SAtedI

yoyo a écrit :Qu'on le fasse sur eux.....

Ce n'est pas suffisant car en l'absence, chez eux, d'hypersensibilité sensorielle, ce peut être désagréable, certes, mais ça ne peut pas être une torture au même niveau.

Bernot.

Avec une bonne mise en scène, ça pourrait tout de même faire son effet
(d'où l'utilité d'aimer les films d'horreur - les amateurs me comprendront)
Avec effets "rebonds" et à long terme

Le packing pour les personnes autistes, ça me fait penser au waterboarding légalisé par la Maison-Blanche dans leur chasse aux terroristes: ce sont des méthodes néoconservatrices barbares qui prônent que tous les moyens sont bons pour arriver à leur fin, de manière "légale"

En fait, la fin est dans le moyen. Avant les psychiatres utilisaient des élecrochocs pour "soigner" les personnes souffrant de schizophrénie et ils trouvaient ça normal , aujourd'hui, les camisoles chimiques ont remplacé les camisoles, mais la psychiatrie reste toujours aussi violente, dans bien des cas.

Il y a actuellement une étude hospitalière sur le Packing.
Elle est attaquée par une association de défense des personnes atteintes d'autisme:
http://www.leapoursamy.com/rubrique_.asp?r=225

La lettre ouverte du Professeur D. aux parents et professionnels pour défendre le Packing et « Les soins psychiques » : lien :

http://bibliothequeopa.blogspot.com/200 ... soins.html

Je remarque que le Professeur D. n'adresse pas sa lettre ouverte aux personnes atteintes d'autisme ou d'un autre TED.
De mon point de vue c'est inadmissible: il ne s'adresse qu'à leur entourage et non aux personnes directement concernées.
Est ce le point de départ de tout soin psychique ?

Intervention du docteur G. médecin coordonateur de l’étude dur la Packing qui livre les grandes lignes du protocole d’étude dans la presse : lien :
http://www.handirect.fr/fr/rubriques/ac ... ,1899.html

Extrait : « Le protocole de l'étude prévoit de mesurer l'efficacité à trois mois du packing auprès de 162 enfants de plus de 5 ans, répartis en trois groupes (rispéridone avec enveloppements humides initialement froids, rispéridone seule, rispéridone avec enveloppements secs). Les enfants doivent présenter un syndrome autistique, un syndrome d'Asperger ou un trouble envahissant du développement (TED) non spécifique avec des troubles graves du comportement (auto- ou hétéro-agressivité, automutilations,instabilité psychomotrice sévère, stéréotypies graves et envahissantes). Chaque enfant doit être sous rispéridone depuis au moins un mois car ce médicament est le seul possédant une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les troubles du comportement chez l'enfant autiste de plus de 5 ans. Cette condition a été posée pourqu'il n'y ait pas de perte de chance pour le patient dans l'étude.

Un patient a été recruté et deux autres sont en pré-inclusion, a indiqué le Dr G. Le recrutement ne se fait pour l'instant que dans le Nord-Pas-de-Calais, même si l'étude
prévoit la participation de deux autres services, le service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent du CHU de Caen (Pr B) et celui du CHU d'Amiens (Pr M).

"Le protocole de l'étude est lourd à mettre en place, ce qui rend le recrutement difficile. Mais cela ne nous empêche pas de faire bénéficier des enfants du packing, sans qu'ils soient inclus dans l'étude", indique le Dr G. »


Ma réponse: sur le site "Oeudipe": au moins je suis sûr que ce sera lu par le professeur D.

voir le post du pseudo aliel:

http://www.oedipe.org/forum/read.php?6,19575,page=2

gib a écrit : En fait, la fin est dans le moyen. Avant les psychiatres utilisaient des élecrochocs pour "soigner" les personnes souffrant de schizophrénie et ils trouvaient ça normal , aujourd'hui, les camisoles chimiques ont remplacé les camisoles, mais la psychiatrie reste toujours aussi violente, dans bien des cas.

En fait, les électrochocs ont été réhabilités ici il y a pas si longtemps, au moins la camisole de force est pas encore de retour, et j'espere qu'elle le sera jamais.

Au moins ils ont pas l'air de faire des lobotomies encore maintenant, c'est moins pire qu'avant.

Il y a pas si longtemps, la psychiatrie ça voulait dire être étiquetés de "fous" et on se faisait enfermer pour ne plus jamais sortir, il y avait les douches froides, les électrochocs, les lobotomies, la camisole de force, les chambres capitonnées et tout le reste, de quoi rendre n'importe qui completement fou en fait.

Vraiment pire que la prison ces trucs la, au moins en prison les détenus se faisaient pas traiter comme ça.

Mais ça a déja été vraiment pire, l'époque de l'inquisition espagnole par exemple, quelqu'un de différent se faisait souvent accuser soit de "sorcellerie" ou "hérétique" ou même "possédé du démon" la suite on connait, a tout les coups le menu était de la torture et apres, le bucher.

Le pire c'est que le monde ordinaire avait l'air de voir ça comme tout a fait normal a faire.

Lotus a écrit :Il y a pas si longtemps, la psychiatrie ça voulait dire être étiquetés de "fous" et on se faisait enfermer pour ne plus jamais sortir, il y avait les douches froides, les électrochocs, les lobotomies, la camisole de force, les chambres capitonnées et tout le reste, de quoi rendre n'importe qui completement fou en fait.

Vraiment pire que la prison ces trucs la, au moins en prison les détenus se faisaient pas traiter comme ça.

Ca dépend dans quels pays.
Beaucoup de gouvernements, et même encore à l'heure actuelle, ont très bien compris les bénéfices à tirer de ces traitements très particuliers.

Juste un commentaire que je voulais passer, mais en effet, ça dépend dans quel pays ça se passe, je voulais plus décrire ça quand ça se passe au Québec.

J'y ai été en psychiatrie, et c'était vraiment pas amusant a voir. Comme si c'était pas assez, il y en avait aussi qui abusaient de leur autorité parmis le personel, et si un patient leur disaient face a face ce qu'ils en pensaient du personel abusif, l'abuseur s'arrangeait pour s'en sortir en appelant sa gang et faire enfermer de force le patient qui était contre les abus.

J'ai souvent vu des histoires pareilles, déja que les électrochocs de retour j'ai trouvé ça aberrant a voir.

le cauchemar d'un épileptique
Vaut mieux pas, dans ce cas, cumuler avec une "dépression mélancolique" !

Surtout si le patient malade est déjà préparé d'avance : contenu dans les draps mouillés !

En effet, juste l'idée de me faire ouvrir le crane pour quoi que ce soit, ça me terrifie a tout les coups.