Page 29 sur 109
Posté : 14 oct. 2010, 19:14
par Toni
Yoyo a écrit : "A un moment donne j'ai cherche l'amitie, je suppose que tout le monde a du le faire, mais devant l'hypocrisie des gens j'y ai renonnce "
Voilà c'est aussi cela mon problème et là je t'avoue que après 27 ans à ce régime ... j'ai besoin de me poser un peu et de respirer.
Moi je t'avoue j'ai fini par en devenir malade de ça parce que à passer ton temps à chercher, tu finis par te fatiguer et faire que des fausses manoeuvres.
RESUME
Posté : 15 oct. 2010, 01:41
par nana
Je résume:
vous cherchez
- une mise en contact avec l'autre qui vous mette à l'aise ("le contraire d'être torturé", de la "fluidité")
- à être recherché de manière démonstrative pour qui vous êtes ("apprivoisé")
- à apprendre en échangeant avec l'autre
- à vous préserver du fléau qu'est la sollitude
- à avoir un rapport avec un autre qui soit honnête (dépourvu "d'hypocrisie")
- à être calinés,
- à donner du plaisir
- à répondre à un besoin.
nana
BASE: quels reperes personnels, capacite a socialiser?
Posté : 15 oct. 2010, 02:00
par nana
Pour satisfaire ces états que vous recherchez dans l'acte de socialiser
de quelle base partez vous?
Quels sont vos REPERES sur un plan PERSONNEL?
Comment EVALUERIEZ vous votre CAPACITE à ETABLIR un CONTACT SOCIALEMENT, à LE PRESERVER?
nana
Posté : 15 oct. 2010, 03:34
par Urban Shaman
0z0ne a écrit :
Et tiens, oui, le bon truc pour socialiser, c'est justement de poser des questions. C'est une technique de vendeur que d'en poser beaucoup pour montrer au client potentiel qu'on s'intéresse à lui.
En fait pas tant que ça hélas. C'est plus compliqué
Etant quelqu'un de curieux j'aime bien poser des questions quand je parle aux autres (sur ce qu'ils ont fait, où ils sont allés, etc....par ex: j'ai assez voyagé, alors je vais parler voyage avec quelqu'un d'autre, et échanger nos expériences).
Et bien franchement, et même sans poser de questions personnelles, les gens
( surtout si c'est une fille) l'impression que j'en ai est assez bof
Franchement je suis entrain d'en revenir, et ça m'embête car j'aime bien poser des questions, savoir des choses
Mais soi tu ne poses pas les bonnes questions, soi trop, etc......
Encore récement je regardais dans un groupe un garçon parler à une fille:
Déjà il était beau garçon, ce qui fait qu'elle pouvait plus envi qu'un autre de lui parler
Càd échanger vraiment avec lui et pas seulement répondre par politesse)....ne nous mentons pas.
Mais aussi il racontait des choses qui semblait l'interessé. Mais la quand on a rien de fascinant à raconter. Et en ce sens la solitude n'aide pas.
Bref poser des questions ça peut faire une accroche pour commencer, mais ça reste assez bof
Posté : 15 oct. 2010, 03:53
par 0z0ne
Toni a écrit :m'adapter au maximum aux nts et pouvoir m'offrir ce qu'ils peuvent s'offrir
Pan ! Je réalise tout à coup comme « socialiser » peut être pris dans le sens politique de $ocialis€r et que donc à chaque fois que Toni est parti dans ce qui semblait hors sujet, ça pouvait n'être que par sa compréhension du verbe socialiser.
C'est vrai aussi qu'il y a une différence entre socialiser et sociabiliser. Ce verbe « sociabiliser » qui n'existe pas d'après mes dictionnaires français de Firefox, mais qui est en relation directe avec la recherche de l'amour ; alors que $ocialis€r, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'envie, de la jalousie. C'est sans doute exactement tout ce qu'il y a à éviter pour trouver l'amour vrai.
Trouver l'amour, c'est trouver la sociabilité, pas trouver la socialisation via le socialisme.
Le socialisme est évidemment hors sujet, j'imagine qu'il pourrait l'être partout sur SAtedi, puisque le socialisme, c'est « tous égaux » alors qu'en fait, nous sommes tous différents.
Sociabiliser, c'est accepter l'idée que nous méritons d'être tous égaux dans nos différences. Et paradoxalement, on peut $ocialis€r tout seul, de manière égoïste.
Il y a forcément une importante fracture entre les grévistes de la SNCF et ses usagers pour qui la notion de « service public » est paradoxalement plus importante en période de grève que pour les grévistes syndicalisés, $ocialisé$.
C'est une fracture de socialité.
Peut-être que « socialiser » est tout simplement un verbe anti-teds par son double sens, seulement, le français ne nous autorise que lui pour comprendre la sociabilité et l'amour.
Posté : 15 oct. 2010, 04:12
par 0z0ne
Urban Shaman a écrit :Bref poser des questions ça peut faire une accroche pour commencer, mais ça reste assez bof
C'est bien-sûr une accroche, un début. Après, il n'est pas évident de poser les bonnes questions.
Imagine-toi de poser la question : « Vous êtes une vraie blonde ? »
Idéal pour recevoir une claque, mais on peut faire pire : « Vous êtes Brésilien ? »
Un truc pour sociabiliser, c'est d'être accompagné par un animal ou un enfant. Les femmes sont souvent très maternelles.
Par exemple; un jour je tenais en laisse un petit bichon d'un couple d'ami. Une jolie fille noire s'est approchée, et s'y est intéressée.
Seulement, elle a sorti une ânerie qui a bien faire rire tous les amis avec qui j'étais : « Moi, j'ai une petite chatte noire. »
On s'en serait douté.
Les nts aussi ont parfois des problèmes de communication. Car c'est ça, le mot est lâché : « communication ».
Sociabiliser, c'est arriver à faire son marketing personnel.
C'est très cynique ce que je dis, mais c'est exactement ça. On peut le voir comme une machine de guerre marketing, et n'arriver qu'à être un faux-cul.
Ou alors, on peut rester vrai, car tout simplement il y a certainement quelqu'un quelque part qui nous attend tel que l'on est.
Mais il reste une chose essentielle à trouver : les accroches.
Posté : 15 oct. 2010, 07:26
par Inconnu992
D'accord mettons que y'a une distinction entre sociabiliser et socialiser.
le problème est toujours là:comment arriver à trouver des parades pour intégrer des règles non écrites dans un code particulier mais tacite?
Comme je l'ai dit dans mon dossier de travail concernant nana et moi:certaines règles sont en fait issues du droit romain.D'autres non,pas de sources identifiés.
A un moment je pensais qu'il suffirait d'appliquer les lois du code civil à la lettre,et puis non .Et maintenant,j'y pense même plus.
Toutes ces histoires de sociabilisation,d'amour,à mes yeux c'est ni plus ni moins un système ouvert en interaction dynamique ou les acteurs ont des buts à la fois commun et divergents.
C'est ce que je pense.
Posté : 15 oct. 2010, 11:34
par 0z0ne
Oui mais pour moi, le problème est de vouloir en faire un but.
Je comprends bien qu'il y a un important manque à ne pas être aimé du fait de son isolement, qu'il est normal d'obtenir de l'autre une reconnaissance.
Mais prendre conscience qu'on ne vit pas « normalement » et s'en faire violence, vouloir à tout prix entrer dans cette « normalité » qui ne nous est pas normale pour des questions de conformité mène à des erreurs de comportement s'il faut se forcer.
Avec le temps, j'ai fini par trouver ma place en m'isolant. Je ne me sens plus mal de vivre seul, j'ai cessé de courir après l'autre hypothétique.
Et depuis, si je le rencontre, ça se passe plus facilement.
Dans le temps, je ne supportais pas qu'on me touche, j'éprouvais un choc quand ça m'arrivait. Peut-être que j'étais trop demandeur ?
Peut-être que j'en ai été « guéri » grâce à mon fils ?
Au début de ma séparation d'avec sa mère, je n'avais pas grand-chose pour me loger et quand mon fils, très jeune à l'époque, venait chez moi, j'étais obligé de le faire dormir avec moi. Sa peau de très jeune enfant était tellement soyeuse, douce que le contact était si facile. Un enfant, c'est notre réelle moitié chromosomique et s'il y a quelqu'un qu'on peut arriver à supporter c'est lui.
Ces temps-ci, il vit beaucoup plus souvent chez moi. On n'a aucune difficulté à vivre à deux car nous n'avons rien à nous prouver comme amour. On s'aime c'est tout. On peut se prendre dans les bras quand on veut et lorsqu'on se dit au revoir, on le fait de cette manière très naturelle.
Pour moi, ça participe peut-être au détachement que je peux avoir d'un point de vue affectif : je suis aimé, je n'ai pas besoin de plus. Et de ce fait mes contacts avec les gens sont peut-être devenus plus faciles car mes rencontres peuvent se faire sans but affectif ?
En fait, je ne sais pas.
Je me dis seulement que d'un point de vue social, il est désastreux de vivre seul. Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, mais ici en Belgique, pour garder ses droits sociaux intégralement, les chômeurs (mais aussi d'autres catégories d'allocataires sociaux) sont obligés de vivre seuls.
Ce n'est pas évident par exemple de pouvoir se loger avec de petites allocations, on serait beaucoup mieux lotis à pouvoir partager les frais sans diminution de nos revenus.
Et ça permettrait d'être mieux sociabilisés, de pouvoir mieux s'ouvrir aux autres, donc de trouver un emploi.
D'ailleurs, ça ne concerne pas que le loyer, mais par exemple aussi les frais de communications : téléphone, internet, médias…
Héhé, et zut… Voilà que j'en suis arrivé à réunir en un message socialiser et sociabiliser tout en revenant à la politique.
DEFINITIONS DICTIONNAIRE SOCIA*
Posté : 15 oct. 2010, 13:55
par nana
DEFINITIONS dans le dictionnaire HACHETTE (édition papier datés de 1997) :
Le but est que tout au long du débat nous nous accordions sur le sens et l'usage des mots que nous utiliserons. N'hésitez pas à consulter cette note.
Sociabiliser: v.tr.
- [1] Rendre sociable, intégrer la vie sociale.
Sociable: adj.
- 1. Didactique: Qui est fait pour vivre avec ses semblables.
2. Qui aime à fréquenter autrui, à vivre en société; ouvert et accommodant.
Sociabilité: n.f.
- 1. Didactique: Aptitude à vivre en société.
2. Fait d'être sociable, caractère d'une personne sociable.
3. Sociologie: Nature des relations entre les membres d'un groupe.
Social, ale, aux: Adj. et n.m.
- I. Qui a rapport à la société.
1. qui concerne la vie en société, qui la caractérise.
2. qui vit en société
3. qui concerne l'organisation de la société.
4. relatif au monde du travail, aux conditions de vie des travailleurs, des citoyens.
II. Qui a rapport à une société commerciale.
Socialement:
- adv. Relativement à la société; du point de vue de l'organisation de la société.
Socialisant,ante: adj.
- Qui a des sympathies, des tendances socialistes.
Socialiser: v.tr.
- [1] 1. Didactique: Rassembler (des individus) en un groupe socialement organisé > Intégrer dans la société.
2. Economie: Collectiviser (un bien, un moyen de production).
Socialiste: adj. et n.
- 1. qui concerne le socialisme.
2. qui lui est favorable.
Socialisme: n.m
- 1. Doctrine économique et politique qui préconise la disparition de la propriété privé des moyens de production et l'appropriation de ceux-ci par la collectivité.
2. Dans la théorie marxiste etc.
3. Courant: Mouvement politique réformiste social-démocrate.
bilan personnel : s'evaluer
Posté : 15 oct. 2010, 14:18
par nana
Merci Nouvelle.
(J'avais rédigé sur traitement de texte ce qui suit avant que tu n'interviennes)
Emmanuel:
à résoudre le problème de son célibat et d'isolation sociale...dans le respect d'autrui.
Si cela passe par apprendre de la théorie, de la pratique et de la méthode et que cela réussi, alors "go !".
nous procurer ce qui ne nous est pas naturellement venu comme pour les autres.
un certain confort dans leur solitude, mais le confort n'est pas le bonheur.
HISTORIQUE de la discussion précédent l'intervention de Nouvelle:
A. Nana avait posé ces questions:
De quelle base partez vous?
Quels sont vos REPERES sur un plan PERSONNEL?
Comment EVALUERIEZ vous votre CAPACITE à ETABLIR un CONTACT SOCIALEMENT, à LE PRESERVER?
B. Voilà ce que nana retient de ce que
Vous avez dit (répondu?!):
Je retiens le contenu des discussions précédentes qui sera pertinent lorsqu'on parlera de
Comment rencontrer quelqu'un d'autre? Puis comment faire un bout de route avec lui, elle?
Certes, vous avez enrichi le débat en abordant le bien fondé à chercher l'autre, à se relier au groupe, les vrais motifs qui poussent à vouloir plus dans sa vie au quotidien.
Comme dit Emmanuel, quels que soient les motifs (pourvus qu'ils soient éthiques), ce à quoi je rajoute, quelle que soit la cause qui vous maintient
dans une condition de non partage avec l'autre ou dans la société il faut
s'astreindre à un résultat quand on a des difficultés à sortir de soi, de rejoindre l'extérieur activement.
La question la plus importante, ici, est donc, avant d'analyser tout le reste,
comment y parvenir sur le terrain quand on est TED?
Sachant qu'il y a autant de forme de TED qu'il y a d'individus TED et qu'il y a autant de formes de NT qu'il y a d'individus NT et qu'il y a autant d'individus qu'il y a de personnalités différentes comment s'accorder un instant puis durablement dans une relation réciproque?
Vous aimeriez être plus sociable? Question:
Où en êtes vous personnellement dans votre capacité à socialiser?
De quelle base partez vous?
Qui est cet autre (potentiel) à qui vous aimeriez vous re-lier? Quels seraient SES caractéristiques sociables?Vous par rapport à lui ou elle, ça donnerait quoi comme distorsion à ce stade?
Quel est cet événement que vous souhaiteriez re-joindre? Quels atouts n''avez vous pas encore pour prétendre y être?
Bref, pour faire court et simpliste:
Sur une échelle de sociabilité de -5 à 5, OU pensez vous VOUS SITUER?
Quelles autres manières connaissez vous d'évaluer votre degré de sociabilité?
Merci Nouvelle d'avoir commencé à répondre.
nana