SAtedI

Mais je souhaiterais être un BON exemple pour mon mes futurs enfants en essayant d'être le plus proche possible de qu'est un père "NORMAL" (et non pas me mettre à "surjouer" des comportements attribués aux "TEDs") quite à même leur cacher mon diagnostic (ferais-je assez longtemps illusion, ça c'est une autre histoire)

Quand on voit l ardeur que tu mets à avoir une relation correcte on peut imaginer que tu ferras de même quand tu auras des enfants .

Cela étant qu un parent ted ait un gros problème ne veut pas dire que tous les parents ted auront un gros problème. Faut pas non plus partir perdant d avance.

Yoyo est devenu père depuis 1 an et demi . Je dirai pas qu il est parfait ( personne ne l est ) mais il a beaucoup appris et progréssé . Il a réalisé qu il doit faire des efforts dans ses problèmatiques ted pour " donner le bon exemple ".

Si un parent ted montre des problématiques ted a son enfant alors cet enfant s'adaptera moins , je trouve ça logique

emmanuel a écrit :
Quelque part, j'attend avec impatience que le DSM V apparaisse, que la CIM se mette aussi à jours et que certaines personnes comprennent que leur faux "bien-être" d'étiquetté ne tient qu'à un fil et qu'en fait cette mise à jours est aussi faite pour faire un peu de ménage dans les cohortes de patiens.

Cette étiquettage apporte à certaines personnes un certain confort et une idée de déresponsabilisation par rapport à leur déboires quotidiens - et cela ne leur rend en réalité pas service du tout ni à leur entourage.

J'éprouve tant le besoin là juste de citer . Cela me permet ainsi juste d'écrire que moi j'y pense tant . Je suis si impatiente que cela change .

De mon point de vue, ce thème ouvert là et le débat qui en fait suite c' est très important , qu'il soit présent sur ce forum de l'Association SATEDI .

Je ne peux comprendre cette association de mots qui n'a aucun intêret "auto-diagnostiqué SA " ( je me permet là : ça ne tient pas la route cette extraordinaire auto-maux-bile . :!:et alors cela peut provoquer de graves incidents Merci de parvenir de le comprendre )

De Nathou

emmanuel a écrit :
dorry a écrit :Je remarque que chez plusieurs schizos, ça se voit ds leur démarche, leur façon de parler, tics et que plusieurs aussi s'habillent plus ou moins bien (voire mal).
"Façon de parler", tu veux dire le contenu de leur conversation ?

Non, je veux dire un ton relativement monotone.

samoju a écrit :

Je remarque que chez plusieurs schizos, ça se voit ds leur démarche, leur façon de parler, tics et que plusieurs aussi s'habillent plus ou moins bien (voire mal).
En quoi la manière de s habiller est-elle significative ?
Plein de ted sont trés mal habillés voire même débraillés et s en moquent complètement. * chuchote* et plein de NT aussi

Pour préciser, plus ds le sens de se négliger, se laisser aller. "Mal habillé" c'est un peu trop large et ça peut aller avec les différents goûts et opinions.

on dirais que le TED aussi se voit dans la facon de parler

je me le suis fait dire ca, on trouvais que ca paraissait dans ma facon de parler

canada411 a écrit :on dirais que le TED aussi se voit dans la facon de parler

je me le suis fait dire ca, on trouvais que ca paraissait dans ma facon de parler

De ce que je sais, sans me permettre d'affirmer il semble que ça soit récurrent chez les TED

on me fait souvent réflexion sur mon vocabulaire et le fait que ne parle pas suffisamment fort.

Dans l'absolu de toutes façons je pense que même si il y a des symtpômes réccurrents chez le TED il en va de même pour les autres pathologies et ou handicaps.

Quelque soit le domaine pathologie ou pas, faux ou vrais TED, NT ou phénotypés, il serait de bon ton de ne pas faire de généralités, qui au delà de l'effet Barnum vont finir par créer des tensions inutiles dont je pense, personne n'a besoin.

chacun a ses particularités qu'il soit NT TED phénotypés etc
chaque être humain est unique avec ces particularités propres.

Tout celà évidemment n'engage que moi ....

En ce sens les pros font une grosse gaffe en glissant l'idée á des parents qu'ils pourraient eux même peuvent être concernés par le SA autrement que par les enfants qu'ils ont fait, et cela peut avoir des conséquences regrettables aussi bien pour les parents que pour les enfants à plusieurs niveaux.

Poser un diagnostic sur un enfant , c'est une nécessité pour sa future prise en charge. Faire cela sur un adulte qui n'avait aucun sérieux problème, a fondé une famille(certe avec un gosse concerné par le TED), a un job etc... c'est risquer de figer cette personne dans un diagnostic, greffer dessus des comportement et handicaps qui n'étaient pas les siens et de surcrois (peut-être) même la déresponsabiliser.

Je dirais de même à des parents en recherche de diagnostic pour eux même ou accepperaient cette suggestion d'un pro: vous avez mieux à faire pour vous et vos enfants.

Je suis entièrement d accord avec ça. Les enfants sont la priorité et la personne a trés bien ( ou moyennement ) bien vécu avec cela avant.
Cela ne sert à rien de la tourner vers elle-même alors qu elle doit se tourner vers ses enfants

quite à même leur cacher mon diagnostic (ferais-je assez longtemps illusion, ça c'est une autre histoire)

Je suis pas d accord Emmanuel . Si tu deviens un bon papa c est que tu te seras battu pour maitriser tes problèmatques et il n y a aucune honte a montrer une volontée à ses enfants .

Je me permets d'intervenir sur ce sujet, peut être pour apporter un autre point de vue.
Emmanuel, vous m'avez répondu ailleurs sur ce sujet, car je me posais des questions sur moi, sur un éventuel TED.
Mon questionnement partait du fait que si j'ai un TED, ça ne m'a pas empêchée, au final, d'être heureuse, d'avoir une famille, un travail qui me plait.
Et... cela me permet de penser qu'il pourrait en être de même pour mon fils.

Alors peut être parfois que cela peut aider à mieux vivre le handicap de son enfant que de savoir que soi même, on est TED. Sans pour autant être figé dans un diagnostic.

emmanuel a écrit :
spirlouitte a écrit : Mon questionnement partait du fait que si j'ai un TED, ça ne m'a pas empêchée, au final, d'être heureuse, d'avoir une famille, un travail qui me plait.
Et... cela me permet de penser qu'il pourrait en être de même pour mon fils.

Alors peut être parfois que cela peut aider à mieux vivre le handicap de son enfant que de savoir que soi même, on est TED. Sans pour autant être figé dans un diagnostic.
Peut-être, mais tous le monde ne le vit pas de cette manière.

Oui, je me demande d'ailleurs quel pourcentage peut le vivre ainsi.
Cela étant, comme je n'ai pas envie d'être décortiquée, je n'irais pas me faire faire de diagnostic...

Qu'est ce qui vous pousserait à cacher ce diagnostic à vos enfatns (si j ene suis pas trop indiscrète), ça m'intrigue ?

je viens de relire. Et d'un, c'est indiscret, et de deux, vous avez déjà répondu que ça dépendrait de votre histoire future.
Désolée !

SAtedI

Effet Barnum - discussion