Updating-Boy a écrit :Dites nana & cie....
Quand on est en phase de sociabilisation,jusqu'ou aller pour être avec l'autre et rester sociable,dans les clous?
Jusqu'a quel degré,copier ?
Plus important nana & cie:quoi faire justement pour qu'on vive pas solitude négativement après avoir passé une journée avec les autres...?
D'abord, je m'assure que je comprends le sens de tes questions , UB:
-
Quand on est en phase de / sociabilisation, >
veux tu dire
Quand on est En train d'apprendre à / être en compagnie des autres, à être soit même envisagé par l'autre?
-
jusqu'ou aller pour [ [être avec l'autre] et [rester sociable],dans les clous ]?
- -> tu ne me facilites pas la vie en posant des questions à la structure grammaticale complexe...
Moi, y en avoir comprendre facilement quand on pose 1 question par phrase;-)
>>
C'est + facile de savoir jusqu'où aller vis-à-vis de l'autre pour être accepté en sa compagnie, voire pour partager avec
lorsque
-1.
tu connais les bases,
quelques codes minimaux, certains parlent de protocoles -> cela te donne un début de repères soit de quoi "rester dans les clous".
Mais surtout une base sur quoi élaborer tes propres repères par la suite.
- 2.
tu es prêt à discuter d'un exemple concret de situation.
>> C'est moins facile pour un autre que toi de savoir jusqu'où
tu dois aller.
J'imagine qu'il te faut peser le bien VS le mal que ce processus t'apporte. Lorsque tu constates que tu vas mal à cause de cet effort que tu fournis c'est qu'il est temps que tu stoppes tout: quelque chose cloche (=ne va pas).
Personnellement, j'avais tenté une approche grand public pour chercher de l'emploi (m'inscrire au pole-emploi, passer à la moulinette du processus du chercheur d'emploi) alors que je n'étais pas encore (re-)socialisée. Résultat: je suis devenue criblée mentalement de pensées paralysantes, puis physiquement. Un jour je suis tombée sérieusement
. Ouf! ai-je envie de dire. Face à l'hécatombe j'ai eu compris que ç'avait été trop me demander, qu'il me fallait arrêter. Me soigner. Puis réfléchir à ce qui m'avait infecté. J'ai suite à cela changé d'optique, d'approche. Mais ce fut difficile à mettre en place et à croire en cette nouvelle direction qui était vierge de toute expérience dans ma vie...
-
Jusqu'a quel degré,copier ?
>> Avoir une
base t'y aide. Lorsque tu comprends ces bases qui véritablement posent un
cadre pour entrer en relation, tu n'as plus besoin de copier. Il suffit de les appliquer en situation + et de choisir avec quel autre ou dans quel contexte de sortie tu pourras le mieux appliquer "ces règles".
- En effet, si tu te fais des potes qui ont pour principe de ne pas respecter les règles de bienséance (politesse, courtoisie,) ou de bienveillance (laisser l'autre parler à son tour, ne pas le soupçonner/le juger sans le connaître ou que ce soit fondé etc.) alors tu es cuit. Je veux dire que tu as choisi le mauvais contexte pour t'exercer.
L'autre élément qui intervient est
le plaisir/la satisfaction. Arrivé à un stade, quand tu interagis et que l'autre apprécie ta compagnie, tu n'as plus besoin de copier car
tes sentiments te guident d'une certaine manière.
- Je sais que ce que je dis va à l'encontre de ce qu'on dit sur l'autisme.
Seulement voilà, je sais qu'être autiste c'est pouvoir être soi (un
être humain particulier). Je sais aussi qu'il y a des facteurs qui inhibent, qui interdisent systématiquement celui qui les éprouve ou les pense d'être + à l'aise ou de s'ouvrir + .
Parfois on confond ces facteurs qui nous dictent comment être avec qui ont est.
Je cite par mi eux
- le sentiment-reflexe de la peur ou
- penser qu'on ne va pas y arriver.
J'ai appris aussi en lisant
Temple Grandin et en côtoyant
mes amis que
le sentiment peut-être indissociable de la raison ou de la volonté de respecter ou d'être juste. Mme Grandin a plus d'empathie (rationnelle ou morale) que beaucoup de non-autistes que j'ai eu côtoyé.
Et puis je rappelle mon exemple favori: Le psychopathe est empathique ! Nombre d'entre eux arrivent à séduire leur proie pour les emmener en retrait...
(ça donne a réfléchir sur la question
qui est empathique/qui ne l'est pas, non?).
Dernière question posée par toi:
- "
Plus important nana & cie:quoi faire justement pour qu'on vive pas solitude négativement après avoir passé une journée avec les autres...?"
>> La réponse de
Urban Shaman est excellente:
*se projeter.
>> Par ailleurs, sache que lorsque tu comprends un minimum de codes de base tu peux te reposer dessus, puis prendre le relais activement et observer et poser des questions quand tu ne comprends pas du tout (attention ! le faire quand cela s'y prête).
Tu dois *persévérer et te donner d'autres occasions de sortir lesquelles tu choisis. C'est mieux si tu peux au fur et à mesure discuter avec quelqu'un de neutre ou de bienveillant de ces rencontres qui t'ont bloquées ou que tu as vécu négativement.
Donc m'a réponse est: dès que tu t'impliques dans ce nouveau champ d'études pragmatiques tu n'es plus seul. En effet, tu cherches à comprendre mieux, tu étudies ET tu expérimentes à ta mesure.
Un homme ou une femme occupée n'est jamais seul(e). (Merci à mon prof de maths de 3ème qui disait
un bon élève ne s'ennuie jamais).
Bonne journée
Nana
PS:
Ces codes de base dont je parle, je les ai édicté en regardant et en étudiant le film
Orgueil&Préjugé ainsi qu'en lisant et en étudiant le livre lequel est un bon guide à décrypter sur le plan social-sentimental. Cela a commencé par le fait que j'avais été frappée par la
similarité des demandes/attentes des gens de l'époque quand ils sont en situation sociale
avec ceux de notre époque.
Sans compter ma curiosité pour le sujet: je lis tout ce qui traite du sujet. Ainsi j'ai lu Emmanuel & son guide, j'avais repêché d'internet un guide sur comment sortir avec une personne autiste lequel j'avais confronté avec ce qu'en pensaient quelques uns d'entre vous etc.