SAtedI

Pour moi, la participation à de nombreux programmes de recherche (étude de certaines hormones), à des rencontres régionales.

Urban Shaman, en France il faut parler d'inaptocratie ... c'est à dire une société civile composée de 70% d'inaptes qui élisent des gens aussi c*ns et débiles qu'eux.
certains de nos syndicats et individus habitant Marseille ne se dissimulant même pour se torcher les pieds sur les principes basiques de savoir vivre et savoir être.

Je sais qu'il peut exister au milieu de toute cette masse gélatineuse d'imbéciles, une ou deux perles rares néanmoins le cout de cette recherche est au dessus de mes
moyens et trop risqué ...

le verdict est donc que les gens du pays France sont à priori des imposteurs avec je n'ai absolument pas envie de partager quoique ce soit, ne parlons pas de gestes de tendresse et de socialiser en amour ...
je crois savoir que les pays étrangers disent que nous sommes des "sans-culottes", ouai ben c'est une bonne appellation. On est donc moi et la société civile deux entités justaposées qui n'avons rien en commun, ne partageons rien ...

A ce propos quelqu'un peut il aller sur les forums anglos saxons et remercier Albion ? Hors Sujet, mais rabaisser le caquet de la société civile française actuelle n'est pas pour me déplaire.

Bonjour,
J'ai besoin d'aide, je pense que mon ami ne le sait pas mais qu'il est atteint d'Asperger....
Il a 47 ans, et beaucoup de difficulté à avoir des amis, de donner de la tendresse à ses enfants ou à moi-même
Je suis une femme amoureuse et je souhaite pouvoir l'aider, alors merci de me dire sur quelle piste je peux aller, je vais vous le décrire:
Sa mère dit de lui qu'il n'à jamais aimé ses parents et qu'il ne voulait jamais de calins ou de bisou, ni être pris dans les bras.
Il a une beaucoup de difficultés d'adaptation scolaires
Il a été très vite indépendant dans sa profession et passionné par les chiffres est devnu comptable et a monté son entreprise "fiduciaire et immobilier"
Il parle facilement aux autres, mais quand il est lancé, il n'écoute parfois pas les remarques ou réponses
Il est passionné et va à fond dans tout ce qu'il entreprend, a 46 ans il a décidé d'avoir une grosse moto et il a fait son permis en 3 mois, il veut une chose et n'a jamais de patiente, c'est tout et tout de suite
Il a dû élever seul ses enfants préado et il s'en est sorti, par contre ses enfants aujourd'hui adultes, en particulier sa fille, aurait souhaité des calins et plus de tendresse
Il a de la peine à parler mais pas à dire les choses par mail
Aujourd'hui nous avons une relation récente, je suis une personne à l'écoute de l'autre et très attentive et caline, je vois bien que son comportement n'est pas "normal"
Il ne me prend pas dans les bras, me prendre la main est déjà difficile pour lui
Il parle aux personnes sans les regtarder dans les yeux
Voici ci-dessous ce qu'il ressent avec ses mots:
Malheureusement, depuis ma petite enfance, tout le monde me reproche que je ne sais pas donner de la tendresse et de l'amour, en commençant par ma mère. Elle dit toujours que je l'ai repoussée déjà à l'âge de 5-6 ans. Même avec ma fille, j'ai beaucoup de peine, et elle me réclame comme toi aussi, plus de tendresse, que je la prenne dans les bras. C'est dur... très dur, voir affreux de sentir le désarroi de la personne que j'aime. Je me suis beaucoup amélioré mais je ne crois pas que je vais pouvoir faire beaucoup plus. Est-ce un blocage ? une peur ? impossible d'y répondre. C'est vrai que je me sens étouffer lorsque l'on me serre contre soi, je me sens oppressé, mais ce n'est pas une excuse.
J'aimerais savoir son mon ami souffre de cette maladie et si oui comment l'aider
Merci de m'avoir lu
Nathou

Bonsoir,

J'ai été diagnostiquée il y a peu Asperger. En fait j'ai été diagnostiquée en 2004 TDAH et comme j'ai un enfant de 15 ans (une fille) autiste (TED non spécifié), je me suis pas mal reconnue en elle, mais il me restait des points obscurs et c'est très récemment (à l'âge de 41 ans, mieux vaut tard que jamais) que j'ai fini par être diagnostiquée aspie.

Ce soir je suis un peu fatiguée, fatiguée parce que mes relations avec les NT ne "fonctionnent" qu'en amitié et avec des personnes vraiment initiées à l'autisme (soit parce qu'elles ont des enfants autistes ou professionnels qui interviennent auprès d'autistes). Je trouve très peu de NT vraiment bienveillants et qui ne passent pas leur temps à proférer des propos comme "maladie, déficience, anomalie" etc.

Dans ma vie amoureuse, j'ai passé mon temps à faire la volonté de l'autre pour être aimée et lorsque je commençais à me rebeller et à me montrer telle que je suis, ça faisait peur ou ça ne convenait plus...pourquoi d'un coup je ne souriais plus, pourquoi d'un coup je souriais, pourquoi est ce que je pleurais, pourquoi je me montrais "insensible", ou pourquoi je m'occupais exclusivement de mes propres besoins et que je semblais "ignorer" les besoins de l'autre....bref, pleins de choses qui ont fait que je ne me suis jamais sentie vraiment bien dans une relation avec un NT...cela dit, j'ai aussi connu des Aspies (dont le père de ma fille, mais je ne l'ai pas su de suite qu'il l'était)...et récemment deux hommes qui soit s'ignoraient aussi aspies, soit refusaient carrément de voir l'évidence. C'est surtout à ce niveau que je me sentais récemment mise en échec. Sinon, bien sur, je me dis qu'on ne peut pas plaire à tout le monde et comme j'ai quelques ami(e)s que j'essaie de voir régulièrement...(surtout des aspies, avec les NT je me sens souvent anxieuse), mais voilà, ma vie est terriblement compliquée parce que ma fille n'est pas scolarisée à temps plein et que toute sa prise en charge dépend essentiellement de moi. Je me bats sur tous les fronts et seule. Et j'en ai marre d'être seule sans arrêt pour tout.

Je me débrouille plutôt bien, j'ai pu obtenir un logement social et en changer 2 fois, j'ai pu faire des choses de ma vie, mais pas pu passer mon permis de conduire par exemple, car la peur de me voir déconnecter au volant, de manquer de vigilance. Je me sens fatiguée dans les lieux publics, notamment les transports (vivant à Paris, c'est la jungle !). Je dois souvent me promener avec un casque et mon lecteur MP3 à fond, car je ne supporte plus rien en bruit. Tout m'épuise ! La vue, l'odeur, le toucher, tout est décuplé chez moi. Je suis plutôt rieuse et joviale, optimiste aussi...mais j'avoue que je commence à me demander si je ne vais pas devoir changer de pays, car j'ai peur pour l'avenir de ma fille surtout. Moi je me dis que je pourrais toujours me débrouiller, mais voilà, je ne suis pas seule, y a ma fille. Je n'ai pas été reconnue par la MDPH, car je n'ai pas demandé à l'être. Ma fille l'est et c'est déjà le parcours du combattant pour elle et j'ai peur que parce que je suis seule avec elle on estime que je sois "incapable" et donc la placer elle et moi en institution. Donc, moi je préfère ne pas être reconnue. Ce pays me sort par les yeux.

Enchantée de faire ta connaissance, Evasion.

Sois la bien venue sur Terre:-)

Moi, je trouve que vivre a été pour moi une quête permanente avec de nombreux obstacles infranchissables, souvent. Mais à mon grand étonnement, je suis toujours là -avec mon optimisme built-in.

built-in ~ inné (vient du verbe en anglais build > construire, batir >> conjugué au participe passé = bâti (= sens : intégré à ma personne) d'où ma traduction par inné.

Garde courage, espoir et optimisme : - )

Nana alias Miss Rhino.

L'histoire des rhinocéros dans mon pays d'Afrique:
Aujourd'hui, il n'en n'existe plus. Ils ont tous été décimé (par l'espèce humaine).
Moi, j'avais migré en Europe il y a longtemps...
Sauf que j'y ai est retrouvé la jungle mais d'un autre style. (Moi, mon milieu c'était, au pays, la savane). M'adapter fut une lutte de coureuse de fond , j'y suis toujours pas arrivée mais je progresse toujours.
Et j'ai une peau à toute épreuve, et suis fragile.
Je rêve de symbioses, de bonheur de vivre -concrètement...Je m'en approche toujours grâce notamment à ma petite (en nombre) famille, à mes amis cosmopolites. La vérité c'est que je m'associe à des espèces différentes et nous sommes bien ensemble. Chacun est unique et irremplaçable. Oui, irremplaçable, j'insiste.

___

Nana Bonsoir,

Pour bien se placer dans le contexte français, il faut reconnaître que une partie de la population civile est particulièrement bouchée ... dans le domaine de la prise en charge de l'autisme comme dans d'autres d'ailleurs.

En fait la France est un pays qui ne supporte pas grand chose ni grand monde d'ailleurs.

Ces espèces d'imbéciles de la société civile s'imaginent qu'en plaçant les gens en HP ou au bagne de Cayenne tant qu'on y est ... ils feront des économies ...
Jusqu'à preuve du contraire le cout journalier d'une telle prise en charge est de quelques milliers d'euros.

Ils peuvent continuer comme cela et un beau matin ces mêmes nts se réveilleront avec une sécurité sociale en faillite puis plus du tout de sécurité sociale ....

ce phénomène ... ça doit s'appeler la France enchantée de Français Hollande je crois

J'ai profité, ces 10 derniers jours, de la présence de quelques amis dont certains qui sont aspies. J'en ai lu d'autres.
Nous avons longuement discuté de nos vies, de l'avenir, du devenir de l'humanité, de nos rêves, de nos objectifs.
J'ai observé pendant 1 journée, des dames éducatrices ou psychologues, travailler avec des enfants, ado, adultes ayant un TED.

Bref, je réfléchis beaucoup.

Je m'efforce de ne plus passer à côté de ma vie, quels que soient mes opinions, mes voeux. En clair, je suis présente quand je suis avec ceux que j'apprécie, lorsque je me sens chuter, je me relie à mes proches, à un ami, ensemble, nous nous émulons. Je me force à faire des tâches que je déteste mais qui sont indispensables si je veux obtenir plus et mieux.
Je respecte mon rythme quitte à arrêter le temps, à m'isoler pour. Je bois moins (1 verre de vin de temps en temps) car je me suis rendue compte que ça me rendait triste.

Au fond du fond, je crois que j'en viens à avoir moins d'intérêt pour l'autisme alors que j'ai un intérêt grandissant pour l'être humain dans ce qu'il a de particulier, pour les milieux qui favorisent le vivant.

Se spécialiser dans 1 domaine, d'accord. Cela permet d'augmenter ses connaissances dans ce domaine. Mais en venir à ne plus voir que ce domaine au point de faire cadrer chaque individu dans cette vision limitée ce, en usant des outils, toujours le mêmes. Au final, ne plus voir que celui ou celle qui nous fait face est quelqu'un d'unique, lequel s'inscrit dans un ensemble vivant qui est plus large et qu'il faut capter autrement qu'avec des outils. Par exemple, en ouvrant ses sens, ses cadres référents...

La question que je pose et qui résume toutes ses préoccupations est: qu'arrivera t-il quand nos proches décéderont?
Quelle sera notre situation? Quel avenir? Dans quelles conditions?
J'ai envie de travailler pour moi et globalement à cette réponse; que l'avenir ne soit pas source d'inquiétude, de souffrances socio-économiquement ni moralement.

Mais il faut y travailler (réfléchir + agir) sérieusement...

Nana

nana a écrit :J'ai profité, ces 10 derniers jours, de la présence de quelques amis dont certains qui sont aspies. J'en ai lu d'autres.
Nous avons longuement discuté de nos vies, de l'avenir, du devenir de l'humanité, de nos rêves, de nos objectifs.
J'ai observé pendant 1 journée, des dames éducatrices ou psychologues, travailler avec des enfants, ado, adultes ayant un TED.

Bref, je réfléchis beaucoup.

Je m'efforce de ne plus passer à côté de ma vie, quels que soient mes opinions, mes voeux. En clair, je suis présente quand je suis avec ceux que j'apprécie, lorsque je me sens chuter, je me relie à mes proches, à un ami, ensemble, nous nous émulons. Je me force à faire des tâches que je déteste mais qui sont indispensables si je veux obtenir plus et mieux.
Je respecte mon rythme quitte à arrêter le temps, à m'isoler pour. Je bois moins (1 verre de vin de temps en temps) car je me suis rendue compte que ça me rendait triste.

Au fond du fond, je crois que j'en viens à avoir moins d'intérêt pour l'autisme alors que j'ai un intérêt grandissant pour l'être humain dans ce qu'il a de particulier, pour les milieux qui favorisent le vivant.

Se spécialiser dans 1 domaine, d'accord. Cela permet d'augmenter ses connaissances dans ce domaine. Mais en venir à ne plus voir que ce domaine au point de faire cadrer chaque individu dans cette vision limitée ce, en usant des outils, toujours le mêmes. Au final, ne plus voir que celui ou celle qui nous fait face est quelqu'un d'unique, lequel s'inscrit dans un ensemble vivant qui est plus large et qu'il faut capter autrement qu'avec des outils. Par exemple, en ouvrant ses sens, ses cadres référents...

La question que je pose et qui résume toutes ses préoccupations est: qu'arrivera t-il quand nos proches décéderont?
Quelle sera notre situation? Quel avenir? Dans quelles conditions?
J'ai envie de travailler pour moi et globalement à cette réponse; que l'avenir ne soit pas source d'inquiétude, de souffrances socio-économiquement ni moralement.

Mais il faut y travailler (réfléchir + agir) sérieusement...

Nana

Je pense qu'on est pas assez bête pour ne pas essayer d'anticiper justement la perte des proches.

Sinon te détacher de l'autisme et voir quelqu'un en matière de personne:

Je vais meême te dire: nous sommes des personnes avec un système cérébrale dit "ouvert".Nous évoluons donc toujours,qu'importe le temps que ca prend.T'a fais plein de choses que tu fesais pas avant et c'est super.

Ca n'a jamais réussi à personne de voir sa vie uniquement sous le prisme de l'autisme.

Bon Noël à tous,

mais excusez de vous interrompre au milieu du champagne et du foie gras mais je viens de relever la reflexion d'un internaute:

"Malheureusement je pense que vous avez totalement raison, il n'y a plus aucun gout de vivre ensemble de faire société, pour être honnête Sarkozy avait bien lancé le processus mais Hollande qui avait promis d'apaiser la société n'a fait que l'amplifier, jusqu'à une ambiance proche de la haine et de la guerre civile... effectivement il faut être fou pour rester dans ce pays la ..."

Ceci explique ceci ou cela et le pourquoi du moment ça ne marche pas entre nous et la société civile ...

Après chacun prendra ses responsabiltés sur ce qui arrivera en France et comment il réagira face à cela.

Toni a écrit :Bon Noël à tous,

mais excusez de vous interrompre au milieu du champagne et du foie gras mais je viens de relever la reflexion d'un internaute:

"Malheureusement je pense que vous avez totalement raison, il n'y a plus aucun gout de vivre ensemble de faire société, pour être honnête Sarkozy avait bien lancé le processus mais Hollande qui avait promis d'apaiser la société n'a fait que l'amplifier, jusqu'à une ambiance proche de la haine et de la guerre civile... effectivement il faut être fou pour rester dans ce pays la ..."

Ceci explique ceci ou cela et le pourquoi du moment ça ne marche pas entre nous et la société civile ...

Après chacun prendra ses responsabiltés sur ce qui arrivera en France et comment il réagira face à cela.

Le pays a trop à perdre pour une guerre civile....

Maintenant les tensions sont toujours là et avec les remous de la syrie....

Ce n'est pas mieux au states

Au pire je suis sûr que tu te trouvera une bonne planque dans le sud ouest pour te faire oublier....

Je sais où je pense aller UB, en paix avec moi même ce coup ci.
Disons que j'ai appris à bien me moquer de ce que peuvent et pourront dire les autres.
ça n'a pas été simple pour faire passer cette pastille ... Purée ...

Le retour en force de la psychanalyse dans la prise en charge de l'autisme est mon problème. J'en ai sué moi et mon entourage pendant presque 30 ans entre moi
et le frangin, ce n'est pas pour avoir à se les supporter maintenant. Il y a des moyens de communications modernes alors les charlatans c'est ciao bye bye ...