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Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 29 mai 2011, 12:05
par samoju83
Auxiliaire de vie scolaire . Dans l idéal il faudrait que chaque enfant avec une problèmatique en est une . Cela faciliterai grandement les choses , mais il faut qu elle soit formée pour être utile au lieu d être un problème supplémentaire qu il devra gérer.

Voila ce qu est une Cliss
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_d'i ... n_scolaire aprés pour avoir travaillé sur le terrain la réalité est autre que les textes.
Un maitre d école de cliss m a expiqué qu il ne pouvait accorder que 10 mn a chaque enfant par matinée en classe :(

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 29 mai 2011, 12:06
par Panda
AVS signifie auxiliaire de vie scolaire. C'est une personne qui accompagne l'enfant en classe, toute l'année (il y a un nombre d'heures attribuées).

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 29 mai 2011, 12:31
par 0z0ne
Merci. En sorte c'est un peu comme quand mon fils était en classe de 8 élèves et qu'il y avait 1 instit', une logopède (orthophoniste) et un éducateur attitrés par classe.

Une note épinglée (en guise de glossaire) dans chaque forum régional pourrait être très utile. Ou alors à la base de Questions régionales ?

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 29 mai 2011, 20:00
par yoyo
En France si on veut des classes avec des effectifs reduits qui ont le meme programme que les autres faut aller dans le prive !

Les parents de TEDS ont le choix :

Soit integrer l'enfant dans un etablissement en classe normale avec 30 eleves
Soit mettre l'enfant en classe speciale, avec programme scolaire plus qu'allege
Soit mettre l'enfant dans le prive, evidement en payant et la y a des classes a effectif reduit.

Avant il y avait des classes d'adaptation qui suivaient le meme programme que les autres, dans les memes conditions, mais dans des classes de 12, apparament ca n'existe plus. Et oui pas assez "rentable".

Certe il y a possibilite de faire une demande d'AVS, si elle est acceptee.

Ils preferent mettre les enfants en IME avec des frais tres important que de faire des classes a effectifs reduits.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 29 mai 2011, 21:04
par Panda
yoyo a écrit :En France si on veut des classes avec des effectifs reduits qui ont le meme programme que les autres faut aller dans le prive !

.
Pas dans le privé sous contrat alors, parce que pour les établissements sous contrat (catholiques), les quotas par classe imposés par le rectorat sont les mêmes que dans le public.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 29 mai 2011, 21:54
par 0z0ne
Ici, dans l'enseignement spécialisé (types 1 à 8), ça va entre 8 et 10 élèves, à condition que l'école sois reconnue et subsidiée.
L'année passée ce n'était pas le cas, ça coûtait 350€/mois puisque les parents (mais surtout une fondation) finançaient en fonds propres. Les bâtiments sont tout neufs, financés par la fondation. C'est une chance incroyable.
Avant, il n'y avait rien à Bruxelles.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 30 mai 2011, 14:25
par yoyo
Pas dans le privé sous contrat alors, parce que pour les établissements sous contrat (catholiques), les quotas par classe imposés par le rectorat sont les mêmes que dans le public.
En effet j'avais oublie les hors contrat et les sous contrat, mes parents ont ete "obliges" de me mettre en etablissement hors contrat pour que je puisse continuer dans de bonnes conditions ma scolarite.

En fait : 6eme, 5eme, 4eme et 3eme : adaptation (meme programme que les autres en classe de 12) et a partir du lycee ben hors contrat.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 03 juin 2011, 21:00
par Inconnu992
J'ai été pour mon BAC STG en lycée catholique:proche de chez moi,autour de la campagne.Des gens compréhensifs avec moi et patients.Lycée sous contrat.Classe de douze.

Bien sûr je suis pas allé me faire baptiser à l'église du coin.

Mon collège:6ème dans un collège de 2000 personnes:une année infernal ou un psy a dit"tu va dans une strcuture plus petite".Je suis allé en ZEP.

5ème normal,4ème NTA et 3ème TECHNO.En 3ème je suis allé une semaine en allemagne à jena,en ex RDA.

C'était chouette.Il fesait froid à weimar,au camp de buchenwald.Je disais même que c'était un froid comme y'avais pendant la guerre hivernal à moscou et à stalingrad.

Mais eux les allemands ils ont pas le même système.Je me demande d'ailleurs si le Sa est mieux reconnu chez eux que chez nous.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 26 nov. 2011, 21:35
par Rosebud
Toute ces histoires me font peur et prendre conscience que la Belgique est à la traine.
N'est-il pas préférable pour un autiste ou Asperger d'être entouré de neurotypique justement pour qu'il apprenne à identifier les comportements admis et le langage non verbal?
Bien sûr un accompagnement est bienvenu mais caser les autistes dans des institutions spéciales n'est pas une bonne idée je crois.
Il coûte plus cher de minimiser le nombre d'élèves par classe, je le conçois bien mais il coûte très cher aussi de payer l'essence de toutes ces limousines que nos ministres utilisent et de chauffer tous ces gigantesques locaux des ministères inutiles. Tout est une question de priorité et de volonté politique. A ce rythme-là, on pourrait tout aussi bien décréter que l'état n'a plus rien à faire dans l'éducation puisque ça lui arrache le porte-feuille qu'il a à la place du cœur que de prendre en compte les besoins les plus logiques...
J'ai été dans un athénée tout ce qu'il a de plus typique qui comptait à peu près 1200 élèves. En fonction des années, je me suis retrouvé dans des classes variant de 18 à 33 élèves. Certains cours me plaisaient, d'autres non mais globalement, même si j'ai beaucoup souffert de rejets et autres vicissitudes, cela a permis d'alimenter ma bibliothèque personnelle d'expressions faciales et de comportements :)

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 26 nov. 2011, 23:46
par Idéfix78540
Rosebud a écrit :Toute ces histoires me font peur et prendre conscience que la Belgique est à la traine.

Je dirais pas ça . En effet , en Belgique il y a des choses que nous en France n'avons pas . Il est en revanche bien de dire que l'Europe est en retard par rapport à ses vosins ANGLO SAXONS .

N'est-il pas préférable pour un autiste ou Asperger d'être entouré de neurotypique justement pour qu'il apprenne à identifier les comportements admis et le langage non verbal?

Moi je pense que si car ai toujours vécu ainsi avant de savoir que je l'étais il y a 2 ans . Ce qui est d'ailleur vrai encore aujourd'hui car a par moi et peut-etre mon grand frère , les autres membres de ma famille sont NT .

Le seul truc c'est qu' à force de vivre avec des NT tu oublies ton fonctionnement meme si tu apprends beaucoup en contre partie . Du coups tu te sur adapte et des fois ça fais plus de mal que de bien car " tu n'es plus toi meme" .


Bien sûr un accompagnement est bienvenu mais caser les autistes dans des institutions spéciales n'est pas une bonne idée je crois.

Je suis du meme avis . Hélas par moments je comprends les personnes qui mettent leurs enfants dans ce genre d'institutions car les troubles de leurs enfants sont importants et ne leurs permettent pas de vivre avec les autres sauf avec un accompagnements spécifique et un suivi médical . CE QUI N4EST PAS TOUJOURS POSSIBLE EN MILIEU SCOLAIRE ORDINAIRE car très peu de gens sont formés et que ça coute cher . Je ne conçois par en revanche qu'on parque les autistes en HP ;

Pour ma part j'ai connue pendant 7ans le milieu spécialisé tout en éttant en contact néanmoins avec des NT car c'était inséré en milieu ordinaire et ça ma'a aidé . J'ai pu rattrappémon retard et regagner un cursus général .

Il coûte plus cher de minimiser le nombre d'élèves par classe, je le conçois bien mais il coûte très cher aussi de payer l'essence de toutes ces limousines que nos ministres utilisent et de chauffer tous ces gigantesques locaux des ministères inutiles.

Dur réalité !!!

Tout est une question de priorité et de volonté politique. A ce rythme-là, on pourrait tout aussi bien décréter que l'état n'a plus rien à faire dans l'éducation puisque ça lui arrache le porte-feuille qu'il a à la place du cœur que de prendre en compte les besoins les plus logiques...
J'ai été dans un athénée tout ce qu'il a de plus typique qui comptait à peu près 1200 élèves. En fonction des années, je me suis retrouvé dans des classes variant de 18 à 33 élèves. Certains cours me plaisaient, d'autres non mais globalement, même si j'ai beaucoup souffert de rejets et autres vicissitudes, cela a permis d'alimenter ma bibliothèque personnelle d'expressions faciales et de comportements :)