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Présentation Phasme

Posté : 27 sept. 2006, 18:26
par Phasme
Bonjour à tous
Je suis lyonnais, j'ai 29a et je suis au chômage depuis...quelques années on va dire.
Celà fait quelques temps que je consulte un psy pour des problèmes de communication et d'innaptitudes sociales qui m'empêchent de trouver un travail. Celui-ci m'a parlé de Troubles Envahissants du Développement (d'où ma présence ici...), en m'expliquant que c'était des troubles d'enfants et d'ados: et c'est vrai que j'y retrouve particulièrement les difficultés que j'ai eu dans mon enfance. Pour les adultes il préfère parler de troubles psychotiques...
Qu'en penser? C'est la même chose?
Je suis tombé sur un psy(semi)KK?

Merci de vos réponses

Posté : 27 sept. 2006, 19:33
par Kasper
Bienvenue Phasme

[salut!]

Posté : 27 sept. 2006, 20:24
par Aflofol
Bonjour Phasme,

Bienvenue !

Je ne sais pas répondre à ta question, je trouve étrange la césure que fait ton psy entre enfance / adolescence / âge adulte.

C'est une continuité de la vie et lui, on dirait qu'il met une barrière quelque part pour poser un diagnostique comme ci ou comme ça ?

Posté : 27 sept. 2006, 21:25
par mammadileo
Bonsoir !

Comme Aflofol, je suis surprise de cette "division" des stades de la vie :? mais je ne saurai pas t'en dire plus.

Posté : 27 sept. 2006, 21:52
par harmonie14
Bonsoir Phasme,

Tu progresses avec psychothérapie ? Moi, je suis aussi suivie par un psy spécialisé orientation cognitive. J'ai pas voulu encore du compte rendu écrit du diagnostic écrit. Je sais pas. Si jamais j'ai ce mot écrit "psychotiques" . A t-il même contenu d'outils que si il avait ouvert tiroir avec étiquette différente "envahissant du développement ?
Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que pour l'instant mon psy il travaille avec moi à gérer mon stress, et mon agressivité. Alors peut m'importe tu sais moi le diagnostic car le stress et l'agressivité ils sont inclus dans de nombreux diagnostic et même je crois si pas de diagnostic chez tout les NT !!
En plus, je suis comme toi impossible de garder un emploi. Je suis la reine de la démission et chomage et arrêt maladie. J'étais aide-soignante et l'équipe lors de mon dernier poste m'a dit "on ne sait pas de quoi te parler tu as un problème psy !! tu es très spéciale on ne sait comment te prendre tu devrais partir. On est trop mal à l'aise avec toi ... "
J'ai tellement entendu cela. Mon psy il va m'aider à retrouver, un emploi adapté à mes troubles en me faisant retrouver la confiance en moi . Il m'a dit travail d'équipe ou de groupes c'est difficile.
Je te comprends car moi je ne pose pas de question à mon psy même s'il me dit quelque chose que je comprends pas. J'espère que tu vas avoir réponse mais moi je sais pas si pareil ou pas pareil ...

Je te souhaite bienvenue.

Posté : 28 sept. 2006, 11:24
par origami
Bienvenue Phasme !! :fete: [salut!] :bravo2:

La réponse à ta question c ' est : OUI , ENCORE UN PSYKK :!: :!: :(

Posté : 28 sept. 2006, 12:55
par Phasme
Bonjour,
Merci de vos réponses et de votre accueil.
origami a écrit :La réponse à ta question c ' est : OUI , ENCORE UN PSYKK
Après tout ce que je viens de lire sur les TED, puis sur les troubles psychotiques je crois qu'effectivement, je suis tombé sur un psyKK.
Cependant la mention psyKK ne figure pas dans les pages jaunes...alors comment on fait pour choisir un psy qui connaisse bien ces TED??

Par ailleurs ce qui m'importe le plus, c'est de trouver du boulot (l'étiquette du psy, c'est pas si important...).
J'aurai 2 questions :
- Comment vous faites pour passer la barrière de l'entretien d'embauche.
- La reconnaissance de handicap, la COTOREP... ça aide vraiment?


Phasme

Posté : 28 sept. 2006, 13:16
par Bernot
:bienvenue: :bienvenue: :bienvenue: Phasme !

La seule chose que l'on puisse dire d'après votre description c'est qu'il ne connaît pas bien les TEDs : un TED ne se guérit pas : si on en a un enfant et ado, on le conserve en étant adulte.

Cela vient probalement de sa formation "à la française" qui classifie ces affection pour les enfants et adolescents.

En revanche, le fait qu'il ne parle ni de "psychose infantile", ni de "psychose précoce", ni de "dysharmonie d'évolution", etc. mais bien de "Trouble Envahissant du Développement" montre qu'il se réfère aux classifications internationales. Or, ces classifications internationales sont rejetées sans demi-mesure par les psyKKs. Donc il n'est pas réellement psyKK. Les informations que vous donnez ne sont pas suffisantes pour déterminer si il l'est un peu.

Concernant le mot "trouble psychotique", il est commun aux psyKKs et aux classifications internationales. Toutefois, cela ne recouvre pas les mêmes réalités chez les uns et les autres. NB : les psyKKs préfèrent parler de "psychose" davantage que de "trouble psychotique". Cette dernière formulation est celle des classifications internationales. Le chapitre F23 de la CIM-10 porte sur les "troubles psychotiques".

En conséquence, la présence du mot "trouble psychotique" dans son discours n'est pas suffisante pour le déclarer psyKK. En revanche, la présence des termes "Trouble Envahissant du Développement" montre que ce psy fait un effort pour n'être pas trop KK. Enfin, son attribution du TED à un stade de développement prouve qu'il n'est pas compétent en matière de TEDs.
__________________________________________________________

Dernier point : votre mot "psy" n'est pas précis.
Il existe des psychiatres, des psychanalystes, des psychologues etc.

Seuls les psychiatres ont légalement le droit d'émettre un avis diagnostique.

Bernot.

Posté : 28 sept. 2006, 14:33
par origami
Bernot a écrit : En conséquence, la présence du mot "trouble psychotique" dans son discours n'est pas suffisante pour le déclarer psyKK.


C ' est tout-à-fait suffisant au contraire : le fait d ' établir un lien aussi direct entre TED et trouble psychotique prouve que cette personne ne maîtrise pas grand chose à propos des nomenclatures en vigueur . Pour dire les choses brutalement , elle se mélange quelque peu les pinceaux !
Ce qui est grave et impardonnable étant donné la nature de son activité professionnelle . Le terme psyKK n ' est pas réservé aux seuls tenants purs et durs des thèses psychanalytiques ( qui sont très diverses du reste !! )


Bernot a écrit :En revanche, la présence des termes "Trouble Envahissant du Développement" montre que ce psy fait un effort pour n'être pas trop KK.


Oui , et bien il faudrait qu ' il aille au bout de ses efforts !!

Bernot a écrit : Enfin, son attribution du TED à un stade de développement prouve qu'il n'est pas compétent en matière de TEDs.
Absolument ! Alors quand on ne sait pas , on se tait !! Mieux , on devrait avoir l ' honnêteté de reconnaître son incompétence dans le domaine concerné ! C ' est ce que n ' a pas hésité à faire un psychiatre avec lequel j ' ai été en relation dans le passé :bravo: qui m ' a avoué avec la plus grande franchise qu ' il ne connaissait rien à l ' autisme et qu ' il s ' en voyait désolé ...et qui m ' a souhaité bonne chance pour mes démarches ! :bravo2: Au moins , lui ne m ' a pas fait perdre de temps et ne m ' a pas aiguillé sur de mauvaises pistes !!



Pour passer à tout autre chose ....Phasme , je suis d ' accord que dans l ' absolu , ce ne sont pas les étiquettes qui comptent . Mais si on se montre réaliste , et bien on s ' aperçoit que SI , les étiquettes ça compte car elles sont nécessaires à une prise en charge ADAPTEE .

Il faut donc s ' en remettre pour être " fixé " sur son cas aux spécialistes compétents . Les responsables de SATEDI ont une liste de ces personnes avec leurs coordonnées , tu peux t ' adresser à eux pour qu ' ils te les communiquent si tu veux :!: :P

Posté : 28 sept. 2006, 16:12
par Bernot
Personnellement, j'ai appris le terme "psyKK" sur des forums de parents ayant été accusés , par ces gens, d'être responsables, par leur maltraitance, de l'autisme de leurs enfants : dérivé de psychanalyse -> psyKnalyse -> psyK -> psyKK -> à prononcer psy-caca.

C'est donc bien l'acception "psychanalytique dure" que j'utilise du terme "psyKK", celle que lui avaient donnée ses inventeurs.

Quoi qu'il en soit, ce mot n'est répertorié dans aucun dictionnaire. Par conséquent, tout-un-chacun est invité à donner sa définition personnelle du sème.

Bernot.