SAtedI

Bonjour,

Je suis nouvelle, je me présente, j'ai bientôt 25 ans et je suis en train de me demander si j'ai un syndrome d'Asperger ou pas. Je ne pense pas, mais j'ai quand même des gros doutes. Enfin, je ne sais pas du tout quoi.

Je m'adresse à vous car en ce moment, je ne vais pas bien, il y a eu de nombreux changements dans ma vie, ce qui me fait terriblement angoisser. De plus, j'ai toujours eu du mal avec les relations sociales, beaucoup de mal à parler aux gens, mais j'ai toujours cru que j'étais extrêmement timide, voilà tout, et ça c'était en plus arrangé dans les dernières années. Mais là avec tous ces changements, je vois réapparaitre mes vieux démons, et j'ai décidé de lire des choses sur le syndrome d'Asperger, au cas où, pour en savoir plus, et je me suis trouvé pas mal de points communs, mais pas tous. D'où ce message : je ne sais pas du tout quoi en penser. Je ne pense pas avoir ce syndrome, mais je me sens proche des nombreuses et différentes descriptions, mais il y a quand même des trucs qui semblent importants dans les symptômes et que je ne pense pas avoir. Voilà des infos sur moi un peu en vrac, j'ai essayé d'être objective, mais quand on parle de soi, est-ce vraiment possible ? Non. Donc je vous demande votre avis, mais donnez le avec prudence, s'il vous plait. Merci d'avance.

Voilà les infos en vrac :
-certains détails sont importants : mes bibelots sont disposés au mm près (j'exagère à peine), sinon ça me perturbe, et j'ai toujours adoré les bibelots.
-d'ailleurs, les objets en général ont toujours été très importants, petite, ils m'intéressaient parfois plus que les gens, j'ai plus de bribes de souvenirs de l'enfance de temps passés avec mes "objets", qu'avec mes amis (vers la primaire)
-j'ai du mal à dire ce que je ressens (bcp de mal à dire "je t'aime"), mais comme ma mère à fait une psychanalyse, quand ça ne va pas, j'arrive à expliquer, mais d'une manière assez analytique. il faut parfois que je réfléchisse et analyse longtemps avant de comprendre ce que je ressens, mais c'est peut être la normale, je ne sais pas.
-je suis incapable de mentir, mais vraiment, c'est impossible pour moi. quand j'essaie ça se voit immédiatement.
-on trouve souvent que je pense "bizarrement" (on me l'a dit souvent --> les profs, pour des solutions à des exercices "oh tu fais ça comme ça toi, c'est bizarre, mais ça marche")
-on me prend souvent pour ce que je ne suis pas (froide, calculatrice, les gens pensent qu'ils ne m'intéressent pas, alors que pas du tout)
-j'ai très souvent des difficultés de concentration, c'est très très pénible, je n'arrive pas à suivre en cours, je ne peux jamais écouter jusqu'au bout, et pour rendre des devoirs ou un travail, il faut attendre le dernier moment, que je me dise "oh mon dieu il ne me reste plus que ça comme temps, si je ne m'y met pas tt de suite, je suis fichue", pour avoir la concentration nécessaire, sinon, je ne l'ai pas
-je ne pense pas par contre avoir des difficultés à comprendre les jeux de mots ou expressions quoi que je mette pour certains jeux de mots plus de temps que les autres
-j'ai souvent inventés des expressions, surtout petite, c'est plus rare maintenant ("vers de nu" au lieu de "nu comme un vers", et je ne sais plus quoi d'autre que mes parents évoquent avec amusement, alors qu'ils n'évoquent rien de semblable pour mon frère et ma soeur). maintenant, c'est plus que je mélange des expressions, ou que j'en utilise des vieilles, ce qui fait bien marrer les autres...
-d'ailleurs, alors que mon frère et ma soeur sont soudés entre eux, je me sens plus exclue, et je n'ai pas du tout la même perception de mes parents et de ma famille qu'eux.
-petite, j'ai toujours préféré, et de loin, la compagnie des adultes et des personnes âgées, maintenant, ça va mieux, mais je suis quand même bcp plus à l'aise avec une personne bcp plus vieille, ou un peu plus jeune que moi (mes amis ont 1 ou 2 ans de moins).
-je m'entends très bien avec les enfants
-je pouvais passer des journées à jouer toute seule, je n'ai jamais eu besoin de mes frères et soeurs ou parents pour m'amuser, même si j'appréciais. j'ai toujours bcp aimer jouer en solitaire.
-je pouvais passer des heures à me faire des films dans ma tête, à réfléchir sur moi, ne rien faire, juste imaginer, réfléchir.
-j'adore tout ce qui est artistique, et le comprend facilement, ça me fascine depuis toute petite
-on pouvait par exemple m'emmener dès l'age de 5 ans à des ballets classiques de 3h sans que je bouge ni me plaigne, au contraire, j'étais fascinée, et d'après ma mère c'est très rare, par exemple mon frère et ma soeur gesticulaient au bout de pas très longtemps, on ne pouvait pas les garder en place.
-je chante très JUSTE depuis l'age de 3 ans, ce qui est TRÈS rare, et j'ai toujours eu une très bonne oreille (meilleure en dictée de note par exemple)
-petite, on disait toujours de moi que j'étais dans la lune en permanence, je tenais ça de mon grand père qui était d'ailleurs très naïf, ce qui est apparemment une grande qualité chez les "aspies" comme vous les appelez. par contre, je ne pense pas être moi-même naïve.
-je me sens mieux entourée de garçons, je suis plus à l'aise avec eux qu'avec des filles.
-par contre, quand je parle, je pense que je parle normalement, je ne pense pas avoir un langage soutenu, sauf peut être quand j'étais au collège, je ne m'exprimais pas de façon naturelle il me semble me rappeler. mais je ne suis pas sure. ma mère me dit même que je parle parfois "comme un chartier"
-j'ai une mémoire assez normale, sauf pour la musique et la danse, ou j'ai une excellente mémoire pour retenir les mélodies, et les pas de danse. Les mélodies restent gravées dans ma tête de nombreuses années, même si je n'ai plus écouté la chanson depuis. en danse, je suis souvent la seule à me rappeler parfaitement de certains enchainements.
-je suis très forte en logique (étant dans l'informatique, on apprend la logique, et je trouvais même tout de suite les erreurs que faisaient les profs, ils mettaient même du temps à comprendre où était l'erreur), et j'aime bcp la philo, parce que pour moi c'est bcp de raisonnement très logique.
-j'ai du mal à comprendre l'amitié, et à la distinguer de l'amour, c'est toujours ambigu pour moi, et c'est très pénible étant donné que je vis avec qqn. J'aime "un peu trop" mes amis homme. Je suis assez fusionnelle.
-j'ai eu très peu d'amis et je n'arrive pas à garder le contact mais je m'améliore pour ça
-il y a même 2-3 années au collège où je n'ai pas eu d'amis du tout, j'étais tout le temps toute seule, on se moquait de moi en permanence, je pleurais une fois rentrée chez moi (hors de question de montrer mes faiblesses aux autres)
-dans un environnement non familier je suis très angoissée
-là, j'ai un nouveau travail, dans une nouvelle ville, je n'habite plus chez papa-maman, mais avec mon copain : je suis horriblement angoissée, les tics reviennent, je n'arrive pas à travailler, ce qui est très embêtant ! sauf si j'ai une "deadline", et là je m'y met au dernier moment, quitte à ne pas dormir la nuit précédente
-souvent, je n'arrive pas à parler, je suis bloquée (dans les cas les plus extrêmes : mâchoire bloquée et cou bloqué, jambes qui bougent toutes seules, mais c'est quand même plus rare, sauf en ce moment à cause de la nouvelle vie, nouvel environnement, je ne connais personne, donc c'est souvent…..)
-j'ai beaucoup de mal avec les relations sociales, je ne sais pas ce qu'il convient de dire ou pas, surtout dans le monde du travail (on peut parler de sa vie ? dans quelle mesure ? on peut plaisanter ? dans quelle mesure ? j'en ai aucune idée), donc souvent, je ne dis pas grand chose. Allez disons le carrément : je ne dis rien. Et quand il y a enfin un sujet qui m'intéresse, je dis mon avis tellement peu fort que personne ne m'a entendue.
Je peux parler normalement avec les gens que je connais bien, parce que je sais que je peux faire l'imbécile, raconter ma vie, mais je n'arrive pas à avoir une conversation "normale" : parler des infos, de politique, …, enfin les conversations qu'on a avec des collègues de travail.
-Je parle normalement seulement avec ceux que je connais depuis longtemps et que je côtoie régulièrement, et encore, parfois je suis bloquée même avec eux (mais pas ma famille proche par contre, là je suis toujours à l'aise). par contre si ils parlent de choses qui ne m'intéressent pas, je décroche.
-je suis souvent stressée, angoissée, dans ma vie j'ai déjà eu des périodes où je faisais très régulièrement de grosses crises d'angoisses, et je n'exagère pas.
-énorme trac et angoisse quand je dois parler devant des gens, je dois préparer longtemps mon texte, et encore…….
-on m'a souvent trouvée bizarre, mon frère et certains de mes amis me trouvent excentrique (mais ils me le disent d'une façon positive)
-j'ai souvent eu des tics (en ce moment, mouvements bizarres avec la langue, claquement d'une dent, et il y a longtemps, je bougeais aussi en permanence mes épaules)
-j'ai mis très longtemps à apprendre à m'habiller "normalement", je ne comprenais pas pourquoi on me rejetait à cause de ma façon de m'habiller. maintenant, on aime comment je m'habille, mais on me dit toujours que c'est original, voire excentrique, mais c'est quand même suffisamment sobre pour la vie professionnelle. En tout cas, je n'ai pas eu de réflexions.
-un des symptômes que je n'ai pas est, je pense, le manque d'empathie. je pense que j'ai de l'empathie : j'ai une grande facilité à "absorber" les angoisses des autres. Et je ne les juge pas à la hate, je cherche toujours à les comprendre, à les connaitre mieux avant de me faire un avis. Mais j'ai de grosses difficultés à comprendre les menteurs, ou les gens qui prétendent aimer quelqu'un alors qu'en fait ils ne l'aiment pas. Quel intérêt ????? On m'a déjà fait ça, depuis, je me méfie, j'ai toujours des doutes quand qqn dit m'apprécier.
-j'ai toujours eu du mal avec l'ironie. Souvent, on me dit et on m'a dit : "toi tu ne marches pas, tu cours !". Mais ça ne me fâche pas, j'ai l'habitude maintenant.
-je ne suis pas très "tactile", je suis mal à l'aise quand on me touche, mais je n'ai pas de réaction de rejet, je laisse faire quand je sais que c'est un témoignage d'affection. Mais ça me rend quand même assez mal à l'aise.
-quand je suis à fond dans un truc, j'ai horreur qu'on m'interrompt, et, par exemple, quand je monte des meubles, ce qui est facile pour moi, mais que mon copain qui m'aide ne va pas assez vite ou ne comprend pas, je deviens très agressive et me met à crier. Je mettais ça sur le compte de mon sale caractère, mais du coup.... J'ai d'ailleurs fait parfois de grosses crises de colères ou je pouvais hurler comme une dingue parce qu'ils ne faisaient pas ce que je voulais ou m'avais contrariée. Bon c'est pas arrivée très souvent je crois, mais bon, la mémoire est sélective. En tout cas je me rappelle d'une fois ou ma mère avait vraiment cru que j'étais complètement cinglée tellement j'avais hurlé.
-sinon, j'ai un bon sens de l'humour et suis d'un naturel optimiste. Souvent on dit avec amusement que je suis fofolle. Mais je réserve ce coté "fofolle" seulement à ma famille et mon copain.

Voilà, bon, c'est un peu en vrac, vous m'en excuserez. Ce qui est sur, c'est que je me suis toujours sentie différente et incomprise, et j'ai énormément souffert de ça, en particulier au collège. Mais je pense que ma chance, c'est que mes parents ont aimé ma différence (surtout ma mère), au lieu d'en avoir peur, et m'ont poussée à en être fière et à la valoriser. ça fait 2-3 ans que ça allait mieux, je voyais les mêmes gens pendant les cours depuis 3 ans, les même profs, j'étais dans mon cocon, je pensais que j'étais loin de tout ça.
Mais maintenant que tout a changé, je souffre à nouveau, d'où ce message.

Encore merci à ceux qui m'auront lus jusqu'ici, et merci d'avance à ceux qui me répondront. Merci, j'ai vraiment besoin d'aide. Désolée de vous avoir importunée si ça n'a rien à voir avec Asperger ou l'autisme.

Mais par contre, en primaire, même si je préfèrais les jeux solitaires et était souvent dans la lune, il me semble quand même que je m'entendais bien avec les autres, que je n'étais pas trop timide, je me rappelle même en avoir fait rigoler en faisant l'imbécile. Une maitresse a dit de moi que j'avais une "très forte personnalité". Je ne sais pas si ça a un lien mais voilà. ça a par contre dégénéré très vite au collège, où je me suis complètement renfermée sur moi-même. Par contre, avec les proches, je suis nature, je fais l'imbécile, je fais rire. Et je m'énerve aussi beaucoup...

Merci !

babacool

bienvenue

Bonjour babacool, je vais imprimer ta présentation car je m'y retrouve énormément et comme toi je ne suis pas diagnostiqué (À + de 51 ans, à quoi bon ? me dit ma psy.) Mais je compte lui relire ces points et les commenter avec elle.

Moi aussi je me sens différent de nombreux membres du forum, mais heureusement que nous sommes tous différents. Je ne crois pas qu'il y ait un formatage immuable, d'ailleurs, on dit des TEDs.

Moi je projette de consulter avec mon fils (diagnostiqué) dans un autre service que chez son psychiatre actuel et j'en profiterai pour demander mon diagnostic, histoire d'être certain de savoir de quoi je parle, de savoir si en fonction de ma personnalité mes témoignages peut être d'une quelconque valeur au sujet des TEDs.

C'est incroyable que tu aies défini autant de points de ta personnalité avec cette clairvoyance. Moi, je n'y serais pas arrivé facilement. Ça doit te perturber salement d'avoir eu besoin d'y réfléchir avec autant d'acuité.
Moi, je me suis toujours demandé ce que j'avais de spécial sans pouvoir mettre un nom dessus (et je ne peux toujours pas), mais plutôt que d'angoisser, j'ai appris à faire avec.
Alors quoi que ce soit, quoi que tu aies de spécial, ou moi-même, je crois qu'il faut l'accepter, se dire qu'on a le droit d'exister à notre façon puisqu'on ne nuit en rien aux autres.
Il y a bien ces "colères" que tu décris, mais pour la façon dont je les vis, je sais que je ne veux jamais de mal aux autres, je les regrette très vite, je vis tellement avec elles que je suis forcé de les oublier, de me les faire pardonner.

Je ne sais pas où tu vis actuellement, mais prends-le comme une touriste qui aurait la chance de pouvoir découvrir un endroit comme un local qui naîtrait à 25 ans. Trouve le bon côté des choses, de l'endroit, comme le ferait n'importe quel enfant. Tu as juste à le faire de manière accelérée.

Merci à tous pour votre accueil et merci à OzOne pour sa réponse très sympathique !
Je sais que bon nombre sont contre la psychanalyse (enfin c'est ce que j'ai lu à beaucoup d'endroits), mais ça a bien soulagé ma mère, je pense que comme pour tout, ça dépend de qui tu vas voir, certains sont nuls et d'autres très bien. Et comme j'ai eu très tôt des souffrances, des angoisses, elle me parlait de la psychanalyse, elle est essayait de me rassurer, donc très tôt, j'ai appris à réfléchir sur moi-même, à prendre du recul sur moi-même, et je pense que c'est grâce à tout ça que je peux définir ma personnalité de cette façon. Mais pour en arriver là, ça m'a pris énormément de temps, et je me suis relue tout à l'heure, j'hésite encore sur certains points .... Est-ce que c'est vraiment ça ou est-ce que c'est ce que je veux que ça soit ? Ou, est-ce qu'en lisant les nombreux forums, je me suis laissée "influencée" par la personnalité des personnes ? Je pense que l'esprit humain est quelque chose d'extrêmement complexe et qu'il faut être très prudent ! En tout cas, c'est quelque chose qui m'a toujours beaucoup intéressée !! Donc ça ne me perturbe pas trop, à part quand je remarque tous les points communs avec ceux qui ont le syndrome d'Asperger... Là, oui, ça me perturbe... Ce qui me perturbe, c'est surtout mon énorme difficulté à communiquer et mes angoisses... Le reste, j'ai appris à l'accepter, voire à l'apprécier !

En tout cas, je suis bien d'accord, nous sommes tous différents ! Encore merci pour ta réponse chaleureuse ! J'essaie de faire du mieux que je peux pour m'accepter comme je suis. Pour les colères, ça m'arrive de moins en moins, j'ai appris à maitriser mon agressivité, en fait c'est surtout depuis que j'ai rencontré mon copain, avec qui je suis depuis 6 ans (youpi !), qui est extrèmement calme, patient, compréhensif... bref... l'homme parfait ! Surtout que j'ai eu énormément d'angoisse la 1ère année avec lui, notamment sur la relation qu'on avait...
J'ai aussi appris grâce à des animaux sauvages que j'ai recueillis il y a presque 6 ans aussi, extrèmement têtu, pénibles..... tout ce qui pouvait m'oripiler et horriblement m'énerver !!! Mais ils étaient petits, fragiles, ... pas moyen de faire autrement... J'ai beaucoup appris à me maitriser, à me forcer à me maitriser grâce à eux... Il y en a un qui s'est enfuit il ya 3 ans, mais je souffre beaucoup quand je pense à lui, et il m'en reste un, que j'ai amené avec moi. Je culpabilise énormément parce que je m'énerve trop sur lui parfois (je crie, voir tape ou lance des objets pour me défouler --'), même si ça va de mieux en mieux. En ce moment ça va très bien.

En fait, je vis à côté de Rennes, et le lieu, ça va, c'est surtout la vie professionnelle qui est pénible pour moi, j'ai l'impression que c'est tout un tas de codes que je trouve débiles..... Et je ne connais personne donc je suis très stressée, et donc ma capacité de concentration, déjà pas très bonne, est encore plus affectée, donc c'est assez embêtant.... Heureusement, je suis en doctorat donc je n'ai pas encore "d'obligation", comme je viens de commencer. Mais quand même...

Bonne chance pour ta consultation avec ton fils ! En tout cas, si ma présentation peut t'aider avec ta psy, je suis contente.

Euh quand je dis "tape ou lance des objets", c'est pas sur lui bien sûr.. Juste pour clarifier...

Je suis curieuse, quelles sortes d'animaux sauvages as-tu recueilli ?

Des fouines ! c'est tout aussi pénible qu'intéressant comme animal. En tout cas je suis très contente d'en avoir un, il s'appelle Winnie, je l'adore !!!