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Posté : 19 juil. 2009, 22:41
par samoju
Vic dans ta définition on ne peut pas avoir d empathie sans sympathie.

:?:
La sympathie demeure dans le domaine de l’affection :
On éprouve de la peine
L’empathie permet l’identification :
Il y a non seulement la peine mais également une identification avec l’autre dans le besoin.


Il me semble que Maryline n'a pas dit cela ou alors je n'ai encore pas compris .

Posté : 19 juil. 2009, 23:24
par zza
Il me semble qu'un des problème majeur de ce topic est que personne ne s'entend sur les notions d'empathie et de sympathie, certains se réfèrent aux définitions des psys, d'autres a des définitions de philosophes, d'autres encore aux définitions du sens commun (en plus, là, chacun a la sienne), ce qui donne l'impression que chacun parle de choses différentes que les autres. Il faudrait un référentiel commun à tous, mais je crois que c'est quasiment impossible.
Par exemple, la sympathie peut etre définie comme:
"La sympathie demeure dans le domaine de l’affection : On éprouve de la peine pour l’autre dans le besoin. Mais avec la peine, il y a aussi un sentiment de distance, une séparation avec l’autre, une réponse du type “je ne suis pas comme vous”. Bien qu’il y ait une réponse émotionnelle, le pont de l’identification avec l’autre n’a pas été traversé. Il y a une expérience émotionnelle de la distance sociale. C’est souvent l’expérience des spectateurs."

ou tout simplement comme le fait d'être agréable, doux et prévenant (quand on dit qu'on trouve qqun de sympathique). C'est un peu le grand écart.

Posté : 20 juil. 2009, 00:06
par dorry
zza a écrit :Il me semble qu'un des problème majeur de ce topic est que personne ne s'entend sur les notions d'empathie et de sympathie, certains se réfèrent aux définitions des psys, d'autres a des définitions de philosophes, d'autres encore aux définitions du sens commun (en plus, là, chacun a la sienne), ce qui donne l'impression que chacun parle de choses différentes que les autres. Il faudrait un référentiel commun à tous, mais je crois que c'est quasiment impossible.
Oui et je conviens que ça devient mêlant.

Posté : 20 juil. 2009, 00:16
par StefanWRX05
On vas mettre ca au plus simple... ceux qui sont du BON COTÉ de la FORCE , ben sont empathique... sympathique... honnete ...

Pis ceux qui sont du COTÉ OBSCUR de la Force... ben c de spsycho killer.. des fou dans tete ... les 1% de la population...

Ca marche tu mieux de meme ??? des questions ???? :lol: :lol: :lol:

Posté : 20 juil. 2009, 02:54
par dorry
StefanWRX05 a écrit :On vas mettre ca au plus simple... ceux qui sont du BON COTÉ de la FORCE , ben sont empathique... sympathique... honnete ...

Pis ceux qui sont du COTÉ OBSCUR de la Force... ben c de spsycho killer.. des fou dans tete ... les 1% de la population...

Ca marche tu mieux de meme ??? des questions ???? :lol: :lol: :lol:
Oui.

Je comparais avec les psychopathes (même si c'était impertinent comme de comparer des pommes et des oranges) pcq je veux montrer aux gens qu'une personne ne peut pas avoir ces 2 atteintes en même temps (obligatoirement NTs), je veux donc pas que les gens nous identifie aux psychopathes, qu'on a rien à voir avec eux.

Posté : 20 juil. 2009, 04:13
par StefanWRX05
dorry a écrit :
StefanWRX05 a écrit :On vas mettre ca au plus simple... ceux qui sont du BON COTÉ de la FORCE , ben sont empathique... sympathique... honnete ...

Pis ceux qui sont du COTÉ OBSCUR de la Force... ben c de spsycho killer.. des fou dans tete ... les 1% de la population...

Ca marche tu mieux de meme ??? des questions ???? :lol: :lol: :lol:
Oui.

Je comparais avec les psychopathes (même si c'était impertinent comme de comparer des pommes et des oranges) pcq je veux montrer aux gens qu'une personne ne peut pas avoir ces 2 atteintes en même temps (obligatoirement NTs), je veux donc pas que les gens nous identifie aux psychopathes, qu'on a rien à voir avec eux.
OK OK c'est toi la p'tite Sith de la place :P lolllll

Posté : 20 juil. 2009, 10:07
par maryline
Vic,
Tu restes bloqué sur tes définitions du départ, qui sont très confuses.

Les définitions que Johanne a amené sont plus claires car elles donnent une définition unique à chaque terme et donc différente des autres.

Pour ma part, je prends les définitions de Johanne comme les bonnes.

Ce qu'a fait également Samoju il me semble, quand elle dit qu'elle peut comprendre, dans la majeure partie des cas, les états émotionnels d'autrui,(donc avoir de l'empathie)
mais ne pas pouvoir ressentir l'émotion d'autrui (donc avoir de la sympathie).

ok, je m'arrête à ces notions qui me semblent claires et logiques. :)

Posté : 20 juil. 2009, 11:04
par samoju
Cependant il y a une autre donnée qui est la prise en compte .

Autant je peux intellectuellement comprendre que dans ce cas précis une personne aura certainement tel ou tel sentiment , autant je ne les prend que rarement en compte dans mes actions.

Et vous ?

Exemple précis , on me pose une question dont la réponse formulée de manière trop directe provoquera un " ressenti" chez l'autre , dans ce cas précis je peux avoir tendance à ne pas prendre cette donnée en compte.

La prendre en compte me demande un travail de réflexion.

Posté : 20 juil. 2009, 11:08
par samoju
Pour ma part, je prends les définitions de Johanne comme les bonnes.
Ce sont des notions abstraites pour moi et l abstrait n étant pas observable , sa définition est soumise à la compréhension de celui qui définit , dans ce cas je n accorde pas plus de crédit à une qu'à l'autre. Cela ne reste pour moi que l'interprétation d'une donnée par une personne. :wink:

Posté : 20 juil. 2009, 13:44
par Noémie
Maintenant, j’ai été capable de graduer une échelle sur les niveaux d’affection envers les autres :

1er niveau :L’antipathie
2e niveau :L’absence d’empathie
3e niveau : L’empathie
4e niveau : La sympathie


L’antipathie est une aversion instinctive et irraisonnée. C’est une répulsion qu’on a envers quelqu’un. Quand j’étais en Secondaire 5, je me rappelle d’un contexte où j’avais vécu de l’antipathie. Moi, j’ai horreur des hauts le cœur et des vomissements et un élève me faisait croire qu’il avait mal au cœur. J’anticipais qu’il allait être malade devant la classe. Lorsque cette situation se répétait de fois en fois, cet étudiant a commencé à me tomber sur les nerfs et c’est là j’avais vécu de l’antipathie.

L’absence d’empathie peut être caractérisée par le fait de ne pas décoder les états affectifs d’autrui ou par un manque de respect de ce que l’autre ressent. Par exemple, je parlais à ma mère pendant qu’elle était en crise d’allergie. Mon manque d’empathie était associé au fait que je n’avais pas décelé qu’elle était en situation embarrassante.

L’empathie est la capacité de comprendre et de respecter les émotions, les sentiments et les humeurs d’autrui sans les ressentir lui-même ou en les vivant à faible intensité. Par exemple, lorsque ma mère avait eu une migraine accompagnée de nausées, je me rappelle d’avoir passé la journée à la soigner. Dans ce contexte, j’avais eu de l’empathie pour elle parce que j’avais compris ses émotions et ses sentiments et je ne les ai pas ressentis à forte intensité.

La sympathie est la capacité de comprendre et de respecter les états affectifs des autres en les ressentant à forte intensité. Par exemple, je me rappelle d’être allé avec ma famille visiter la Tour CN. Nous avions monté en haut en ascenseur et ma sœur ne se sentait pas bien. Elle avait vu noir et était tout étourdie. Lorsque nous étions redescendus en bas, ma sœur était assise sur une table et avait la tête couchée. J’avais décodé qu’elle ne se sentait pas bien et j’étais en état de panique. J’étais très inquiète et je craignais qu’elle soit malade.


D’après moi, envers autrui, je crois que tous les êtres humains se promènent dans tous les niveaux d’affection dans différents contextes. Les facteurs pouvant influencer le niveau d’affection envers une personne peut être :

-Le niveau de connaissance
-Le niveau d’attachement
-Le niveau d’affinité
-Le niveau de compatibilité
-Le niveau de confiance
-Le niveau de compréhension envers ses états affectifs.
-La situation dans laquelle la personne se trouve



Noémie