Nouvelle a écrit :Alors cela fait rire
0z0ne a écrit :Il m'arrive souvent de dire des choses ainsi, et de ne me rendre qu'après coup que ça peut être drôle. Comme si ça mettait un temps pour m'arriver au cerveau.
Ce sont souvent les autres qui me font remarquer qu'une de mes interventions était drôle.
En fait, je joue avec les mots dans ma tête, parfois je dis ce à quoi j'ai pensé et ça fait mouche malgré moi.
C'est encore pire pour mon ami ci-dessus : il a une très mauvaise orthographe, alors pour lui tout est phonétique et il décèle avec une beaucoup plus grande facilité ce qui pourrait être considéré comme du second degré. Mais ce n'est peut-être pas du second degré si on ne possède pas le premier degré, si pour soi le premier degré est de chercher une signification.
Je suis souvent sur un forum en anglais, et comme je comprends mal, je cherche instinctivement en moi des significations ce qui donne parfois des choses étonnantes.
Urban Shaman a écrit :moi par exemple les maths j'ai un souci
Moi aussi j'en ai eu (c'est fini pour moi, ouf), à cause des formules à retenir, ce qui ne m'intéressait pas du tout pour des études artistiques. Mais j'étais excellent en dessin scientifique, pour visualiser dans l'espace des coordonnés de points, les géométries résultantes. Pareil en dessin vectoriel où on peut aligner des points au 6400ème.
Je crois que ça relève d'un esprit extrêmement pointilleux, compensé par des moments de détente où tout devient permis*. C'est peut-être ça le deuxième degré : la nécessité de sortir du premier pour s'en reposer. Ou alors ce fameux profil psychologique en dents de scie dont les crêtes sont des compensations les unes par rapport aux autres qui permettent un équilibre (mais pas une moyenne).
* Je n'ai quasi aucun tabou, je pense à tout et je parle de tout (en rejoignant peut-être Freud et Jacques Dutronc à croire que tous les goûts sont dans ma nature), mais ça ne veut pas dire que je cède à toutes mes pulsions. En fait je rejoins Desproges pour dire qu'on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui. Primo car tout le monde n'est pas digne, secundo car tout le monde n'est pas fait pour (comme moi je n'ai pas accès à tout).