thérapie cognitif: recommandation

[nana]

Bonsoir,

J'ai une amie à qui on a conseillé de suivre une thérapie cognitive. Je voudrais l'aider mais je n'ai aucun nom à lui suggérer.

Avez vous suivie ce type de thérapie avec quelqu'un que vous recommandriez ou connaitriez vous quelqu'un de compétent dans ce domaine?

Il est capital que cette personne exerce à Paris ou dans la banlieue au sud-est de Paris.

Merci par avance.

Nana

[Idéfix78540]

Bonjour nana .

Je vais peut-être pouvoir t'aider car je suis une thérapie cognito-comportemental dans les Yvelines depuis 1 ans et la personne et super .

Je te transmettrais donc ses coordonnées en MP si tu veux bien .

La personne est spécialisé dans les TEDs et le SA .

Sandra

[nana]

Oui, je veux bien ses coordonnées. Merci.
Peux tu également me dire
-combien coûte une consultation?
-quel âge (environ) elle a?

Il y a 2 choses que j'aimerais comprendre:
A. Quand mon amie m'a eu dit qu'elle appréhendait la 1ère séance car il fallait se présenter, je me suis demandé:
" comment cela s'était il passé pour vous lors de la 1ère consultation?"

Pour moi, cela s'est fait naturellement.
La dame m'a demandé de choisir une essence (à respirer) puis elle m'a posé la question "qu'est ce que ça vous évoque?" Dès ce moment, les mots sont venus de manière fluide, j'ai répondu, la conversation fut dirigée vers un souvenir d'enfance lequel fut associé à d'autres faits. Ainsi est née une trame de récit. La thérapeute (aromacologue) a retenu ou souligné ce qui était fort ou important, à réagi de manière structuré. Je me souviens qu'elle "a acceuilli ma souffrance", m'invitant à laisser sortir ma douleur; prenant acte des faits terribles que je lui avait exposé d'emblée. Enfin, elle a conclu en disant "Nous pourrons nous entendre, il me semble, à la prochaine fois?"

B. Après avoir décidé de se faire accompagner thérapeutiquement, cette amie s'est entretenue
avec plusieurs personnes (psychiatres, psychologues, analystes etc.). ça n'avait pas marché. Jusqu'au jour où une amie psychologue lui a clairement dit "ne vois pas de psy ni ne fait d'analyse, tu dois apprendre à partir de ta vision des choses et il faut quelqu'un pour te montrer donc envisage une thérapie comportementaliste cognitive."
Ma question est: comment en êtes vous venus à choisir d'entre toutes les thérapies une thérapie cognitive ou une thérapie non analytique?

Dans mon cas, j'avais toujours ressenti qu'une (psych)analyse n'était pas mon "langage naturel". Comme je ne connaissais rien d'autre je cherchais dans la direction des ethnopsychiatres (oui, je suis de culture mixte, afro-française). Je me suis informée des années durant sur le sujet. Celui que j'entreprenais est parti pour l'étranger. UltérieurementJ'avais, suite à un quiproquo, pris rdv avec une psychanalyste et j'en suis sortie choquée (d'antipathie).En clair, j'ai eu un réflexe de fuite animal envers ce lieu, cette technique. Ultérieurement, je fut reléguée au CMP parce que je fus éconduite par Madame Marion Leboyer. J'ai surmonté mes réticences, calmé ma peur (ma situation était grave) puis j'ai vu un psychiatre, une fois. Il m'a écouté et prescrit en rapport un bilan psychologique orienté sur la mémoire.
J'ai fait les tests, ai répondu aux question mais je suis toujours restée sur mes gardes (ayant peu daffinité avec la structure de type "administratif" ou avec la psychologue qui m'apparaissait comme une technicienne.
C'est par hasard, en fin de parcourt (quand j'étais "au fond du trou") et en faisant néanmoins ce que je devais faire pour tenter de ne pas couler plus que j'ai eu rencontré ma thérapeute. Cela s'est fait suite à un quiproquo, je ne la rencontrais pas dans le but d'être suivie. Elle m'a attendu, m'a reçu avec respect, empathie, sérieux et espoir. Je suis restée avec elle.

Nana

[0z0ne]

Ça m'a l'air vachement intéressant ce principe.
Et de fait, mon fils suit deux thérapies : une comportementale et une analytique.
La première apporte des résultats spectaculaires. La deuxième… Je me demande à quoi elle sert. Il ne le sait pas lui-même.

[samedit]

hello nana, c'est intéressant ce que tu dis, peux-tu nous dire pourquoi tu n'as pas aimé la psychanalyse ?

[0z0ne]

En tout cas, moi je ne l'ai pas aimée car quand on va mal on attend des réponses, pas les silences de gens qui paraissent plus atteints que soi. Ceux que j'ai rencontré ne m'ont jamais semblé pouvoir/vouloir s'engager à un résultat thérapeutique. Ils sont d'une distance impossible quand on a besoin d'être rassuré sinon on n'irait pas les voir, alors pour arriver à rester impassible, je ne comprendrais pas qu'ils ne deviennent pas fous. Et comme j'en ai connu un dans le privé, je ne vois pas comment je pourrais avoir confiance côté professionnel.

[Nouvelle]

Moi j'ai eu droit à un suivi cognitif et comportement à l'adolescence.
Plus tard j'ai apprécié une technique toute simple : la PNL (programmation neuro linguistique)
Et j'ai eu l'occasion de voir un psychologue au début de l'âge adulte et j'ai aimé car c'était très concret et précis pour moi et j'ai beaucoup évolué grâce à lui.
Ensuite pour des problèmes professionnelles j'ai vu un médecin professionnel d'obédience psychanalytique et ça a foutu une sacrée mrd... (c'est bientôt fini).
Ce système "psychanalytique" : vide, épuise, anéanti, brise, écrase, anihile,... je ne savais plus quoi dire et comment le dire et tout ça sans jamais avoir l'impression d'être "comprise". C'est un système terriblement destructeur. C'est terrifiant.

[Urban Shaman]

En tout cas, moi je ne l'ai pas aimée car quand on va mal on attend des réponses, pas les silences de gens qui paraissent plus atteints que soi. Ceux que j'ai rencontré ne m'ont jamais semblé pouvoir/vouloir s'engager à un résultat thérapeutique. Ils sont d'une distance impossible quand on a besoin d'être rassuré sinon on n'irait pas les voir, alors pour arriver à rester impassible, je ne comprendrais pas qu'ils ne deviennent pas fous. Et comme j'en ai connu un dans le privé, je ne vois pas comment je pourrais avoir confiance côté professionnel.

Je ne sais pas comment c'est en Belgique, mais je me doute que ça ne doit pas être bien différent de la France:
Des séances à 50-60 Euros non remboursées..........évidement qu'il en faut....au moins une par semaine....sur, disons
quelques années

[0z0ne]

Actuellement c'est moins cher pour mon fils : 35€ la séance de 3/4 d'heure. Quand je lui demande ce qu'il y fait : il joue. Est-ce qu'il a l'impression que ça lui sert : non. Est-ce qu'on pourrait abandonner : oui. Est-ce qu'il parle de grands sujets analytiques conventionnels (ce que j'en perçois) : non.
Mais sa mère médecin y croit et l'autorité parentale est partagée.
En attendant à 15 ans, je le trouve d'une très grande maturité "analytique" naturelle et je trouve qu'avec un tel état d'esprit, il n'a vraiment besoin de rien de ce point de vue.
Bon ok, ça ne lui fait aucun tort puisque c'est lui qui mène les consultations en ne parlant que de ses dadas : aventures de science-fiction et jeux de société (il gagne).

[gamma 437]

bonjour,

est que quelqu'un pourrait me dire ce qu'est la thérapie cognitif, exactement?

et s'applique t elle aux enfants ou aux adultes TED ou bien au deux?
merci de vos reponses
gamma 437