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Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 16:23
par 0z0ne
OK, ce genre de (res)sentiment revient souvent dans les interventions des forums. C'est clairement un gros problème récurrent des relations diverses, à commencer par les relations familiales.
Il faudrait que plus de gens viennent lire le mal qu'ils sont capables de faire à leurs proches, ça leur permettrait peut-être de se passer d'un psy. Car bon, la violence que ça suscite est à traiter, pour celui qui la subi et qui pourrait être amené à passer à l'acte (je peux te dire que j'étais mal après être sorti de mes gonds),
et pour ceux qui l'initient.
Il faudrait qu'ils arrivent à participer à une thérapie familiale, ce que ne fera jamais un employeur, malheureusement. Mais si ça peut te rassurer, un employeur qui se comporte comme tu le décris, ce n'est pas normal. Il est temps que les employeurs se rendent compte qu'ils sont responsables des relations avec leurs employés, que la bonne manière de faire, c'est de considérer tous les intervenants comme des collaborateurs, pas comme des esclaves. De la part de ce type d'employeur, c'est un énorme défaut de formation au management, c'est du harcèlement moral punissable. En fait, tu n'as rien perdu à les quitter. Ce sont de gros cons incompétents.
Je me dis qu'il faudrait ne jamais hésiter à aller en justice contre des gens pareils, avec l'aide d'un syndicat, voire d'une assurance juridique. Je me demande d'ailleurs si une association comme SAtedI n'aurait pas intérêt à en avoir une, afin de se porter partie civile au nom de ses membres, car ça revient trop souvent.
Kain a écrit :ça a toujours été de ma faute de toute façon, je suis de mauvaise volonté
Pas du tout, je crois franchement qu'il y a quelque chose à organiser de ce côté.
Kain a écrit :j'arrivais plus a me connecter au site
Pareil ici, sans doute une panne de serveur chez l'hébergeur.
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 16:37
par Jane
Kain a écrit : J'ai mal dans tout le corps parfois, enfin c'est assez fréquent. Je ment pas la, je suis entrain d'expliquer comme je peut ce mal être.
Ah, tiens, je connais ça aussi. Quand tout va tellement mal qu'on a l'impression que rien n'ira jamais bien, et qu'on souffre tellement psychologiquement que ça en devient physique.
Cette douleur physique, je pensais pas que d'autres l'avaient.
Mal partout sans raison et sans savoir ou exactement, et maux de tête, et maux de dos, tout qui se déclenche en même temps, d'autres qui s'ajoutent.
C'est commun?
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 17:21
par Kain
Jane a écrit :Kain a écrit : J'ai mal dans tout le corps parfois, enfin c'est assez fréquent. Je ment pas la, je suis entrain d'expliquer comme je peut ce mal être.
Ah, tiens, je connais ça aussi. Quand tout va tellement mal qu'on a l'impression que rien n'ira jamais bien, et qu'on souffre tellement psychologiquement que ça en devient physique.
Cette douleur physique, je pensais pas que d'autres l'avaient.
Mal partout sans raison et sans savoir ou exactement, et maux de tête, et maux de dos, tout qui se déclenche en même temps, d'autres qui s'ajoutent.
C'est commun?
Je répond a ce poste d'abord.
C'est ce qu'on appel de la psycho-somatisation. La raison est mental, psychique voire spirituel. Oui partout. Des fois c'est aussi des violents maux de têtes, mal de dos et une oppression a la poitrine. Bon, pour le mal de dos, c'est aussi du a ma maladie de scheuermann. L'intensité de la douleur dépend de la souffrance, comme quoi la psyché et le corps sont liés, ce qui devrait amener bien des scientifiques matérialistes a se poser un lot de questions. Test sur toi, avec de l'attention ou bien peut-être que tu le sait déjà, ce que je viens de dire est bien vrai.
Je connait pas assez le sujet, mais je sais que ça peut réduire l’espérance de vie. Ca ne m'étonnerait pas que ça puisse générer des cancers, pour pas que je dise de c*******, j'irais peut-être me renseigner plus.
Mes souvenirs n'étaient pas mauvais pour le coup ==>>
http://www.eric-brabant.net/rubrique,ps ... 13559.html
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 17:40
par samoju83
ça a toujours été de ma faute de toute façon, je suis de mauvaise volonté
Non simplement, contrairement à ce que l on pourrait penser, aucune personne n'est capable d empathie vraiment. Ce n'est que superficiel. Les gens réagissent
tous en traduisant par leur vécu. Ils ne peuvent pas s imaginer que tu as besoin d'autant de temps pour faire les choses. Même moi qui vit au quotidien avec un ted ayant un déficit d'attention qui est lent, il m'arrive de le penser aussi et pourtant je connais le ted, mais parfois il m ennerve ce ted parce qu il rend la personne que j'aime immobile et dépendante.
Je suis franche, je le dis. Je ne lui en veux pas à lui mais j'en veux à l autisme qui lui pourrit la vie.
Parce que que l on le veuille ou pas, les actes ont une traduction pour tout le monde.
C'est comme ça et on y peut rien. Tu dois apprendre à dire " ce n est pas ma faute , je travaille plus lentement mais mon travail est plus précis" . Tu dois apprendre à trouver LA personne qui te demandera la précision même si elle prend du temps. Tu dois viser l'excellence dans un domaine parce que c est le seul endroit ou tu seras reconnu.
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 17:55
par Kain
0z0ne a écrit :OK, ce genre de (res)sentiment revient souvent dans les interventions des forums. C'est clairement un gros problème récurrent des relations diverses, à commencer par les relations familiales.
Il faudrait que plus de gens viennent lire le mal qu'ils sont capables de faire à leurs proches, ça leur permettrait peut-être de se passer d'un psy. Car bon, la violence que ça suscite est à traiter, pour celui qui la subi et qui pourrait être amené à passer à l'acte (je peux te dire que j'étais mal après être sorti de mes gonds),
et pour ceux qui l'initient.
Il faudrait qu'ils arrivent à participer à une thérapie familiale, ce que ne fera jamais un employeur, malheureusement. Mais si ça peut te rassurer, un employeur qui se comporte comme tu le décris, ce n'est pas normal. Il est temps que les employeurs se rendent compte qu'ils sont responsables des relations avec leurs employés, que la bonne manière de faire, c'est de considérer tous les intervenants comme des collaborateurs, pas comme des esclaves. De la part de ce type d'employeur, c'est un énorme défaut de formation au management, c'est du harcèlement moral punissable. En fait, tu n'as rien perdu à les quitter. Ce sont de gros cons incompétents.
Je me dis qu'il faudrait ne jamais hésiter à aller en justice contre des gens pareils, avec l'aide d'un syndicat, voire d'une assurance juridique. Je me demande d'ailleurs si une association comme SAtedI n'aurait pas intérêt à en avoir une, afin de se porter partie civile au nom de ses membres, car ça revient trop souvent.
Kain a écrit :ça a toujours été de ma faute de toute façon, je suis de mauvaise volonté
Pas du tout, je crois franchement qu'il y a quelque chose à organiser de ce côté.
Kain a écrit :j'arrivais plus a me connecter au site
Pareil ici, sans doute une panne de serveur chez l'hébergeur.
Oui, j'entendai souvent mes parents dans le temps qui discutaient entre eux en communicant sur ma lenteur et se demandait si j'avais un problème. Mon père (voire aussi ma mère mais j'en est pas le souvenir) disait que j'étais fou, pas normal. Grace au psychiatre, j'ai pu mettre un mot et devenir crédible a leurs yeux. C'est terirble qu'il faille mettre un constat pour qu'on nous croient, mais bon.
Oui, d'accord, les gens en général devraient se poser des questions. Cela devrait être enseigner a l'école pour faire vraiment bien les choses, avec pourquoi pas, un psy comme professeur? Je me fais cependant pas trop d'illusion quand a la probabilité de sa mise en place.
Je vois que tu a compris certaines choses que je voulais exprimer et j'en suis fort heureux. Cette violence n'a pas lieu d'être et n'a rien de formatif, rien qui élève. La tendance en serait plutôt inverse. Le problème que moi je vois et en lequel je crois, c'est qu'une même formation ne peut pas, aucunement être adapté a tout le monde car ne tenant pas compte des prédisposition de chacun, de la nature de la personne. L'uniformisation détruit nos différences en quelque sorte, ce que l'on est, ce qui fait notre richesse, le fait que l'on soit chacun unique et indispensable.
Satedi pourrait faire ce que tu dit, c'est une idée positive déjà.
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 18:06
par Kain
samoju83 a écrit :ça a toujours été de ma faute de toute façon, je suis de mauvaise volonté
Non simplement, contrairement à ce que l on pourrait penser, aucune personne n'est capable d empathie vraiment. Ce n'est que superficiel. Les gens réagissent
tous en traduisant par leur vécu. Ils ne peuvent pas s imaginer que tu as besoin d'autant de temps pour faire les choses. Même moi qui vit au quotidien avec un ted ayant un déficit d'attention qui est lent, il m'arrive de le penser aussi et pourtant je connais le ted, mais parfois il m ennerve ce ted parce qu il rend la personne que j'aime immobile et dépendante.
Je suis franche, je le dis. Je ne lui en veux pas à lui mais j'en veux à l autisme qui lui pourrit la vie.
Parce que que l on le veuille ou pas, les actes ont une traduction pour tout le monde.
C'est comme ça et on y peut rien. Tu dois apprendre à dire " ce n est pas ma faute , je travaille plus lentement mais mon travail est plus précis" . Tu dois apprendre à trouver LA personne qui te demandera la précision même si elle prend du temps. Tu dois viser l'excellence dans un domaine parce que c est le seul endroit ou tu seras reconnu.
C'est vrai, en théorie. Mais je crois qu'elle est incomplète, avec pas mal de travail sur soi, de recul , d'introspection, je ne dis pas qu'on est capable de savoir EXACTEMENT ce que la personne ressent, mais qu'on peut en avoir un aperçu loin d'être inutile. Il faut savoir pour ça être hors de soi, en incarnant en quelque sorte l'autre personne, ce que je crois qu'un psychologue (comme d'autres gens lambda) très compétent peu faire. Mais tu sait, la lenteur fait parti de nous, c'est dans notre nature, et puis on peut très bien dire que c'est vous qui êtes trop rapide, qui a raison du coup? On ne souffre pas de l'autisme quand on apprend l'acceptation. C'est l'incompréhension qui saoule, on donne notre coeur a la tache et notre être, on fait pas exprès lentement pour vous emmerder. Enfin, il y a surement exception parmi des gens qui ne sont même pas autiste également. On peut tolérer a une certaine limite, que chacun des deux côtés limite au maximum l'injustice, voila ce qu'on recherche j'imagine.
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 18:13
par yoyo
Je sais que parfois je peux etre tres c...., je me foutrais des baffes, je bloque sur une parole, un acte en oubliant le reste.
Ca me pose en effet de gros problemes avec les autres et de grosses incomprehention.
Apres coup quand j'ai compris, si je pouvais me mettre dans un trou de souris, je m'y mettrais tellement je me sens stupide.
Ca a beau etre a cause de l'autisme, mais bon c'est quand meme une concequence de mes actes et ca m'enerve beaucoup apres coup.
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 18:16
par samoju83
Mais tu sait, la lenteur fait parti de nous, c'est dans notre nature, et puis on peut très bien dire que c'est vous qui êtes trop rapide, qui a raison du coup
Je sais
d autant que moi je suis hyperactive et qu on me l a reproché sans cesse ma vitesse, tu vois un peu le couple de folie
Ce que tu demandes ça peut se trouver en famille mais dans le boulot c est moins évident. Parce que la traduction de " lenteur " c'est " faignantise".
Ceci dit tu peux dire aux nt qu ils ne font que du travail baclé et tu n'auras pas tord
.
Sauf que trouver cet équilibre est difficile. Et c'est justement ce qui bloque souvent au niveau boulot. Tout simplement parce que les priorités sont différentes pour les 2 parties.
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 18:26
par Kain
yoyo a écrit :Je sais que parfois je peux etre tres c...., je me foutrais des baffes, je bloque sur une parole, un acte en oubliant le reste.
Ca me pose en effet de gros problemes avec les autres et de grosses incomprehention.
Apres coup quand j'ai compris, si je pouvais me mettre dans un trou de souris, je m'y mettrais tellement je me sens stupide.
Ca a beau etre a cause de l'autisme, mais bon c'est quand meme une concequence de mes actes et ca m'enerve beaucoup apres coup.
Et moi je me tapais la tête contre les murs, je faisais exprès pour faire bouger mon cerveau, le faire réagir. C'était une étape pour évoluer, qu'elle soit bonne ou mauvaise, si c'est une erreur, cela m'a permis de ne plus la commettre, on apprend parfois voir souvent bien plus de nos erreurs. Les autres n'ont pas compris, c'est tout, les choses paraissent stupide avant qu'on ne les comprennent, comme bien des actes que l'on croit insensé. Ce que je veut aussi dire, c'est qu'aucun humain n'est omniscient... je sais pas comment dire ça autrement.
Re: Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 08 juil. 2011, 18:28
par yoyo
Si seulement ca pouvait me servir de lecon, mais bon le tdah et l'impusivite me font toujours faire les memes erreurs, encore que maintenant je commence un peu a moins a en faire, mais j'en fait encore...