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Posté : 16 juil. 2009, 22:07
par dorry
Vic a écrit :quand on s identifie a qq un, ce n est pas de l intuition
Je voulais dire de deviner ce que l'autre sens comme douleur ou autre.

Posté : 16 juil. 2009, 22:50
par maryline
Après réflexion et une autre recherche sur wikipédia :
L'empathie (du grec ancien εν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (on parle alors plus spécifiquement d'empathie cognitive). Dans l'étude des relations interindividuelles, on distingue l'empathie de la sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle. (La notion d'empathie n'impliquant pas en elle-même l'idée du partage des mêmes sentiments et émotions, ni d'une position particulière vis à vis de ces derniers)


Les recherches récentes ont amené à distinguer :
le concept d'empathie émotionnelle qui désigne la capacité à comprendre les états affectifs d'autrui,
et le concept d'empathie cognitive, c'est-à-dire la capacité à comprendre les états mentaux d'autrui, ce qu'on appelle aussi la théorie de l'esprit.
J'arrive à cette nouvelle conclusion :

l'empathie est la capacité à comprendre les états affectifs ou mentaux d'autrui sans pour autant les partager avec autrui.

La compassion est la capacité à comprendre les états affectifs ou mantaux d'autrui et à y remédier dans la mesure du possible.

Par ailleurs, la notion d'empathie à l'origine était :
Le terme empathie[1] a été créé en allemand (« ressenti de l'intérieur ») par le philosophe Robert Vischer pour référer à l'empathie esthétique, le mode de relation d'un sujet avec une œuvre d'art permettant d'accéder à son sens. Le mot fut par la suite réutilisé en philosophie de l'esprit par Theodore Lipps (une influence reconnue de Sigmund Freud et des phénoménologues) pour désigner dans ses premiers écrits, le processus par lequel « un observateur se projette dans les objets qu'il perçoit ». Plus tard, Lipps introduisit la dimension affective dont héritera notre conception moderne : l'Einfühlung caractériserait par exemple le mécanisme par l'expression corporelle d'un individu dans un état émotionel donné déclencherait de façon automatique ce même état émotionnel chez un observateur.

Le terme a ensuite été repris par Karl Jaspers puis par Sigmund Freud.
Je persiste dans mon idée première, qu'il est possible de comprendre l'état d'autrui sans pour autant le ressentir puisque nous ne sommes pas directement concerné.
Par exple :
une personne vient de perdre un être cher, on peut comprendre ce qu'elle ressent, mais on ne peut ressentir son émotion à cet instant puisque l'être cher pour elle ne l'est pas pour nous.

Je ne sais plus si j'arrive à me faire comprendre. :?

Posté : 16 juil. 2009, 23:17
par samoju
on parle de projection et d’identification pour imaginer et ressentir
Comment savoir ce que l autre ressent , tu peux juste faire une supposition par rapport à des signes observés chez le plus grand nombre et la situation

Exemple : Une personne meurt, sa famille pleure, ils ressentent de la tristesse.
Mais toi tu la ressens pas la tristesse et tu peux pas l imaginer si tu n as jamais été dans ce cas en ressentant la même chose.

Posté : 16 juil. 2009, 23:34
par maryline
Vic a écrit :ce que j aimerais savoir si oui ou non tu es d accord avec cette definition de l empathie, plus bas, donnée par les psys :

L'empathie est la capacité d'attribuer un état mental à quelqu'un d'autre, de comprendre et d’éprouver ce qu'il ressent,
de pouvoir se mettre dans la situation de l’autre, de reproduire des relations sociales de réciprocité.
L'empathie est la capacité à percevoir, ressentir, comprendre les actions, intentions, émotions des autres.
Oui, dans le sens où la compassion n'intervient que lorsqu'il y a souffrance, alors que l'empathie serait pour n'importe quel ressenti même la joie etc.

Mais cela ne veut pas dire que c'est possible.

Je suis d'accord sur la définition que l'on peut faire de Dieu, mais pour autant cela ne prouve pas qu'il existe.

Posté : 16 juil. 2009, 23:46
par maryline
Vic a écrit :on aurait dû re-baptiser ce fil : " empathie : un vrai casse-tête "
oui. :D
A cette fin, nous sommes obligés de faire appel à nos capacités, plus ou moins performantes, de projection et d’identification pour imaginer et ressentir
ce que ça fait d’être autiste.
A la page 13 tu cites Howard Buten et je ne suis pas d'accord du tout avec lui, on ne peut pas ressentir ce que ça fait d'être autiste, tout juste le comprendre ou l'imaginer en écoutant les explications de personnes autistes elles-mêmes.
Je suis d'accord avec samoju, tant qu'on ne l'a pas vécu on ne peut pas le ressentir.

Posté : 16 juil. 2009, 23:59
par samoju
supposons :
un inconnu meurt et tu n as jamais connu qq un qui est mort,
mais en essayant d imaginer que ton pere (ou autre) va mourir, un jour, tu peux ressentir de la tristesse
Non! Je vais même te dire mieux je ne peux même pas imaginer mon ressenti si un de mes enfants mourrait . Comment imaginer un ressenti ?

Vous avez une sacrée imagination. On est pas des magiciens.

Posté : 17 juil. 2009, 00:03
par samoju
Ben que tu sois convaincue ou pas je m en fout un peu hein :lol:

Je suis moi , je sais ce dont je suis capable , tu n es pas moi et tu ne le sais pas . :wink:

Ce que je veux dire c'est que je cherche pas à convaincre de quelque-chose je dis juste ce que je sais faire ou pas c'est tout .

C'est à prendre comme une info de plus et c'est tout.

Posté : 17 juil. 2009, 00:04
par maryline
Vic a écrit : Howard Buten, justement, dit qu on ne peut pas ressentir ce que ca fait d'être autiste :

Ressentir véritablement ce qu’ils ressentent relève de l’exploit.
Mais puisque nous ne sommes pas autistes, et ne l’avons jamais été, l’empathie à l’égard des autistes est plutôt un don.
A cette fin, nous sommes obligés de faire appel à nos capacités, plus ou moins performantes, de projection et d’identification pour imaginer et ressentir
ce que ça fait d’être autiste.
J'ai du mal à saisir là, il faudrait qu'on imagine le ressenti ?

Posté : 17 juil. 2009, 00:08
par maryline
ok, il y a eu d'autres posts entre temps, donc c'est bien d'imaginer un ressenti dont il est question.


Alors je dis non également, ce n'est pas possible d'imaginer un ressenti qu'on n'a pas vécu.

Posté : 17 juil. 2009, 11:13
par samoju
J ai demandé ce matin à ma soeur . Elle m a répondu qu elle ne pouvait que compatir intellectuellement mais pas ressentir la peine des autres.

Elle est allée à des obsèques il y a peu de temps.

Il semblerait donc qu'elle non plus ne soit pas capable de ce que tu expliques.