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Dépression nerveuse

Posté : 25 juil. 2006, 16:00
par REEKCACH
Y en a-t-il parmi vous qui ont déjà fait une dépression nerveuse ? Si oui, comment vous sentiez-vous dans votre corps et dans votre coeur ? Était-ce une cause extérieure comme par exemple un décès ou une cause interne (constitution de la personne)

Si je pose cette question, c'est que je soupçonne que je fais une dépression nerveuse. Comme je suis TED, je ne vis pas ça comme les non-TED. J'aimerais avoir vos idées afin de voir plus clair en moi et aussi afin de trouver des mots appropriés pour mieux décrire ce que je vis.

À l'avance un gros merci aux personnes qui prendront de leur temps pour me répondre.

Posté : 25 juil. 2006, 16:14
par Bernot
Moi, oui, ou quelque chose du genre.
Cela m'est arrivé lorsque je n'avais plus d'occupation : mon emploi du temps était totalement déstructuré.

C'était après la fin de mes études (avec les cours réguliers, tous les jours) et avant que je ne trouve un travail stable. C'était durant une période de chômage.

Maintenant que j'ai à nouveau un travail avec des horraires réguliers et fixes, il m'arrive d'être très fatigué mais pas vraiment "dépressif".

Bernot.

Posté : 25 juil. 2006, 17:29
par Remy
Comme toi Reekcach je me soupconne aussi de faire une dépression nerveuse en ces temps-ci ... et la raison en est que 6000km séparent moi et l'élue de mon coeur (Donc l'impossibilité de la voir à moins de patienter quelques temps ....) et surtout la raison (principale et c'est ca qui me fait souffrir en particulier) est que depuis plusieurs mois mon matériel informatique me fait que des misères et m'empêchent de profiter pleinement de discuter avec mon amie ! (Et à cause de tout ca j'ai les boules ! ) Et sans oublier ce lot de nuisances sonores ! (Bon aujourd'hui j'avais promis de ne pas parler d'elle , mais comme un sujet qui à é"té ouvert et me concerne à 100% j'ai voulu y apporter ma contribution)

Et puis j'ai pas mal de critères qui me le font penser tels que :
-Le manque anormal d'appétit (Par exemple ce midi j'ai eu un mal fou à manger mon entrée ...)
-La perte de poids (J'ai perdu 15kg en 4 mois) et heureusement que je présentais un surpoids à l'époque (Je pesais 83 kg à ce moment et je n'en fais plus que 66 !)
-Et le rêve impossible (Ou je ne pense qu'a une seule et unique chose dans ma tête : rencontrer ma copine au Quebec ....) et le fait que je n'ai pas de bonnes conditions pour lui écrire avec plaisir comme je le souhaites ....

Voilà , Bon stop j'arrête .... :oops:
@+

Posté : 25 juil. 2006, 18:40
par REEKCACH
Merci à vous deux pour vos réponses. Sans entrer dans les détails de ce qui m'a amené jusque vers cet état, je vais vous dire comment je vis ça. Je ne ressens plus aucune émotion. Cela dure depuis un bon bout (septembre 2005). Je n'ai plus d'intérêt pour les choses que j'aimais. J'ai certaines difficultés de concentration. Il m'arrive d'oublier des choses. Je crois que mon corps se protège d'émotions trop lourdes à gérer. Au lieu d'éclater, il bloque les émotions. Mais pourtant, les déceptions continuent de s'accumuler et mon corps continue d'emmagasiner. J'ai peur d'éclater comme un ballon qu'on gonfle trop et de me désagréer. Je n'ai jamais vécu de telles situations.

Sur mon visage, je lis cette douleur. Le teint de ma peau est plus sombre. Avec le temps, je suis parvenue à reconnaître un visage de douleur, un visage souffrant et je l'ai. J'ai souvent les yeux "vitreux".

Au niveau plus intérieur, chaque jour qui vient est un fardeau. Depuis un mois ou deux mon appétit, donc mon poids, a augmenté. J'ai tendance à faire des crises de panique. Je suis incapable de me tenir debout sans avoir la sensation de perdre l'équilibre et sentir mes jambes comme du cotton. Si je marche ou me déplace légèrement, je n'ai pas cette sensation. Il y a des situations (lire, servir à la messe, file d'attente) où l'on n'a pas le choix de "rester planté debout" comme on dit au Québec. Je me sens souvent fatiguée.

C'set certain que lorsqu'on n'a pas d'horaire fixe, cet état peut s'aggraver comme ce fut le cas pour Bernot.

Posté : 25 juil. 2006, 19:32
par marie-flore
pour moi la dépression était la confrontation entre l'énergie de l'espoir et celle du désespoir. l

a stagnation de ces deux énergies en confrontation me plongeait dans de grave dépressions, un marasme de noirceur et de dissociation, je faisais régulièrement des raptus.

ce qui m'a sortirde la est la miraculeuse patience d'une amie qui m'a soutenue au moins cinq ans sans que parfois je me rende compte de sa présence : venir et revenir, jusqu'au jour ou sa patience et son amour m'ont permis d'ouvrir les yeux sur un monde que j'avais un peu espéré comme elle ; j'ai relevé la tête je la'i vu, femme intègre m'attendre et me laisser vivre à mon ryhtme cette lente ascencion, sans me juger, en restant présente quoi qu'il lui en coute... nous sommes amies depuis maintenant 16 ans...

Posté : 26 juil. 2006, 07:13
par Bernot
marie-flore a écrit :pour moi la dépression était la confrontation entre l'énergie de l'espoir et celle du désespoir. l
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marie-flore a écrit :ce qui m'a sortirde la est la miraculeuse patience d'une amie qui m'a soutenue au moins cinq ans sans que parfois je me rende compte de sa présence : venir et revenir, jusqu'au jour ou sa patience et son amour m'ont permis d'ouvrir les yeux sur un monde que j'avais un peu espéré comme elle ; j'ai relevé la tête je la'i vu, femme intègre m'attendre et me laisser vivre à mon ryhtme cette lente ascencion, sans me juger, en restant présente quoi qu'il lui en coute... nous sommes amies depuis maintenant 16 ans...
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Bernot.

Posté : 26 juil. 2006, 09:12
par marie-flore
bonour vous ne me vexez pas... :D

j'étais partagée entre l'espoir et le désespoir, j'avais des projets et l'abbattement m'empêchait de mettre mes projets en action, la fatigue aussi, l'impression que tout acte était énorme à surmonter(faire le ménage, faire les courses, téléphoner à une amie, me laver...)

dans ma tête je continuais d'avoir des projets, dans le quotidien, je dormais la journée pour fuir la souffrance, ne parlais pas... ne sortais pas, j'étais d'humeur sombre, j'étais passive...je ne parvenais pas à choisir.

pour le reste (l'amie qui venait régulièrement durant cinq ans) que ne comprenez-vous pas bernot?

bonne journée à tous

Posté : 26 juil. 2006, 09:34
par Stef
On m'a souvent qualifiée de Dépressive, notamment à 14ans, où le Pedo_Psychiatre avait même parlé d'une Depression 'Adultoforme' :shock: .
Personnellement, Je ne me suis jamais retrouvée dans les Critères de la Depression 'Ordinaire'. Je pense par contre présenter une Forme de Dépression_Active par Période... peut-être aussi 'Saisonnière'...??? En_Tous cas, Je connais toujours la Cause de mes Disrégulations et Je ne suis pas du genre à végeter et pleurer toute la Journée de façon inactive.

Posté : 26 juil. 2006, 12:25
par Remy
Je suis exactement dans le même cas que Marie-Flore ! Tout ce que tu décris est mien ! :shock:

Posté : 26 juil. 2006, 14:26
par winmail
Je comprends ce que veut dire Marie-Flore, durant l'adolescence, j'ai eu des dépressions avec tentatives de suicide, je pensais être un problème, alors je voulais arrêter de vivre, maintenant j'ai des épisodes où je stagne pour réfléchir, où je m'isole sans toutefois pleurer, je ne sais pas si ces épisodes sont des dépressions ! Je pleure rarement, mais par contre je rumine.