Page 1 sur 7

Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 09 déc. 2010, 18:40
par Alb
Bonjour à tous,

J'ai assisté récemment à une réunion d'information sur l'autisme Asperger à Paris, et je dois dire que ça m'a très fortement parlé. J'ai cru y trouver beaucoup de réponses par rapport à certaines récurrences et certaines bizarreries de mon existence, et je suis en train de me renseigner pour procéder à un éventuel diagnostic.
Cependant, lors de cette réunion, les intervenants m'ont parus quelque peu catégoriques au sujet des caractéristiques des Asperger. Par exemple, selon eux, un Asperger a forcément des problèmes avec l'implicite, le non-dit, et prend forcément tout au premier degré. Et aussi, un Asperger apparemment ne peut pas avoir de sens de l'humour ni faire preuve d'empathie.

Et voilà pourquoi je me tourne vers vous, parce qu'autant beaucoup de choses m'ont troublé, autant, je n'ai pas de soucis du tout avec les non-dits, ni avec l'humour, ni avec l'empathie. Je voulais donc savoir si l'autisme Asperger était un handicap dont les particularités pouvaient être changeantes en fonction des personnes, ou alors un Asperger présente forcément toutes les caractéristiques énumérées plus haut.

Parait-il qu'Einstein était Asperger, mais je ne crois pas qu'il manquait d'humour, l'Albert, si ?

Merci d'avance à tous ceux qui répondront ! :D

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 09 déc. 2010, 20:31
par Alb
emmanuel a écrit :
Parait-il qu'Einstein était Asperger
Foutaise, propagande.
Propagande de la CIA (Congrégation Internationale des Asperger) ? Pourrais-tu étayer ton point de vue en utilisant autre chose que des phrases nominales ?

...seulement faut pas croire que le Syndrome d'Asperger serait une édulcorée de l'Autisme Classique.
[...] mais à la base le SA "dur" est très proche de l'autisme classique décrit par Kanner.
Donc les Asperger "durs" sont très proches de l'autisme classique sans avoir de moindres symptômes ? Ils sont donc en même temps très proches et très éloignés ?

Ceci dit il va bientôt disparaître du DSM IV et de la CIM cela diminuera peut-être l’afflux de gens en mal de diagnostic.
Pardon, mais pourquoi est-ce que je ressens de l'animosité dans tes propos ?

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 09 déc. 2010, 20:34
par Inconnu992
Ceci dit il va bientôt disparaître du DSM IV et de la CIM cela diminuera peut-être l’afflux de gens en mal de diagnostic.
Pas en france en tout cas,pas avec une populace à la ramasse sur le sujet.

On va continuer à parler du SA.

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 09 déc. 2010, 20:36
par Alb
Updating-Boy a écrit :On va continuer à parler du SA.
Est-ce un mal ?

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 09 déc. 2010, 20:48
par Inconnu992
Est-ce un mal ?
Non quand on maîtrise le sujet.Oui quand on fait n'importe quoi avec ça.

J'en ai vu un sur AAF qu'a trouvé le moyen de faire le parallèle entre son SA et la police secrète d'hitler(les sturmbrigâde je crois)

j'en ai vu aussi s'étiquetter de plein droit aspie sans jamais avoir eut de diagnostique rigoureux.

J'en ai vu rester dans leur tranchées,sur des choses très fermées sur le SA.

Rien que pour ces raisoons émunérés,je reste perplexe.

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 09 déc. 2010, 21:09
par Alb
emmanuel a écrit :Le seul critère retenu par les classifications pour différencier les deux et l'âge d'aquisition de la parole. Retard souvent important pour les autistes classiques, peu ou pas pour les aspergers
Et en pratique, les différences entre un autiste Kanner et un autiste Asperger se résument-elles principalement au niveau social ?

Et aussi, différencier un Asperger "dur" d'un Asperger "mou", dans les faits, ça serait qu'un Asperger "mou" serait capable d'humour ou d'empathie ? Concrètement, ça existe ces bêtes-là chez les Asperger ?
Rien de bien sérieux permettrai d'affirmer qu'Einstein avait le SA d'autant plus qu'un diagnostic de ce genre ne se donne pas post-mortem
Ah oui, c'est comme ce pauvre Van Gogh que tous les spécialistes tirent à eux... A les écouter, il serait à la fois schizophrène, Asperger, épileptique, bipolaire, alcoolique (bon, avéré), syphylitique (avéré aussi)... De quoi mourir trente fois !
Updating-Boy a écrit : Non quand on maîtrise le sujet.Oui quand on fait n'importe quoi avec ça.
Ca tombe sous le sens, comme toute spécialité. Mais si le terme Asperger sera bientôt rayé du DSM IV (même si ça n'est pas en France), par quoi sera-t-il remplacé, ou à quoi sera-t-il annexé ?

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 10 déc. 2010, 04:36
par dorry
:bienvenue: Alb

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 10 déc. 2010, 04:39
par dorry
emmanuel a écrit :Ceci dit il va bientôt disparaître du DSM IV et de la CIM cela diminuera peut-être l’afflux de gens en mal de diagnostic.
Il n'y aura plus "différents types de TEDs", ce sera l'appellation TSA.

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 10 déc. 2010, 12:02
par Hel
dorry a écrit :
emmanuel a écrit :Ceci dit il va bientôt disparaître du DSM IV et de la CIM cela diminuera peut-être l’afflux de gens en mal de diagnostic.
Il n'y aura plus "différents types de TEDs", ce sera l'appellation TSA.
Le classement des différents type d'autisme ne sera effectif que quand nous aurons enfin trouver les causes de cet handicap. Cela est inutile de regrouper le syndrome d'asperger avec l'autisme sévère alors que nous ne savons pas comment ils sont reliés. Le parallèle peut être fait avec le classement des animaux, avant la génétique, le regroupement n'était que superficiel car fait en fonction de caractéristiques visuelles.
De plus, il y a un mouvement contradictoire dans la psychiatrie d'aujourd'hui car d'un côté elle supprime des catégories de maladies mais de l'autre, elle donne le statut de trouble mental à des comportements qui ne le sont surement pas...

Re: Dialogue avec d'autres Asperger

Posté : 10 déc. 2010, 12:37
par 0z0ne
Alb a écrit :Propagande … ? Pourrais-tu étayer ton point de vue en utilisant autre chose que des phrases nominales ?
Peut-être pas compte tenu de ceci : http://www.satedi.net/forum/viewtopic.php?f=3&t=4038

Moi, il y a une chose qui me dérange d'emblée dans ton sujet : tu n'es semble-t'il pas diagnostiqué, mais ton titre est éloquent, il ne laisse aucun doute.
Je ne suis pas plus diagnostiqué que toi, je crois en des similitudes avec ce que j'en connais, mais je ne peux absolument pas affirmer que je sois aspie.
Je suis ici car je trouve des signes de comportements similaires entre mon fils diagnostiqué et moi, et plusieurs autres membres de ma famille directe (la seule qui y échappe, c'est ma mère).
Je ne sais pas ce qui est de l'acquis par l'éducation et ce qui est vraiment pathologique et dans ce cas, vraisemblablement génétique.