SAtedI

"si on ne revendique pas d'être respectable, les autres n'ont pas à faire les efforts qu'on ne fait pas soi-même."
oui et non. il y a des gens qui sont aussi à la base plus respectueux que d'autres par leur éducation. et d'autres qui ne respecteront jamais personne car ce sont des cas pathologiques. mais je comprend ce que tu voulais dire à la base.
@toni ou d'autres : je sais pas ce que tu prends ou fais ou perçois, mais des fois, on continue d'aller mal car on a pas trouvé la bonne méthode ou aide.
je sais pas si je suis autiste ou pas mais ce que je sais, c'est qu'il y a des aspergers qui se disent heureux dans beaucoup de domaines de leur vie que ce soit sur ce forum qu'ailleurs. certains ont fait des psychothérapies (plusieurs psychothérapies) et ont arrêté de travailler (ils touchent l'aah et perçoivent aussi les APL), d'autres non.
"Le psy comportementaliste, j'ai essayé gamin" mais tu as grandi.
quand j'étais plus jeune, je prenais un traitement qui m'empêchait de marcher partiellement et je devais monter les escaliers "à l'égyptienne" à 2 à l'heure (super devant les autres élèves). je ne pouvais plus faire grand chose donc je l'ai arrêté. je l'ai repris 17 ans plus tard et je n'ai pas eu ce problème cette fois-ci une des explications supposées est que j'ai aussi pris du poids entre temps, j'en ai conclu que le médicament était p-e trop dosé avant.

Kain a écrit :
Ce monde n'aura pas mon bien le plus précieux, un harem de femmes nues rien que pour moi ou tout les biens de la terre ne l'auront pas, l'essence de mon être.

On voit quand même le fantasme derrière^^...m'enfin, on est nombreux à l'avoir

Parlons de maltraitance en prenant plus précisément le cas des marchands de sommeil.
Celui chez qui j'ai logé il y a quelques années n'acceptait pas les chèques et cartes de crédit.
Inutile de décrire l'état des chambres et de la plomberie. Ce n'était pas un bidonville mais juste très loin d'être aux normes de sécurité.
Je ne considère pas que le maître des lieux pratique la maltraitance, au contraire je le voyais plus comme quelqu'un qui dépanne des gens
en situation difficile. D'un autre coté je ne lui aurais pas non plus voué une confiance absolue, là c'est dangereux.
Néanmoins ça m'a quand même valu d'être classé comme un apprentis criminel le fait d'avoir logé là dedans et dans ce quartier de Marseille.

En théorie, il est illégal judiciairement parlant de loger dans ce genre d'habitations, maintenant la loi passe souvent l'éponge en pratique.

Sinon le mal logement et les marchands de sommeil sont souvent classés dans le champ lexical de la maltraitance. Sur que je ne me hazarderai pas élever des gosses
dans ce genre d'environnement.

Toni a écrit :Le psy comportementaliste, j'ai éssayé gamin, j'ai été encore plus mal après le traitement que avant.

Tu sais moi, à 52 ans, j'ai suivi pas mal de thérapies. Ça allait parfois mieux alors j'arrêtais (et tout recommençait progressivement), ou j'arrêtais d'emblée tellement le psy me semblait inconvenant. Mais je ne doute pas qu'il y a malgré tout quelque chose à faire : ça a été mieux mais c'est un travail de longue haleine que je n'envisage plus d'arrêter (au contraire*) ; j'ai un fils avec qui les relations sont parfois difficiles, je ne dois pas me contenter de lui faire suivre une thérapie si je n'en suis pas moi-même ; il faut forcément que je garde espoir puisque je suis trop lâche (ou je n'en ai simplement pas envie) pour me faire sauter le caisson, puis mon fils a besoin de moi.

* Désormais, je crois que je suis arrivé à mieux cibler ce qui ne va pas en moi, je suis arrivé à déterminer de quel type de service j'aurais besoin (je suis en attente d'un rendez-vous), je crois que les services que je suis en droit d'attendre dépassent ma remise en cause, il ne s'agit pas seulement d'obtenir enfin un diagnostic, une thérapie et/ou un traitement** adaptés, mais surtout d'obtenir un accompagnement. Et franchement, ça ne me ferait aucun mal.

Ma psychologue me dit que si je me sens bien ainsi, il n'y a pas de raison que je me remette en cause. Et de fait, je vis mes journées en paix, loin de tout et de tous, confortablement. Seulement, je crois que je serais capable d'arriver à mieux, je n'aurai pas toujours la force, je pense au futur. Et je ne me vois pas du tout SDF alors qu'il existe définitivement un risque : les législations changent, mon statut pourrait changer aussi. Alors j'ai besoin de blinder mes droits, de les mettre en conformité pour qu'il ne m'arrive jamais une tuile. Car elle tomberait en même temps sur la tête de mon fils.

** Il y a quelques années, je m'étais fait braquer par des p'tits gars en rue. J'avais réussi à leur piquer leur couteau, mais il m'était resté de la parano, je craignais chaque sortie.
Par hasard, une connaissance m'avait fait fumer une substance interdite, je ne me souviens pas de la défonce, je n'ai pas eu l'impression qu'il y en avait.
Et voilà que dans cet état, je sors faire une course. Devant moi, de dos, il y avait mon principal agresseur (celui qui tenait le couteau). Je le suivais de très près jusqu'à ce qu'il se retourne, me voie, flippe à mort et s'encoure alors que je lui faisais un grand sourire. Je ne l'ai plus jamais revu.
Ç'en était fini de ma parano.
Je crois que mon état de ce jour-là était très positif et je compte beaucoup sur la Ritaline pour le retrouver. D'ailleurs la psy de mon fils m'y poussait pas plus tard qu'hier.

Je crois définitivement qu'il faut toujours garder espoir, qu'il existe une solution à tout, qu'il faut seulement la trouver.

Toni a écrit :… les gens demandent le divorce…

C'est un problème ? Je ne me suis jamais marié. Autant mes partenaires que moi-même avons conservé notre liberté. Liberté du corps, d'aller voir ailleurs quand ça nous chantait.
Ça peut faire mal parfois, mais avec le recul je me suis toujours dit que j'avais eu de la chance de m'en sortir si facilement.
Le mariage, la contrainte corporelle et/ou psychologique qui pourrait en découler, le droit d'être odieux, le devoir d'être fidèle (prisonnier), pour moi c'est une forme de maltraitance.
Le divorce ou la séparation, c'est la solution à cette maltraitance.
Tu le dis toi-même : tu voudrais qu'on te fiche la paix, tu voudrais pouvoir fuir si nécessaire.
Pourquoi dès-lors tenir à être lié ?
Quand tu as cru à des promesses non tenues, basta, tu reprends tes billes et tu vas voir ailleurs. Heureusement qu'on a cette possibilité.

Toni a écrit :J'ai eu un peu de mal à suivre ce que tu as écrit Kain mais ne te sous estime pas comme ça.

C'était plus de l'humour critique pour désigner l'absurdité de la situation.

Urban shaman, c'est un fantasme, oui car les mots utilisés étaient choisie pour marquer, et non car décrit un état de fait bien réel, la malhonnêteté envers soi-même et autrui étant une voie bien plus aisée a pratiquer de nos jours. Qu'on me croit ou non, j'en ai rien a faire.

"Les filles adultes, elles sont bien contentes d'avoir les gringos avec le porte feuille rempli. "
oui mais beaucoup de prostituées sont forcées aussi... enfin, déjà celles qui sont expatriées... il y eu beaucoup de reportages dessus récemment à la TV française qui parlent de la mafia et du proxénétisme.

pour ce qui est du statut handicapé mieux vaut l'avoir quand on est handicapé que de ne rien avoir, ne croyez-vous pas ?
la psychiatre sait que ça ne résoudra pas mon problème de socialisation en entreprise (et moi aussi) en tant que tel mais justement, on m'a dit que c'était fait pour me protéger et c'est vrai que je serai rassurée en partie, une fois que je l'aurais, même si le combat sera loin d'être terminé.
par contre, par rapport à cela, je vais redemander une thérapie, demander si cela se traite, ma dernière psychiatre ne m'ayant rien dit par rapport à cela, les autres psy non pas vraiment non plus.

si je suis vraiment schizoïde, il n'y a pas de remède définitif, à ce que j'ai lu, ce qui me fera tomber dans le même cas qu'un autiste en gros, apparemment, mais sans la reconnaissance d'autisme. la différence se trouverait dans le délai de renouvellement écourté (3 ans au lieu de 5, ou même moins) et aussi dans le montant de l'allocation éventuellement accordée, je pense.

J'ai lu un article aujourd'hui sur la maltraitance à l'égard des personnes âgées. Cela était écrit : "Actuellement, c'est la personne âgée qui doit s'adapter au rythme imposé par la maison de retraite où il vit. Or, il s'agirait plutôt que le personnel s'adapte au rythme de la personne âgée".
Je crois que c'est bien cette idée de "rythme" qui "maltraite". Les personnes qui aident les personnes âgées, les jeunes, les handicapés physique, psychique, etc... devraient avoir et prendre du temps, du temps et du temps encore. S'adapter au rythme des gens c'est les accepter et les accueillir comme ils sont. Si cela se fait alors la personne handicapée s'acceptera beaucoup plus et elle pourra faire beaucoup de progrès.

Il faut du du temps.

Souvent le personnel est débordé et fait avec ce qu'il a et un métier difficil.

Pour être déjà allé dans un de ces mouroires, ils placent les vieux devant des télés et des épisodes à la con, les sortent que de temps en temps, etc....ils stagnent, alors si l'un d'eux a une maladie dégénérative, il peut crever sans qu'on le stimule, ne l'aide ou autre. Si la famille n'est pas la ou n'a pas les moyens --> c'est la galère
Mais c'est vrai que le cas du grand âge est un cas de maltraitance que je qualifierais des plus ordinaires (en effet on est tous vieux un jour) et personne ne s'en soucie réellement

Urban Shaman a écrit :...Mais c'est vrai que le cas du grand âge est un cas de maltraitance que je qualifierais des plus ordinaires (en effet on est tous vieux un jour) et personne ne s'en soucie réellement

Ca me fait souci de devenir ultra vieille. Mais au moins je serai habituée à la souffrance
Est-ce qu'il existe des témoignages de personnes très vieilles qui ont été diagnostiquées jeunes avec un TSA ?

il aurait été intéressant de trouver un document sur la répartition des charges dans une maison de retraite.