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Posté : 22 mai 2005, 04:02
par Alex
Merci de définir en mots plus justes et clair ce que je tentais d'exprimer.

Posté : 05 août 2007, 18:44
par yoyo
Pour moi ce sont des notions totalement floue meme si on m'a explique ce que ca veut dire...

Mais j'arrive pas a me faire un dessin des notions d'empatie, de compassion ou d'altruisme...

Je fais ce que je pense bien, a savoir je vais venir en aide a une personne en danger, une personne qui souffre je vais lui donner un medicament si j'en ai un... Ou bien je vais appeller les secours si la situations est grave.

Question souffrir avec elle non j'en suis incapable... Tout comme une personne triste je vais tenter de la consoler, si elle a envie de parler je vais l'ecouter et meme si je peux la conseiller... Mais je ne souffrirai pas avec elle...

Evidement je vais faire mon possible pour aider la personne... Mais je suis incapable de ressentir ce que la personne ressent d'ailleur comme le puis je puis que je suis pas cette personne et que j'ai pas ce qu'elle a...

Posté : 05 août 2007, 23:48
par Bernot
emmanuel a écrit :L'empathie n'est pas nécessaire pour être altruiste.
Ni pour la compassion.

Bernot.

Posté : 06 août 2007, 06:53
par Eric
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La compassion est pas un sentiment, mais une émotion : on ressent la souffrance en symétrie ou en parallèle, / à un animal, un humain, ou une situation juste, voire un concept ou une histoire(lue, vue, entendue).

C'est donc un concept pas très facile à saisir pour un occidental et que je trouve inopérant, voire pas très utile à entretenir(pas une vertu en tous cas).

Empathie est inaccessible pour un ted à hauteur d'un(e) NT par contre, ça c'est vrai. Je dirais que cela rejoint le manque total d'imagination qe je revendique sans qu'il me soit reconnu depuis fort longtemps.

Mais je peux saisir le concept(à un niveau cognitif, intellectuel, ou conceptuel donc plus précisément). Neurones miroirs .

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bonne journée .

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Posté : 06 août 2007, 10:15
par Bernot
Eric a écrit :je suis en désaccord avec tes définitions(wiki ou pas), gabriel.

La compassion est pas un sentiment, mais une émotion : on ressent la souffrance en symétrie ou en parallèle, / à un animal, un humain, ou une situation juste, voire un concept ou une histoire(lue, vue, entendue).

C'est donc un concept pas très facile à saisir pour un occidental et que je trouve inopérant, voire pas très utile à entretenir(pas une vertu en tous cas).
Sur le plan étymologique c'est exact.

Mais il n'est pas inhabituel que le champ sémantique d'un mot s'éloigne, avec le temps, de sa stricte étymologie initiale.

En outre, je me permets de faire remarquer que j'avais écrit cela il y a plus de deux ans et que ma vision des choses a évolué avec ma réflexion.

Bernot.

Posté : 15 juil. 2008, 14:32
par Eric
Bonjour à Gabriel et à tous,

je relis ma définition et je m'aperçois que pour un NT(ils font les dictionnaires, pas nous) le sens est différent, question de vécu ou de polyintégration sensorielle chez nous, et est que la compassion est un sentiment donc(cf l'expression populaire : éprouver un sentiment de compassion).

Après, peutêtre y a t il différentes sortes de compassion et que les aspies n'ont pas le monopole intégral des définitions alternatives !

amicalement,

Eric

Posté : 30 juin 2009, 03:08
par Noémie
J'aimerais vous expliquer une nuance entre l'empathie et la sympathie. L'empathie est la capacité de comprendre précisément les sentiments et les émotions d'autrui tout en gardant une distance affective par rapport à l'autre. En d'autres mots, c'est de comprendre les états affectifs d'une autre personne sans les ressentir lui-même. La sympathie suppose le partage d'émotions et de sentiments et l'établissement de liens affectifs. Donc, lorsque nous parlons de ressentir ce que l’autre ressent, c’est de la sympathie.

Moi, je n'ai pas trop de problème avec l'empathie. J'arrive à comprendre les émotions et les sentiments de mes proches sans les ressentir moi-même. Je crois que ce n'est pas dans tous les contextes que nous avons besoin d'avoir de l'empathie. Je pense que généralement, nous avons plus besoin d'être empathique envers des gens qu'on connaît bien qu'avec des inconnus. Moi, je ne m'en tiens surtout aux personnes significatives.

Quand je manque d'empathie, c'est parce que je ne décode pas les contextes où j’ai besoin d'en avoir. J’ai encore plus de difficulté à percevoir l’empathie que les autres ont envers moi que d’être empathique. Par exemple, lorsque je décèle des vulnérabilités chez une personne, je lui dis qu’elle ferait bien de se reposer et je suis portée à lui donner des conseils afin de l’aider. J’exprime de l’empathie parce que je suis attentive à ses besoins et l’autre le reçoit exactement comme cela. Si c’est le sens inverse, c’est-à-dire lorsque que je suis vulnérable, et que l’autre adopte le même comportement, c’est-à-dire qu’il est porté à me donner des conseils et me proposer de relaxer, j’ai tendance à le percevoir négativement. Je crois à tort que c’est parce que je suis en train de m’orienter vers un manque de sagesse et de jugement alors que c’est plutôt associé à l’attention que l’autre a envers moi.



Noémie

Posté : 30 juin 2009, 03:41
par Lotus
Dans mon cas, j'en ai pas vraiment l'air d'avoir la moindre empathie, et je peux avoir une attitude froide envers les autres, voire même brutale verbalement, mais la réalité est que j'ai vraiment un certain niveau d'empathie.

Par exemple, mon oncle était mort en 1988 dans un accident d'avion au-dessus du Nord du Québec au millieux de nulle-part, ils ont envoyé l'armée pour le chercher, mais tout ce qu'ils ont trouvé dans les restes de l'avion étaient des cadavres et des morceaux calcinés de l'avion.

L'affaire est que mon oncle laissait derriere sa femme et une fille qui venait a peine de naitre, c'était arrivé en 1988. Pendant les funérailles, j'ai eu l'air de pas accorder la moindre empathie, mais cet oncle me manque vraiment.

Mon Grand-Pere était décédé aussi mais de maladie en 1995/1996, mais je l'adorais, et je sais pas ce que je donnerais pour le ravoir vivant et en bonne santé, j'avais l'air de pas trop attacher d'importance pendant les funérailles, mais oui, en fait j'y attachais de l'importance, et maintenant je trouves ça triste de voir ma grand-mere seule dans un centre de personnes âgées avec l'alzheimer, elle reconnait plus personne, même pas ses propres enfants.

C'était des vraies tragédies celles de mon oncle, de mon grand-pere et ma grand-mere. :(

Ils me manquent tres sérieusement, maintenant j'en viens a me dire que je serais completement perdu si mes parents seraient morts un jour, malheureusement, personne n'a la vie éternelle et c'est un jour ou je devrai être prêt a y faire face. :(

Posté : 30 juin 2009, 07:02
par cend
j'ai eu l'air de pas accorder la moindre empathie, mais cet oncle me manque vraiment.
Tu décris aussi les personnes qui sont très renfermer (un trait de caractère) alors c'est vrais que l'attitude que l'on montre peut porter à confusion dans cet instant, mais il n'empêche que à ce moment là tu avais des sentiments, ils n'étaient pas visible de tous, mais ils étaient là, c'est aussi de la pudeur.

C'est un peu rejoindre un sujet que j'ai vu, je sais plus sur quel post qui rejoins un peu le nombrilisme, parce que pouvoir décoder les sentiments des autres, c'est aussi quelque part faire attention aux autres, donc ne pas se regarder que soit même, enfin je sais pas si je me fait comprendre là :roll:

Empathie il y a des tests que j'ai fait sur internet, que pensez vous de ce test ?

Posté : 30 juin 2009, 08:17
par cend
Merci Vic

J'ai pas trouvé tout étant en Anglais, mais j'avais fait un test de la sorte

Je me demande si c'est bien sérieux :roll: je trouve que cela peut être même dangereux, parce que beaucoup vont se dire TED

Mais bon,,,,,,,,