mook a écrit :…ma vie n'est qu'une interminable suite d'absurdités.
…
Bonjour (je suis trop nouveau moi-même que pour te souhaiter la bienvenue).
Tu crois que ce n'est pas le cas pour tout le monde ?
Qui-somme-nous-que-faisons-nous-où-allons-nous ?
Dans la tombe. Et hop terminé.
C'est absurde de naître, de n'être que pour mourir et entre-temps le regret d'avoir été, un été, heureux-pour-la-vie. Ce serait encore plus absurde de ne pas l'avoir été. C'est absurde de ne plus l'être à cause d'un accident de parcours. C'est absurde de n'avoir jamais eu d'accident qui nous fasse dévier d'une monotonie formatée, qui nous sorte de l'illusion qu'il y a une richesse dans un seul panier. C'est absurde de croire qu'il est absurde d'avoir eu un enfant, et que ben m… il est différent (comme tous les autres). C'est absurde ne pas voir que c'est une chance. Quand plus rien ne nous semblera absurde, c'est qu'on sera morts.
Tu peux remplacer « absurde » par n'importe quel adjectif « négatif ».
Tiens, essaye mon laïus ci-dessus avec « interminable ».
Car selon l'adjectif que tu choisis tu te forges un état d'esprit que tu avais déjà puisque cet adjectif tu l'as choisi à cause de ton état d'esprit. Alors, si c'est toujours absurde, cet adjectif qui t'es venu, tu prends son contraire et ça va tout de suite mieux puisque ça ne veut plus rien dire, que c'est devenu totalement… Absurde.
Il n'y a donc aucune moralité à tirer d'une quelconque absurdité.
L'absurdité c'est absurde, oui. Et après moi les mouches.
Tu sais, je ne connais aucune petite fille d'un an qui soit absurde, je ne connais aucun semi-amour qui ne soit tout de même une part d'amour, je ne connais aucun manque de situation professionnelle qui ne soit aussi beaucoup de temps libre.
Alors quoi ? Tu es semi-heureuse, en gros. Et c'est toujours ça de pris.