions nos journées à deux, à aller au musée, au cinéma, à aller au parc avec ses enfants.
Nous étions beaucoup plus que de bonnes connaissances mais elle était mariée. Pourtant, j'ai réussi à lui dire mon amour impossible. Ça la gênait, mais tout de même, nous étions aussi de vrais amis, alors elle a continué à me tolérer auprès d'elle, même en voyant que je souffrais de cet amour.
Jusqu'au jour où elle a cédé alors que nous travaillions à préparer une de ses expositions. C'était l'été, nous étions tellement proches à tendre de très grandes toiles à deux, elle était tellement belle avec des dents comme des perles de riz, des cheveux comme des vagues d'un noir profond, je ne sais pas ce que j'avais eu de plus particulier, mais on savait qu'on serait l'un à l'autre.
Quand ça arrive, ça se passe dans un regard fixe, les yeux dans les yeux. On dit une chose, et l'autre acquiesce en silence, et on sait tous les deux que l'on a très envie l'un de l'autre.
Désormais en la raccompagnant, je lui faisais quasi l'amour dans l'entrée de la maison, voire carrément, ou chez moi.
L'amour,
la passion, quand ça vous prend, c'est une giclée d'hormones qui vous envahit totalement.
Vous voyez de quoi je parle : c'est un trouble envahissant d'une puissance incroyable auquel vous ne pouvez résister car vous n'avez plus aucune raison. Comme une colère irrépressible, mais dans la paix et l'harmonie, dans la symbiose où les mains, les langues, les bras, les corps se mêlent pour ne plus faire qu'un.
C'est d'une puissance que je ne peux comparer qu'à une rage totale où on a envie de tout casser. Et vous n'y pouvez rien car on vous à poussé à la limite de la raison.
Après, vous êtes euphorique, dans les bras l'un de l'autre, en paix. L'amour, c'est peut-être plus là qu'avant où il y avait surtout du désir. Certainement pas de la paix.
Avant et pendant l'amour, c'est comme un combat que l'on dot mener absolument jusqu'au bout sans pouvoir faiblir. Ce désir, il faut qu'on l'achève comme si on avait à le tuer.
Sauf que c'est tout le contraire : c'est s'offrir en entier, c'est totalement se donner, c'est se libérer en même temps qu'on libère l'autre.
Je suis très ennuyé quand j'entends « je l'ai prise ». Pour du vrai quand c'est réussi, c'est « je me suis
donné »,
nous nous sommes ouvert.
Elle racontait tout à son mari. Je le savais. Mais je me disais que ça devait être par honnêteté car ça se terminait entre eux. Je me passionnais pour leurs enfants, je les considérais comme les miens.
Et un jour, je suis passé chez elle, où j'allais souvent avec les enfants, où je rencontrais parfois le mari, et je lui ai fait l'amour.
Terminé.
Ça a été une souffrance atroce, j'ai peint mon suicide pendant un an, alors qu'on se voyait toujours régulièrement.