Alice
Posté : 12 oct. 2006, 08:46
Bonjour à tous,
Je me présente enfin après avoir déjà laissé quelques messages.
J’ai été diagnostiquée Asperger il y a 1 an et demi, à l’âge de 40 ans. J’ai deux enfants, un garçon de 17 ans qui me ressemble beaucoup (je ne crois pas qu’il est Asperger mais il en présente des traits) et une fille de 14 ans NT (aucun doute là-dessus !). Nous nous entendons trés bien tous les trois.
Je me suis toujours posée des questions sur ma différence mais c’est en m’interrogeant sur mes enfants que j’ai découvert mon propre autisme. Ça doit être le cas de beaucoup de parents.
Je suis enseignant-chercheur en biologie. L’enseignement ne me pose aucun problème car j’aime parler de ce qui me passionne et, là où j’enseigne, les conditions sont plutôt bonnes pour moi (petite structure, pas de problèmes de discipline). Je crois que j’ai eu la chance d’accéder à un travail qui me convient bien.
J’ai depuis longtemps (toujours ?) des passions obsessionnelles, successives, que je n’énumérerai pas ici. J’en citerai seulement une qui m’a accompagnée pendant dix ans et qui semble m’avoir quittée : l’art textile (j’ai commencé par le patchwork traditionnel et ses motifs géométriques répétitifs). Pour illustrer ma présentation, je voulais vous montrer un morceau d’un panneau que j’ai réalisé en 2002 alors je n’avais pas encore mis un nom sur ma différence. Aujourd’hui, je réalise à quel point il parle d’autisme (des poupées sont dans des tubes de voiles transparents isolés les uns des autres ; elles tricotent petit à petit leur vie avec leurs cheveux. Je pensais à l’époque à l’importance du raisonnement et de l’activité cérébrale pour avancer dans la vie...).
Je n'arrive décidément pas à insérer une image dans ce message. Tant pis.
En échange, je vous donne une citation de Rainer Maria Rilke, qui parle de connaissance de soi et qui illustre mon état d’esprit d’aujourd’hui, passé le choc du diagnostic :
« C’est peu à peu que nous composons
en nous le lieu de notre origine,
pour y naître après coup
et chaque jour plus définitivement. »
J’espère pouvoir m’investir efficacement dans l’association SATEDI.
Contente d’être parmi vous,
Alice
Je me présente enfin après avoir déjà laissé quelques messages.
J’ai été diagnostiquée Asperger il y a 1 an et demi, à l’âge de 40 ans. J’ai deux enfants, un garçon de 17 ans qui me ressemble beaucoup (je ne crois pas qu’il est Asperger mais il en présente des traits) et une fille de 14 ans NT (aucun doute là-dessus !). Nous nous entendons trés bien tous les trois.
Je me suis toujours posée des questions sur ma différence mais c’est en m’interrogeant sur mes enfants que j’ai découvert mon propre autisme. Ça doit être le cas de beaucoup de parents.
Je suis enseignant-chercheur en biologie. L’enseignement ne me pose aucun problème car j’aime parler de ce qui me passionne et, là où j’enseigne, les conditions sont plutôt bonnes pour moi (petite structure, pas de problèmes de discipline). Je crois que j’ai eu la chance d’accéder à un travail qui me convient bien.
J’ai depuis longtemps (toujours ?) des passions obsessionnelles, successives, que je n’énumérerai pas ici. J’en citerai seulement une qui m’a accompagnée pendant dix ans et qui semble m’avoir quittée : l’art textile (j’ai commencé par le patchwork traditionnel et ses motifs géométriques répétitifs). Pour illustrer ma présentation, je voulais vous montrer un morceau d’un panneau que j’ai réalisé en 2002 alors je n’avais pas encore mis un nom sur ma différence. Aujourd’hui, je réalise à quel point il parle d’autisme (des poupées sont dans des tubes de voiles transparents isolés les uns des autres ; elles tricotent petit à petit leur vie avec leurs cheveux. Je pensais à l’époque à l’importance du raisonnement et de l’activité cérébrale pour avancer dans la vie...).
Je n'arrive décidément pas à insérer une image dans ce message. Tant pis.
En échange, je vous donne une citation de Rainer Maria Rilke, qui parle de connaissance de soi et qui illustre mon état d’esprit d’aujourd’hui, passé le choc du diagnostic :
« C’est peu à peu que nous composons
en nous le lieu de notre origine,
pour y naître après coup
et chaque jour plus définitivement. »
J’espère pouvoir m’investir efficacement dans l’association SATEDI.
Contente d’être parmi vous,
Alice