SAtedI

Ca peut être rassurant, dans le sens d'être avec quelqu'un qui tiens les choses en main, mais en général quand on parle de rassurer c'est pour quelqu'un qui est inquiet, or nombre de cavlière sont plutôt sûre d'elles (parfois trop....ex: le genre qui croit tout savoir, et n'accepte pas de ne pas savoir quelque chose).
De la c'est plus quelqu'un qu'elles sentent être au moins leur égal si ce n'est plus. Quelqu'un qui ne sait pas trop, qui ne "gère pas" est plus vu comme une charge que comme quelque chose de sympa.

Ce qui est vraiment intérressant dans ces danses, surtout si tu sors pratiquer souvent comme moi, c'est qu'au dela de la danse tu as vraiment le jeu des relations hommes femmes qui se joue (comment se comporter, ce qui est apprécié, etc).
Un exercice pas facil (pour mal de TED à ce que j'ai lu) c'est de regarder dans les yeux, montrer de l'intéret à l'autre. Je ne parle pas de drague, mais de montrer qu'in s'intérresse à l'autre, être communicatif. Je me rends compte que si j'ai du mal à l'être c'est que j'avais tendance à prendre les cavalières comme des outils sur lesquels m'entrainer. Je n'éprouve pas grand chose. Forcément niveau communication
Une fois dans un stage d'initiation la prof m'avait dit: "quand tu danses ça va tu guides bien, mais regardes ta cavalière, sinon ça fait comme si tu étais déjà entrain de regarder avec laquelle tu allais danser après"
C'est vrai que c'est pas top Mais bon je me suis mis à travailler dessus, ça commence à rentrer.

Je n'éprouve pas grand chose.

Tu n éprouves pas de plaisir à danser ?

Moi non plus je n'eprouve pas de plaisir a danser (ou j'en ai pas eprouve jusqu'a maintenant) c'est sur qu'un slow avec ma femme, a l'heure actuelle change la donne :p

Oui parce qu'on ne parle pas de la même chose je pense.
Comme toi je n'éprouve pas de plaisir spécial à bouger seul, même si je suis quelqu'un qui aime la musique.
Encore récement avec une amie on passait dans un café concert (musique reggae). L'ambiance était sympa.
J'aimais écouté avec elle, mais elle était du genre à se déhancher avec d'autres. Moi j'aimais bien écouter,
mais même si je pouvais techniquement me déhancher un peu, ça ne me parle pas. L'impression d'être insensible
Pourtant à deux j'ai appris à ressentir le rythme, à guider, etc..... c'est le cadre technique qui me sert de repère.

Tu parles de la danse en tant que telle, moi je parle de la danse en tant qu'échange (la danse en couple). Je me rends compte que si j'ai accroché, c'est que plus qu'un simple hobby qui occupe, c'est comme une thérapie. On dit souvent qu'on danse comme on est, et avec des danses de couple qui font appelle à la sensualité, la délicatesse, etc....c'est encore plus le cas. C'est vraiment pratique pour mieux se connaitre, mais de fait c'est à double tranchant
Ca pousse à aller vers l'autre, à échanger, à faire attention à l'autre (être expressif même si pas facil), à doser ses gestes, à gérer l'effort et l'échec, etc....
En fait le plaisir est plus une sorte de bonus, qui vient après. Il se mérite.
A la base si je fais de la danse ce n'est pas pour m'amuser (ce que des gens ont du mal à comprendre). C'est plus un réel défis permanent. Je me rends compte que j'ai plus du mal à comprendre certaines choses que d'autres, ou qu'il faut mes les expliquer différement (ce qui est pénible).

Encore aujourd'hui, un stage de bachatango dans une école que je ne connaissais pas:
Le prof parlait vite, un peu perdu dans ce lieux nouveaux. Je me rends compte que j'ai besoin de voir les choses de près or la avec le monde j'avais du mal. Du mal à me représenter les choses abstraites mentalement quand il parlait, surtout à sa vitesse. Le pire c'est qu'au final je me rends compte que j'aurais pu savoir faire, mais qu'il faut m'expliquer différement (les temps, les chiffres, tout se mélangeait dans ma tête). C'est vraiment pas agréable, alors que d'autres y arrivent
Ca mets vraiment face au difficultés et il faut BEAUCOUP de force pour s'accrocher (j'ai vraiment l'impression de devoir fair plus que les autres souvent).
Les quelques filles avec qui j'en ai parlé, m'ont dit que des débutants de cette année je suis dans ceux qui s'en sortent le mieux, que c'est bien, que je n'ai pas à m'en faire, etc. Que je me prends trop la tête, mais quand je vois les difficultés comme aujourd'hui, elles ne se rendent pas compte de la somme d'efforts que je dois fournir pour arriver à faire aussi bien que les autres

il faut BEAUCOUP de force pour s'accrocher (j'ai vraiment l'impression de devoir fair plus que les autres souvent).

Quand j'allais en boîte à mes soirées étudiantes fallait m'accrocher,m'accrocher.Pour danser rester avec l'ambiance.J'avais vraiment du mal aussi.Comme toi,les filles qui étaient là se rendaient pas compte de l'effort que c'était.A la dernière,j'ai croisé une vieille connaissance,elle est venu me parlé 5 minutes et puis est retourné avec son groupe,puis plus rien.

Je vais plus en boîte ni à leur soirée:trop d'efforts inutiles.

Disons que la il y a la technique de la danse qui permet de partiellement se normaliser.
Au mieux on peut passer pour quelqu'un qui s'en sort, ça masque un peu les difficultés relationelles,
voir créer du contact.

Updating-Boy a écrit : "Je vais plus en boîte ni à leur soirée:trop d'efforts inutiles."
Nous sommes bien d'accord. Moi aussi cette ambiance là me gonfle rapidement.

Pour les soirées étudiantes, tu auras toujours un club privé et restreints composés de non danseurs/danseuses.
C'est le moment favorable pour boire de l'alcool en catimini ou se rouler de un joint pour certains.
Les soirées d'Urban Shaman, j'en ai fait une ou deux comme ça, je me suis retrouvé en train de dormir sur un banc à l'extérieur.
Par chance, c'était à la campagne. La vodka présente dans les cocktails m'a empêché de reconstituer au détail mon emploi du temps.

Une autre fois, en un après-midi j'ai réussi à finir un saladier de sangria. Là aussi une promenade dans les bois s'est avérée nécéssaire.

J'y vois quand même un avantage aux soirées D'Urban Shaman contrairement à ce que j'ai pu écrire ici, pour peu qu'une telle soirée se passe
à la campagne dans un coin reculé, on peut fumer et s'alcooliser en toute tranquillité sans que ces mêmes nts casse pieds viennent dire que c'est mauvais pour la santé.

La bagnole ? Pour des raisons de sécurité, la reprendre que le lendemain matin à partir 10H30 11H00.

Toni a écrit :C'est le moment favorable pour boire de l'alcool en catimini ou se rouler de un joint pour certains.

J'y pensais à lire ta phrase précédente.
Seulement, est-ce que boire et fumer est le but d'aller dans une soirée où l'on danse ?
Peut-être que si on en arrive à ça, c'est qu'on est tellement à côté de ses pompes, pas à côté de celles-des danseurs qu'on les fuit pour oublier ce qu'on se sent nul de ne pas arriver à participer.
J'ai bien connu ça, ce malaise, le désir d'être avec les autres sans y arriver où la défonce n'est qu'une fuite en avant qui établit un mur aussi épais entre nous et les autres qu'on le devient soi-même, épais.
Un verre ça va, comme désinhibiteur, deux verres… (Remplacer "joint" par la mention inutile.)
Si on n'aime vraiment pas les soirées où l'on danse, autant ne pas y aller.
On sera d'office mieux dans les soirées où se démolit franchement la tronche, il faudra peut-être moins s'en jeter, puisque le but n'est plus de s'échapper. On sera mieux en symbiose, plus dans la rencontre et peut-être même qu'on arrivera à danser.

Au delà de la danse ou de la défonce, il y a tant de soirées où se trouver bien. J'ai un copain qui a rencontré sa nana à faire de la voile. Il y a des alternatives à danser ou se bourrer. On peut se contenter de regarder la lune, les chauve-souris, n'importe quoi, mais pourquoi se forcer à faire ce qu'on n'aime pas ?
Il vaudrait mieux se donner la chance de se réunir grâce à de vrais atomes crochus.

La défonce,ozone malheuresement est de plus en plus prisé par les jeunes.Pour ne pas subir la crainte,l'angoisse sucité d'un avenir incertain,de s'être peut être trompé de voix.Oublier,profiter de la vie.

En france,le système scolaire est beaucoup moins permissif.Du temps de mes parents,ils pouvaient faire de soirées,fumer un peu,s'allonger sur l'herbe.En france au lycée,tu peux pas le faire.Tu y va,tu étudie parfois(souvent) dans une atmosphère pénible.

Sans compter que parfois tu te retrouve dans un cursus imposé par tes parents,sans que toi tu ait eut ton mot à dire.

Sinon la défonce,j'ai essayé une fois quand j'ai vu qu'une fille que je voulais était avec un autre.Je me suis torché avec de la voodka,de la glace au raisin et au rhum périmée:couloir et moquette pleine de vomie,mal de tête terrible.

En boîte,je buvais pas trop:deux verres pas plus.Quoique la dernière fois j'avais pris deux gin tonic,et un truc à al bière.

J'ai pas envie de me socialiser dans ces moments là.Tout le monde est de son côté,on vient me parler de temps en temps mais ca dure pas.Après c'est chacun pour soi.C'est pour ça que je vais plus en boîte:parce que les gens qui y vont(que je connaît) viennent juste me parler par bonne coscience et qu'ils ont pas envie que je leur fasse un scandale sur la sincérité douteuse de leur "amitié".

Enfin maintenant je suis tranquille,l'an prochain,je serais avec d'autres.Puis dans la vie pro,je serais plus obligé d'y aller.Je prendrais soin de bien délimiter la séparation "travail/vie privée".

Bien, tu as pris la bonne décision si ça ne t'intéresse pas. C'est mieux que de prendre n'importe quoi pour échapper chimiquement.

Seulement, il t'arrivera qu'on te propose de faire une sortie, pas spécialement en boîte, il y a des soirées privées, à domicile. Toi-même tu parlais dans un autre sujet de fonder une famille, ça n'arrive pas par magie (même si c'est magique d'y arriver).
C'est peut-être même une manière de les maîtriser : les organiser. Ça peut très bien être un tournoi d'échec, un barbecue, ce qui t'intéresse toi.

Au boulot, il t'arrivera aussi d'être invité et de devoir y aller : mal vu de ne pas aller à la soirée du patron, et pas question d'y passer pour un ivrogne complet, encore moins d'y rouler son pétard.