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Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 08 juil. 2011, 18:47
par Kain
samoju83 a écrit : Sauf que trouver cet équilibre est difficile. Et c'est justement ce qui bloque souvent au niveau boulot. Tout simplement parce que les priorités sont différentes pour les 2 parties.
Ça peut toujours évoluer, même si je vois pas comment dans l'immédiat.

Yoyo, je connais a peine le Tdah, je viens juste d'en lire la définition. En connaitre la nature est le premier point, et je n'en est pas connaissance. Les gênes ou autre chose? "Il appert toutefois qu'une grande controverse subsiste à savoir si le TDAH est véritablement un trouble neurologique comme il est souvent prétendu" wikipedia.

Le mieux est de continuer la réflexion sur ton topic si tu le souhaite, qu'en pense tu? A trop mélanger les sujets, on risque de plus rien comprendre. J'y répondrai si tu veut, mais je regarde assez peu les autres sujets, par manque de disponibilité mental.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 08 juil. 2011, 21:50
par yoyo
Je disais juste pour tenter d'expliquer pourquoi ca ne me servait pas de lecon et que c'est vraiment un probleme pour moi car a chaques fois tu peux etre sur que je rentre dans le mur et que c'est le clash...

J'essaie moi aussi de comprendre ce qu'est le TDAH, je sais que 50% des TEDS ont ce trouble associe a plus ou moins grande importance, je sais que je suis traite pour (ritaline) et que malgres tout j'suis pas a l'abris d'une crise d'incomprehension due au TED qui tres vite tourne au carnage a cause de l'hyperactivite et de l'impulsivite qui en decoule.

Car jusqu'a maintenant j'avais focalise mes recherches sur le TED et que depuis 1 an j'ai decouvert que j'avais en plus des troubles de l'attention avec hyperactivite, en plus j'ai decouvert recemment que j'etais dans les 3 spheres du TDA (hypoactivite (hyperactivite cerebrale et lenteur physique), hyperactivite (quand je fais un truc, je le fais vite et bien, par contre si on m'interrompt bien y a 70% pour que je ne reprenne pas l'activite en cours) et impulsivite.

Bref j'suis un peu dans le brouillard, tout ce que je sais c'est que le traitement est efficace, ca me permet d'avoir moins la tempete dans le cerveau et d'avoir plus de chance de garder mon attention sur un truc)

Enfin bref tout ca pour dire qu'a propos de marginalisation, ceux qui comme moi cumulent les deux, ben on a beaucoup plus de problemes, ainsi a l'ecole j'ai jamais pu suivre une scolarite avec une classe en effectif normal, d'avoir une relation normal avec des amis, car j'etais hyper violent.

La j'ai eu la chance de tomber sur la perle rare qui m'a accepte tel que je suis, avec mon impulsivite et mon besoin de temps a moi tres important, mais bon 90% des TEDS avec ce trouble associes ne peuvent pas, ca clash forcement au bout d'un moment.

Voila pourquoi j'ai indique egalement ce trouble car il accentue le mal etre et la marginalisation. Donc il est bien dans le sujet.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 09 juil. 2011, 01:15
par Kain
Okay.
J'avais aussi des problèmes d'attention, peut-être parce que je jouais trop aux jeux vidéos. Je pensais pas qu'il fallait des médicaments pour ça... si on m'en proposerai, je refuserai pour sûre. Je trouve que les médicaments c'est un bouillon chimique qui a souvent trop d'effet secondaire, et il y en a souvent au moins un de très grave dedans. Si tu est vraiment sûre que ça t'aide, a toi de voire.

Si ça se trouve, il doit y avoir des thérapies pour mieux se concentrer. Au final, je crois pas que j'en sois affecté et je suis pas d'un naturel violent. Ca ne me dit rien de plus que ça.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 09 juil. 2011, 10:01
par 0z0ne
Oui, il y a la thérapie pour suppléer aux médicaments. Mais un problème neurologique, ça ne se guérit pas, ça se compense.
Kain a écrit :je suis pas d'un naturel violent
Ah bon, tu crois que quelqu'un qui débarque sur un forum et qui dit qu'il pourrait tuer ses tortionnaires n'est pas violent ? Moi je trouve ça très violent. C'est l'une des violences verbales les plus grandes qu'il m'a été donné de lire sur SAtedI.
Si tu passais à l'acte, non pas de tuer, mais de quoi que ce soit d'autre, c'est un témoignage qui pourrait se retourner contre toi, tu t'en rends compte ? Car ça a démontré que tu n'es pas capable de contrôler ta violence verbale, et on pourrait penser ta violence tout court.
Confrontée à un passage à l'acte, plus de telles déclarations, la société, pas la société NT, mais la société tout court (aussi), ne pourrait que conclure à un degré de dangerosité pour autrui et pour toi-même.
Ça voudrait dire enfermement, internement, sans doute camisole chimique, médicaments.
Tu ne crois pas que dans ce cas, il vaudrait mieux en arriver à prendre un médicament volontairement , préventivement ?
Je crois que ça vaudrait la peine que tu ais cette discussion avec ton psy.

Ceci dit, quand on sait ce qu'est la Ritaline, ça fait peur, je te l'accorde, mais la violence ça fait peur aussi.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 09 juil. 2011, 23:46
par yoyo
Ceci dit, quand on sait ce qu'est la Ritaline, ça fait peur, je te l'accorde, mais la violence ça fait peur aussi.
En effet, pour certaines personnes c'est super efficace, quand ca fonctionne, et ca calme bien les crises de violence, enfin qand le ted ne vient pas annuler les effets avec une crise d'incomprehension par dessus....

Cela est dit je concois que c'est un medicament tres dangereux, qu'il ne faut pas prendre la legere, c'est quand meme une amphetamine, attention aux risques d'accoutumences, aux interractions avec quasiment tous les anti douleurs et bon nombre d'anti depresseurs, au moindre traitement, il vaut mieux ne pas prendre la ritaline, j'ai eu une interraction avec un anti depresseur et franchement c'est explosif.

Dans mon cas je n'ai pas d'accoutumence, donc je peux l'arreter quand je veux, la reprendre quand je veux, aucun probleme, d'ailleurs c'est seulement dans ce cas la que le traitement est efficace.

De toutes facons c'est pas complique l'effet est quasiment immediat, ca marche ou ca ne marche pas.

Seul soucis c'est l'effet rebond journalier qui pose des problemes, certains ne le gere pas et la aussi c'est une cause d'arret du traitement.

Bref attention a ce medicament qui est tres dangereux en effet, mais qui peut etre tres benefique s'il est bien tollere, c'est pas pour rien que les traitements avec ce medicament commence toujours a la plus petite dose possible quelque soit l'age, et qu'au moindre soucis, il faut l'arreter et consulter son medecin.

Voila qui j'espere demistifira ce medicament, qui fait effectivement tres peur, car c'est une drogue pour ceux ne doivent pas etre traite avec ca, c'est un peu comme les medicaments a base de nicotine qu'on donne aussi a certains TDAH.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 10 juil. 2011, 00:08
par 0z0ne
Sans blague, de la nicotine ?! En effet, c'est aussi un stimulant. Mais énorme accoutumance. Je suis bien placé pour le savoir. J'ai arrêté de fumer pendant deux ans. J'étais totalement sevré physiquement, mais l'envie du coup de fouet était toujours là, le dégoût de l'odeur s'était dissipé (ce dégoût de l'odeur est la principale chose dont il faut se convaincre et à laquelle s'accrocher lorsqu'on arrête - ou pour ne jamais commencer).

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 10 juil. 2011, 04:42
par Kain
Tout le monde, poussé a un certain point peut en arriver là ou une bonne majorité de personne du moins. La violence, la violence, mon pauvre, vous savez ce que j'ai enduré?! Moi comme d'autres d’ailleurs. Les vrais personnes violentes auraient sûrement déjà fait une c******* avant moi, j'en suis sûre. Le problème c'est qu'on est jamais pris au sérieux et après on s'étonne. On a juste le droit de faire l'esclave et fermer sa g*****, ça c'est pas de la violence? Enfin bon, si il y avait moins de souffrance il y aurait moins de meurtre, de vol, d'irrespect etc...

Et puis les médocs ça soigne rien, surtout dans le domaine mental, ça calme seulement la conséquence et pas la cause. J'ai déjà été sous anti-dépresseur. Si on savait aussi mieux se respecter nous avec nos problèmes, s'estimer pas plus bas qu'un autre, pourquoi on devrait se soumettre et en quelle légitimité? Nos maîtres sont indigne. Si je dialogue, malgré que je n'aime pas la rhétorique, c'est bien pour essayer de trouver une solution pacifique, je serais jamais venu ici sinon. Les gens qui souffrent comme moi ne vont pas forcément venir témoigner ici, ou même ailleurs. Les cons de cette planète aussi ne connaissent que l'argument de la force souvent, physique ou par l'agression des mots, la j'en peut rien, je l'ai appris a mes dépends, vous le comprendrez. Et je vois pas trop l'intérêt de l'allusion de l'internement et de la camisole. Tenterait'on de me faire peur encore une fois...

Vous voyez bien que je ne cherche pas a travailler pour le moment, il y a des efforts que je fais et vais faire en amont, comme je l'avais précisé. Je me "mouille" pour secouer des neurones, pas pour avoir des réactions de peur, on avancera pas comme ça. Certes, mon "engagement" se limite a mes dires, j'ai bien des choses a faire IRL, que je fais et ferais et ces efforts la demande toute ma personne.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 10 juil. 2011, 09:06
par 0z0ne
Kain a écrit :Tenterait'on de me faire peur encore une fois...
Si la peur ne t'aide pas, considère mon intervention sous l'angle de la raison. La violence n'engendre que la violence, c'est le principal que j'ai retenu de mes cours de morale laïque.
En attendant, si toi ça ne te fait pas peur, moi bien :
0z0ne a écrit :la violence ça fait peur
Ça me fait peur quand j'implique le commerce dans lequel je travaille dans mon pétage de plombs, quand mon fils se forge la vengeance comme valeur morale, quand un de ses copains d'école veut créer une dictature TED, quand certains de nos membres appellent à la baston, quand tu parles de meurtre.
Mais dis-moi, qu'est ce qui nous distingue de nos tortionnaires, de nos petits emmerdeurs, si on se conduit comme eux ?

Tu viens d'arriver, peut-être avec un besoin un rien nombriliste, mais tu ne sais pas grand-chose de moi, et même je n'ai pas tout dit car il y a plein de choses dont j'ai du mal à me vanter, mais je m'étais aussi juré de tuer le prof qui m'avait humilié devant la classe à me couper les cheveux debout sur l'estrade, je m'étais juré de tuer le grand con qui me harcelait sexuellement à l'internat.
Lorsque je me suis retrouvé devant eux étant adulte mon serment me rongeait encore, mais dans les deux cas ma raison m'a fait dire : « Non, je suis mieux que ça. », la main sur mon canif.
Je n'ai pas pensé à « Arkham » je peux te l'assurer, j'ai pensé à ma propre valeur.

Mais tu sais, ça ne fait que compenser le harcèlement que je faisais subir à mon jeune frère car je n'étais qu'un grand con ; le harcèlement que je faisais subir à ma grande sœur dont je chassais les amoureux car je n'étais qu'un petit con ; le harcèlement que je faisais subir à cette petite flamande dans la cour de récréation dont je soulevais les jupes pour voir sa petite prune car on lui enlevait la culotte quand elle y faisait pipi.

Tu crois que je veux te faire peur ?
Mais non, je tente de t'apporter l'équilibre, comme je cherche encore le mien. Et je cherche pour ne pas retomber dans le mal être, pour sortir de la marginalisation. En fait, même si j'échouais avec toi, cette discussion me permettrait de me situer, moi.
Kain a écrit :Si je dialogue, malgré que je n'aime pas la rhétorique, c'est bien pour essayer de trouver une solution pacifique
:lol: Excuse-moi, c'est nerveux : je pense tout à coup aux politiciens de mon pays, la Belgique. Ils cherchent, ils cherchent, comme les Shadok pompaient. Ils cherchent surtout à faire plier l'autre en campant sur leurs positions.

Je ne crois pas qu'on soit tellement différents. Et d'ailleurs on s'en fiche. Ce qui est important, c'est de se définir, de se juger soi-même. Et si on se trompe, tant pis pour notre pomme.
Kain a écrit :vous savez ce que j'ai enduré?!
Ça ne te donnera jamais le droit de tout te permettre, non ? Le croire, c'est se placer au niveau d'un Mladić, mon pauvre.

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 10 juil. 2011, 12:09
par samoju83
Mais dis-moi, qu'est ce qui nous distingue de nos tortionnaires, de nos petits emmerdeurs, si on se conduit comme eux ?
C'est ce que j essaye d apprendre aussi à mes enfants. Mais je dois avouer que ce n'est pas simple. Chaque fois qu ils ont un acte de violence, je leur fait le parallèle avec un qu'ils ont subit eux-même afin d'essayer de leur faire comprendre que le ressenti qu'ils ont eu , l'autre l'a aussi de la même manière.
Si nous vivions dans un monde ou tous les gens avaient les mêmes valeurs , ce serait plus simple. Mais non , on constate chaque jour que l esprit humain peut être trés tordu. Que la violence est devenue une manière de vivre :( .

L'instinc de survie c'est de se défendre contre les attaques. Mais en se défendant on devient l autre. Celui dont on a souffert des actes.
Ma conscience n'aime pas cela et elle est pire que la souffrance , parce qu'elle me juge beaucoup plus durement que les hommes.
Je n'ai pas envie que mes enfants souffrent de cela. Mais en même temps je ne peux que constater leur souffrance et essayer de la réduire au maximum en leur donnant le plus de compréhension possible.

Parfois je me dis que c est une erreur. " heureux les simples d esprits".

Re: Asperger, mal-être et marginalisation

Posté : 10 juil. 2011, 12:26
par samoju83
Sans blague, de la nicotine ?!
Pas tout à fait c est un peu raccourcis.

En fait le tdah est un problème de capture de la dopamine. Les stimulants comme le tabac ou le coca par exemple libèrent un taux de dopamine beaucoup plus élevé cela compense donc le déficit en capture et c'est pour cela que 80% des personnes ayant un tdah fument.
Pour les personnes tdah les témoignages sont toujours les mêmes, mon attention baisse alors je prend un stimulant. Pour 80% d'entre eux c'est une tasse de café accompagnée d'une cigarette. La personne retrouve un taux d énergie et d attention normal et peut continuer ses activités.

Des études ont été menés effectivement pour créer un médicament à base de nicotine, je ne sais pas ou elles en sont actuellement.