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Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 29 juil. 2011, 21:32
par Toni
J'ai supprimé mon message;
Je réponds comme Kain finalement.
Je laisse aller ...

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 00:29
par Idéfix78540
Vous êtes très négatifs dites moi !!!!

C'est pas avec ce genre de mentalité ou état d'esprit qu'on avance .

La vie et certe un combat perpétuelle surtout pour un TED .

Cela n'empeche en rien de la mener comme on l'entend .

Le tout est d'avoir un but et aussi un environnement stable .

Moi ça m'a toujours aidé .

J'ajouterai deplus que lorsqu'on comprends son fonctionnement : qu'on sait qui on est avec de la volonté et un bon accompagnement on deviens ce que l'on souhaite .

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 00:43
par Kain
Idéfix78540 a écrit :Vous êtes très négatifs dites moi !!!!

C'est pas avec ce genre de mentalité ou état d'esprit qu'on avance .

La vie et certe un combat perpétuelle surtout pour un TED .

Cela n'empeche en rien de la mener comme on l'entend .

Le tout est d'avoir un but et aussi un environnement stable .

Moi ça m'a toujours aidé .

J'ajouterai deplus que lorsqu'on comprends son fonctionnement : qu'on sait qui on est avec de la volonté et un bon accompagnement on deviens ce que l'on souhaite .
Avec un bon accompagnement tu dis, et bien c'est justement ça le problème, malgré les efforts que j'ai entrepris. L'environnement est pas des meilleurs non plus, loin, bien loin de ça.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 03:10
par Urban Shaman
Ha tiens toi aussi :roll:
Oui ça ne sert à rien..... tiens, je réponds comme toi :lol:

Et puis quand les choses qui peuvent te donner un peu de distraction pour oublier ta vie de m**** sont pas la, tu t'emmerdes sec. C'est comme je disais à Nouvelle dans un autre poste, il faut apprendre à s'en ficher, car sinon c'est dépression directe, surtout avec les systems d'évaluations des autres.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 06:58
par 0z0ne
Alors il faut passer sa vie à tourner en rond ?

Moi je crois qu'il faut continuer à chercher une solution. Mais pas comme Toni à vouloir changer tous les autres. Ça c'est insensé.
Sinon on arrive à se cloîtrer chez soi sa vie durant et comme moi on en est toujours au même point 30ans plus tard.

Il y a 30 ans, je n'avais aucune idée de savoir ce que j'avais. Mais depuis le diagnostic de mon fils, j'ai pu m'apercevoir de certaines similitudes de fonctionnement et je sais désormais dans quel spectre chercher.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 08:28
par Nouvelle
Je me retrouve tout à fait dans ce qui est écrit dans ce post et je reprends vos propos - parce que ces derniers temps avec les difficultés et les souffrances qui ont été liées à cette souffrance, je suis arrivée à certaines conclusions qui se retrouvent tout à fait dans vos propos. Je m'explique :

Ozone : Alors il faut passer sa vie à tourner en rond ?

Il me semble que oui. J'appellerai ça : lâcher prise. C'est-à-dire ne plus faire une obsession de l'intégration sociale, de l'employabilité, de vie sociale, amicale, familiale. Oui, parce que c'est un fait à me forcer et me contraindre à répondre aux schémas ambiants - je passe ma vie à :
- corriger mes défauts de fonctionnements
- cacher mes différences
- souffrir en silence juste pour atteindre les critères de l'apparence normalité
Donc, je cesse. C'est cette lutte constante, quotidienne, depuis toujours qui fait que je tourne en rond. Manifestement j'ai voulu me conformer à ce qu'on me disait et me montrait. J'ai cru que j'allais me corriger et devenir comme tout le monde. Le fait est que non. J'accepte cet état de fait et peut-être que je vais cesser de tourner en rond.

Urban Shaman : Il faut apprendre à s'en ficher, car sinon c'est dépression directe, surtout avec les systems d'évaluations des autres.
Exactement. Mais avec l'éducation que j'ai reçue :"fais des efforts", "sois comme-ci", "soi comme ça", "corriges-toi", "si tu fais des efforts tu auras une place comme tout le monde", etc... blablablabla...
J'ai appris surtout à me déconsidérer. J'ai appris à me sentir coupable quoique je fasses puisque quoique je fasses c'est un échec lié à de la douleur. J'ai tout appris, tout assimilé. Je me suis comparée. J'estime que je n'ai plus rien à comparer. Je suis comme je suis. C'est à prendre ou à laisser.

Kain : Avec un bon accompagnement tu dis, et bien c'est justement ça le problème, malgré les efforts que j'ai entrepris.
Malheureusement, j'ai souvent eu cette pensée. Cette pensée ne sert à rien, maintenant j'en suis convaincue. Ce n'est pas à nous de faire des efforts, c'est un fait. J'en suis convaincue. Le seul effort que nous ayons à faire c'est d'apprendre à bien nous connaître et à nous soustraire absolument des conditionnements ambiants, des comparaisons stériles. Bref, nous avons surtout besoin d'être entouré de personnes positives, qui nous acceptent tels que nous sommes. Je suis convaincue désormais que ce n'est qu'en nous laissant notre façon d'être que l'on peut, un peu se rapprocher des autres et se sentir moins "marginal".

Je crois qu'il y aura toujours des personnes marginales. Ce n'est pas un drame. Nous sommes tous des êtres humains, et nous faisons que passer sur cette terre. L'essentiel c'est de pouvoir vivre ce qui nous fait du bien audelà de tous les clichés des schémas ambiants.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 09:51
par samoju83
J'ai cru que j'allais me corriger et devenir comme tout le monde. Le fait est que non. J'accepte cet état de fait et peut-être que je vais cesser de tourner en rond.
Accepter c'est avancer.
Mais avec l'éducation que j'ai reçue :"fais des efforts", "sois comme-ci", "soi comme ça", "corriges-toi", "si tu fais des efforts tu auras une place comme tout le monde", etc... blablablabla...
J'ai appris surtout à me déconsidérer. J'ai appris à me sentir coupable quoique je fasses puisque quoique je fasses c'est un échec lié à de la douleur. J'ai tout appris, tout assimilé. Je me suis comparée. J'estime que je n'ai plus rien à comparer. Je suis comme je suis. C'est à prendre ou à laisser.
Les autres ne vivent pas ta vie c'est toi qui la vit.
Bref, nous avons surtout besoin d'être entouré de personnes positives, qui nous acceptent tels que nous sommes. Je suis convaincue désormais que ce n'est qu'en nous laissant notre façon d'être que l'on peut, un peu se rapprocher des autres et se sentir moins "marginal".

Je crois qu'il y aura toujours des personnes marginales. Ce n'est pas un drame. Nous sommes tous des êtres humains, et nous faisons que passer sur cette terre. L'essentiel c'est de pouvoir vivre ce qui nous fait du bien audelà de tous les clichés des schémas ambiants.
Les vrais amis te prennent comme tu es.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 10:09
par Toni
Je suis d'accord avec les propos d'Urban Shaman et de Nouvelle.
Et mes solutions ne conviendront certainement pas à tout le monde.

Mes autres pations sont la météorologie, la géologie ,la géographie et les animaux.
Je connais des gens qui ont des chiens de chasse, ça se passe très bien entre les chiens de chasse et moi.

Pour le fait d'avoir répondu à l'appel d'enfants voulant jouer avec moi dans une réception,
au début je pensais que les parents auraient du répondre cet appel (pas moi).
ça s'est bien passé mais ce sont quand même les parents qui auraient du répondre à cet appel.

Idéfix78450, attends encore 5 à 10 ans et à mon avis tu vas mettre plusieurs des beaux principes au placard.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 12:53
par Urban Shaman
samoju83 a écrit :
Accepter c'est avancer.
[..]
Les autres ne vivent pas ta vie c'est toi qui la vit.
[..]
Les vrais amis te prennent comme tu es.
:lol: :roll:

Pour le coup, pour une fois, je suis d'accord avec Toni, surtout pour sa dernière phrase.....qui apparement ne concerne pas qu'Idéfix :lol:

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 30 juil. 2011, 13:44
par Toni
Ceci étant dit, quand j'arrive à approcher la fille nt ou les autres,
Au moment où il faut encore être performant, c'est souvent le moment où je m'effondre de sommeil.
Je décroche complètement (sommeil profond) pendant 3 ou 4 heures ...
Le chien de chasse dormant à mes pieds.

Le paramètre usure devient important au fil des années, il apparaît par vagues successives, chacune de ces vagues
abimant nos performances dans nos tentatives d'aller voir l'autre.

30 Juil 2011 8:28, J'approuve 99,5% l'intégralité du contenu du commentaire de Nouvelle, in fine je n'y trouve rien à redire.
De même que les propos d'Urban Shaman et de Kain se recoupent parfaitement avec les miens.
Pour la notion d'effort d'aller vers les nts, des efforts j'en fais jusqu'à un certain seuil (seuil basé sur des critères de 28 ans de vie à imiter les nts) après c'est à eux de me renvoyer la balle ...
Sinon c'est inutile.

Maintenant je reprends un article du journal le figaro et un passage qui m'a frappé:
"L’école fabrique des élites, pas des équipes.C’est simplement un état d’esprit qui me choque en revenant en France.
Un regard, négatif, suspicieux, jamais positif sur l’autre. L’on insiste sur ce qui ne va pas. Les français ne se font pas
confiance les uns les autres. Ils ne savent pas travailler ensemble … personne ne leur apprend … l’équipe.
L’école française fabrique de la frustration en dressant les jeunes les uns contre les autres …"

Déjà il serait peut être souhaitable d'insister sur les points positifs en France, ça éviterait à Nouvelle de se faire enfoncer à chacune de ses tentatives ...
Autrement je pense que à la lecture de cet article, les nts devraient faire attention avec ce genre d'attitude parce que tout leur model social va s'écrouler si ils agissent de cette façon.
Et ils en seront entièrement responsables. Non non sérieux là je suis inquiet, c'est vraiment très inquiétant.