Chaque jour, au moins 8000 femmes et petites filles dans le monde subissent des atteintes à leur dignité et sont soumises de force à la pratique des mutilations génitales féminines (MGF).
Les MGF sont reconnues comme une violation grave des droits humains visant à contrôler le droit des femmes.
Comment peut-on mettre fin aux MGF ?
En Europe, on estime qu’environ 500.000 femmes et petites filles souffrent chroniquement de séquelles physiques et psychologiques liées ux MGF. 180.000 femmes et petites filles risquent de subir cette pratique chaque année.
L’Union Européenne (UE] doit remplir ses obligations en matière de droits humains en mettant fin à cette pratique et en protégeant les femmes et les filles à risque. Il est essentiel que l’UE adopte une approche inclusive, non-stigmatisante et basée sur le droit international des droits humains.
L’UE peut relever ce défi en traitant la question des MGF à travers les cinq domaines suivants :
- • La collecte de données sur la prévalence et les risques de MGF dans les pays de l’UE.
• La fourniture de services de santé ciblés.
• Les mécanismes de prévention et de protection pour lutter contre les violences à l’égard des femmes et des enfants.
• La protection internationale pour celles encourant le risque d’être soumises à la pratique des MGF.
• Les dialogues politiques entre l’UE et les pays pratiquant les MGF.
Signez un pétale de rose pour exprimer votre soutien en faveur d’une stratégie européenne visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines.
Notre défi est d’obtenir la signature d’au moins 8000 pétales de rose pendant les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes (25 novembre - 10 décembre 2010).
Aidez-nous à atteindre notre objectif et soutenez les femmes et petites filles affectées par cette pratique.
Connectez-vous sur www.endfgm.eu et enregistrez votre signature pour montrer votre soutien*.
* Si vous avez déjà signé un pétale de rose sur l’un de nos stands, nous vous prions de ne PAS signer en ligne.
La campagne européenne END FGM est menée par Amnesty International Irlande en partenariat avec 14 associations travaillant contre les MGF au sein de l’UE.
