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Re: A modern diva died...

Posté : 13 févr. 2013, 22:26
par nana
Des nouvelles?
Vous avez fait des découvertes?

Là je suis en train de regarder et d'écouter l'hommage de la BBC -Jools holland- à Amy:

http://www.youtube.com/watch?v=e7hAIyceaVo

Nana

Chaleurs de la féminité

Posté : 16 févr. 2013, 03:19
par 0z0ne
Excellent reportage.
Ce qui me faire dire ceci, que je voulais poster dans son propre sujet :
Haha, ce qui suit peut être inversé afin de parler de l'homme.
Je vois ma pauvre chatte en chaleur et ça me fait me souvenir de ce que je disais à mon fils de la féminité de sa mère (un peu hystérique qui ne tolère pas bien son TED) et de ses travers.

La chatte, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, se roule à terre, tordue le cul redressé, à glousser des ronronnements. Quand elle n'erre pas en criant toute à l'appel de la *$%#@.
On est peu de chose tout de même, car les mâles sont aussi l'objet de leurs hormones.

Son vétérinaire me pressait de la faire opérer. Pour moi c'est niet. Il est en de son intégrité physique, de sa nature profonde.
Dont on peut se dire en la voyant en ce moment qu'il n'y a pas de quoi être fier.
Oui, mais c'est notre nature. Je suis loin d'être un gars formaté, mais je le suis tout de même. Et je ne suis pas d'accord de formater ma chatte autant que je suis fier d'avoir un fils déformaté, autant qu'il l'est de l'être. C'est ma façon de m'élever que de les respecter.

Nous avons tous une nature, et on y tient.
Nous avons tous raison de nous aimer tel-quel, car c'est notre normalité.
C'est la normalité des autres qui déconne.
La nôtre porte un nom : liberté.

Re: A modern diva died...

Posté : 16 févr. 2013, 15:39
par nana
_

: - )

Nana

Re: A modern diva died... / It's my party

Posté : 14 déc. 2013, 23:44
par nana
  • A propos des influences musicales d'Amy,
que diriez-vous d'écouter ou d'oberver quelques duels musicaux: la version originale contre la version d'Amy ?

Puis , si vous en avez envie, dites ce que vous ressentez, les différences que vous percevez, quelle type de musique est-ce, etc.?

Un indice de sensibilité : regardez les coupes de cheveux, écoutez le son, le tempo, tout ce qui marque l'époque musicalement, etc.

CHANSON N°1: It's my party
date:1962
Pays: US
Compositeurs: John Gluck, Wally Gold et Herb Weiner (compagnie: Aaron Schroeder Music)
Histoire: C'est une adolescente qui découvre sous ses yeux, le jour de son anniversaire que son petit-ami la trompe. Les paroles disent "it's my party and I cry if I want to, cry if I want to. You would cry to if it'd happened to you."
C'est ma fête anniversaire et je pleure si je veux, pleure si je veux. Vous pleureriez aussi si cela vous arrivait.

VERSIONS:
1963: 1è version chantée par Helen Shapiro > http://www.youtube.com/watch?v=eqPHE2v2nig
- -
Mots clefs: 1er tube de Quincy Jones (producteur de la version de 1964)/ Compétition entre Q. Jones & Phil Spector / années 60, musique.
- -
Laquelle version préférez-vous?
Pourquoi?


Nana

Re: A modern diva died...

Posté : 15 déc. 2013, 03:27
par 0z0ne
J'aime beaucoup la voix de Amy Winehouse qui en fait une version plus jazzy, plus noire, plus conforme à l'auteur.

Mais les deux sont à replacer dans leur contexte : il n'y aurait pas eu cette version de Amy s'il n'y avait pas eu les précédentes et le succès qui leur a donné cette popularité.

D'un côté, il y a les versions des années 60, quasi identiques, qui dénotent l'esprit de la jeunesse à la sortie de la crise de la 2ème guerre mondiale et de la reconstruction, en pleines années fastes économiquement. Le sujet est d'ailleurs la "party", la fête privée car on en a les moyens, avant d'être un dépit amoureux vite guéri car pour elles, la rupture n'était que celle d'un flirt vu l'époque. C'est la période yé-yé de mes grandes sœurs, c'est mon enfance, j'avais entre 4 et 8 ans. J'entendais ça et ça me plaisait, sans que je sache pourquoi, simplement musicalement, simplement car étant enfant, je ne pouvais que m'émerveiller de toutes les richesses du monde.

Pour la dernière version, j'ai vachement mûri, la société aussi. Finies les années fastes, on descend du nuage. Je ne me contente plus du « joli », je le distingue du « beau ». Donc Amy l'emporte. Mais je suis peut-être influencé par le fait que pour les premières versions, j'étais enfant, ces jeunes chanteuses auraient pu être ma mère. Amy Winehouse, elle, aurait pu être ma fille, et j'ai une grande tendresse pour ses faiblesses, une immense tristesse pour sa fin tragique. Et on entend dans la maturité de sa voix qu'elle a connu la rue, au moins au petit matin, après une nuit d'alcool et de came. Un père normal, aimant, qui verrait sa fille rentrer ainsi, dans un état catastrophique car son amant l'a quittée, ne pourrait qu'avoir envie de la prendre dans les bras, et la bercer gentiment avant de la mettre au lit ou appeler l'ambulance, en pleurant. Désormais, je comprends les misères du monde.

Les deux situations sont radicalement différentes, mais il faut tout de même soulever que les premières versions regardaient vers l'avenir, celle de Amy Winehouse relève de la nostalgie pour le passé, pour l'époque de nos parents (en tout cas les miens), leurs facilités auxquelles nous n'avons pas droit. C'est malgré tout une reconnaissance, pour leur histoire musicale, une manière d'accepter d'entrer dans le rang, malgré les immenses difficultés sociales et affectives d'être jeune aujourd'hui, avec le regard d'une société bien-pensante sur la marginalité totalement involontaire due au désarroi de la jeunesse actuelle.

On doit comprendre la différence de motivation : dans les années 60, les jeunes filles avaient de sages occupations amoureuses, juste des flirts à la recherche d'un mari. Il s'agit seulement d'une préoccupation assez fleur-bleue, très "Barbie".
Pour une jeune femme contemporaine, il en va autrement, la liberté sexuelle est passée par là, une jeune femme qui perd son mec, perd en même temps sa virginité de petite fille qu'elle lui a peut-être donnée (que ce fût au précédent n'a que peu d'importance). Il s'agit d'une vraie douleur, pas d'une petite déception.

Un comparatif qui n'a rien à voir avec Amy Winehouse :
Andrex - Y a des zazous
Michel Dussarrat - Y a des zazous
M et Brigitte Fontaine - Y a des zazous

Re: A modern diva died.../dedicace

Posté : 12 janv. 2014, 23:12
par nana
**
***Dédicace pour cette nuit à un ami: Teach me tonight d'Amy Winehouse:
https://www.youtube.com/watch?v=tHgCDYX-Rrw
Nana

Re: A modern diva died.../ acoustic

Posté : 13 janv. 2014, 02:30
par nana
To me: Love is a losing game.

https://www.youtube.com/watch?v=IbzUGoT-0TI

This song, acoustic, is ripping my soul out.
A beauty, really.

Nana

Re: A modern diva died...

Posté : 13 janv. 2014, 02:44
par nana
RAP music (autre univers musical dont émane Amy)

Même chanson chantée avec son idole Mos Def, le rappeur US:

https://www.youtube.com/watch?v=fy9Aa0XAwrE

Nana

Re: A modern diva died...

Posté : 05 mars 2014, 05:20
par nana
REPRISE des Beattles -All my lovin' - façon Amy:

http://www.youtube.com/watch?v=9FiQnrRT16s

Vous aimez?

Nana

Re: A modern diva died...

Posté : 05 mars 2014, 05:53
par nana
suite des duels: 1 même chanson pour 2 versions différentes

WILL YOU STILL LOVE ME TOMORROW? écrit par Gerry Gofin Carole King en 1960
rendu éternel avec le batteur Gary Chester.

1. l'original, The Shirelles (1964):
http://www.youtube.com/watch?v=c_cRHw8PAPA

2. repris par Amy pour la musique du film Bridget Jones: The Edge of Reason (2004) et dans son album A. W. Lionness: Hidden Treasure (2011):
http://www.youtube.com/watch?v=VJeK7bHmDcg

La chanson est belle de tristesse & sexuellement explicite (une femme s'unit à l'homme qu'elle aime puis se demande si le lendemain il l'aimera toujours).

Nana