Je cite:
Ce que j'ai fait avec la voile et la vapeur, je n'ai jamais été cruel avec l'autre. En ce sens respectez toujours votre partenaire et demandez lui ce qu'il attend exactement.(Toni hier 10:14)
Si je vois qu'une fille est vraiment ivre, je ne profiterai pas de la situation même si elle me fait des avances. Et je ne suis pas le genre de gars qui fait boire les autres pour obtenir leurs faveurs. (Toni, hier 13:14)
Sujet:
Pratiques sexuelles avec l'autre.
Contexte:
Fêtes. (= lieu social et de socialisation)
Comportement-conseil:
Respecter l'autre=
Ne pas faire ce que je veux avec lui/elle sans lui avoir demandé s'il/elle était d'accord puis d'avoir écouté sa réponse; enfin, de ne pas imposer un rapport physiquement ou spatialement (sexuel ou flirt) s'il/elle a dit ne pas vouloir ou s'il/elle montre ne pas être d'accord.
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Pré-requis:
Pour parler de ça avec l'autre et pour être en mesure de tenir compte de sa réponse implique d'être en condition pour faire preuve de discernement et de contrôle sur soi.
Problème n°1:
Tu es défoncé à l'alcool, c'est, à priori incompatible avec « savoir se contrôler » (Arrêter quand il faut).
Problème n°2:
Soit toi soit ton interlocuteur soit les 2 êtes défoncés ou ivres, comment savoir dans ce cas ce que vous voulez puisque vous n'êtes plus conscients? Autrement dit, avoir une conversation de mise au point avant de « sexer » avec la personne DANS CES CONDITIONS ne permet pas de discerner donc n'autorise pas Le Respect de l'Autre.
Conclusion:
On peut être un garçon bien (= qui a des principes moraux) et agir mal (à l'opposé de ses principes moraux) dans certaines circonstances.
Comment?
En s'exposant à vivre des situations qui, de facto, posent un cadre dans lequel tu vas évoluer vers un état où ce dont tu as besoin pour penser justement est impossible, absent.
Dis autrement, c'est comme si tu avais des principes moraux (« je respecte les autres ») quand tu es à jeun mais que tu n'en avais plus quand tu es torché ou ivre. Conclusion: tu ne peux pas dire que tu respectes l'autre. Ce qui n'empêche pas que tu as des principes.
Généralisation:
Une fille apprends (comme un garçon) à se méfier (=à ne pas entrer dans) d'une situation qui est dangereuse socialement ou relationnellement.
Ne pas y entrer est le moyen le plus sûr de ne pas devoir manœuvrer pour se tirer d'affaire une fois qu'on y est dans le pétrin. C'est aussi le moyen le plus radical d'être assuré qu'on n'agira pas comme un « criminel » (hors la loi socialement, juridiquement, moralement...) ou qu'on ne sera pas victime d'un crime (commis par un autre).
A défaut de prévenir l'avenir, il est important et utile socialement, relationnellement, d'identifier les conditions, les circonstances qui amènent à un danger potentiel. Cela signifie de savoir évaluer le niveau de prise de risque.
L'exemple cité est le lieu de la fête.
Il ya fêtes et fêtes.
- Un club privé, soit un lieu où il y a des pratiques échangistes ou des pratiques « orgiaques » est connu à l'avance. Dans le cas où on vous y entraîne en vous ayant dupé , sachez qu'il vous appartient de quitter les lieux immédiatement dès que vous apprenez de quoi il s'agit si vous n'êtes pas d'accord ou d'appeler la police ou à l'aide si on vous retient de force. Vous pouvez être trompé à un autre niveau: on refuse de vous informer sur l'endroit où vous allez festoyer, à ce moment, libre à vous de refuser d'y aller tant que vous n'aurez pas d'info satisfaisantes.
A priori, un club privé est une zone « safe » ( sûre), car ceux qui y viennent en sont informés et ils y vont parce qu'ils recherchent ce que propose le club.
- Pour les fêtes publiques , c'est une autre histoire.
Il faut déterminer au cas par cas:
*le degré de « dangerosité » (niveau d'exposition au risque)
*sa capacité à réagir en cas de problème sur place (quelle voie de sortie effective et pas seulement théorique?)
*au cas où on y va parce que, par exemple, on connait bien au moins une personne et on lui fait confiance, se tenir à une conduite qui n'entraînera pas du danger (boire, fumer des joints, se faire offrir une boisson par un violeur (qui n'en a jamais la tête ni l'attitude) qui aura prémédité son coup, ne pas s'isoler avec quelqu'un, rentrer par soi-même, avoir un moyen de communiquer avec l'extérieur en état de fonctionner, etc.)
Réflexion personnelle, élargissement:
Indépendamment de cela, beaucoup de gens ne savent pas s'amuser sans avoir bu au préalable.
Personnellement, sachant cela, j'ai trouvé des alternatives à faire la fête pour m'amuser. On peut se faire plaisir avec un autre, quelques autres autrement.
Dans le cas où je suis allée à des fêtes, je savais dans quoi j'allais me retrouver et je ne me suis jamais forcée une fois sur place à agir contre ma volonté ou contre mon intérêt vital. Ce que je veux dire, c'est
- qu'on est pas obligé d'accepter ce qui est mauvais pour soi, même dans un lieu social,
- que l'autre est second par rapport à notre besoin vital, à ce qui conditionne notre survie ou notre intégrité.
Qu'être dans un lieux social comme une fête ou être avec l'autre implique que moi comme l'autre devront s'accorder pour permettre la prise de plaisir par chacun ou pour que chacun soit satisfait suffisamment.
Nana.