SAtedI

Pourquoi tu ne lui dis pas qu'il n'est qu'infirmier, pas psychiatre ni neurologue et que s'il veut savoir de quoi tu parles qu'il commence à se documenter ?

Et avec un peu de chance tu auras aussi le fameux: "t'es trop intelligent pour être autiste" non?
Une fois sur inter net on m'a dit que je m'exprimais bien pour un autiste ....

Mais oui sinon comme Ozone. Ce qui te dérange c'est que tu ne te sens pas totalement comprise par une des rares personnes à qui tu puisses parler ouvertement. C'est frustrant je comprends.

sauf que y'a quelques personnes dans mon entourage qui refusent de se documenter...
cet infirmier en fait partie...

quelque part je les comprend ils ont pas forcément envie de me mettre dans des cases et de vivre avant tout avec moi et pas avec l'autisme....

quand ils restent ouvert ça ne me déranges pas au contraire on vit les choses au jour le jour on se pose pas la question de savoir si tel ou tel comportement est du a l'autisme on en plaisante meme... par contre quand ça vire au déni comme avec cet infirmier c'est plus dur... quand je rencontre un souci spécifique au SA ba difficile d'en parler sans relancer le débat stérile autiste/pas autiste

ouai le coup du t'est trop intelligente pour etre autiste c'est un peu ça...

et sur internet j'ai eu de sacré numéros aussi^^

0z0ne a écrit :il n'est qu'infirmier

Et je dirais même plus : puisque ta pathologie ne demande pas normalement l'intervention d'un infirmier, il est compréhensible qu'il n'y ait pas été spécifiquement formé. Ce qui n'empêche pas des relations respectueuses de part et d'autre : tu ne le traites pas de nul, tu l'invites à se renseigner.

les gens tu leur parle de SA ils en ont jamais entendu parler... quand j'ai débarqué dans cet HP personne n'était au courrant de quoi que ce soit sur ce trouble...

autiste ça a l'avantage que tu ne parte pas de rien...

après quand j'ai a dévoiler la chose je dit rarement "je suis autiste" je dit plutot "j'ai ce que l'on apelle le syndrome d'asperger c'est une forme légère de l'autisme" bon et puis je développe bien sur^^

sauf que voila: quand je suis a l'aise que j'ai confiance ces symptomes ne se perçoivent quasi pas...

on peu évidement déceler quelques bug: par exemple mon coté "miss JTR" (j'ai toujours raison) le fait que j'ai toujours quelque chose a dire que je prenne la parole a outrance de manière souvent maladroite

le fait que je rame a comprendre les blagues d'un autre infirmier que je perçoit rarement que c'est une blague d'ailleurs^^

c'est des petites choses comme ça qui peuvent passer inaperçus au pire énervant a la longue mais qui traduit une reelle difficultée dans la communication...
je sais pertinament que ces bizarreries passent bien parce que on est dans un HP et que personne n'est très a l'aise avec ça... mais dehors c'est mort les gens perçoivent vite que y'a un bug qui dépasse le stade du "elle a une personnalité bizarre"

refuser de lire des bouquins et de me réduire a une définition de dictionnaire perso dans le fond je suis pas contre... mais faut rester curieux... pas se braquer sur le sujet comme cet infirmier...

ensuite je demande que ça moi etre suivie par un psy ou n'importe qui d'autre de compétant...

j'ai été diagnostiqué au CRA de St Etienne... mais ils ne prennent en charge que les enfants... j'avait 17 ans au moment de mon diagnostique
j'ai aussi fait un saut au CRA de grenoble il est un peu plus près de chez moi mais ça reste le bout du monde pour moi: une heure de train 2 bus différents a prendre dans une ville que je ne connait pour ainsi dire pas... difficile donc de concevoir de faire le parcourt du combattant pour aller jusque la toutes les semaines...

dans ma ville y'a pas grand choses non plus...
je crois qu'il y a une association mais pareil plus pour les enfants autistes de kanner
ainsi qu'un psy idem il parait qu'il prend surtout en charge les enfants...

alors on fait quoi dans cette situation?? ba on se démerde comme on peu on bricole ça fini souvent bancal et ça s'écroule au moindre soufle de vent... et on reconstruit tant bien que mal...
enfin je ne vous apprend rien je doit surement pas etre la seule dans ce cas....

comme tu dis quelqu'un de compétent, car malheureusement, même avec un diplôme, tout le monde ne l'est pas forcément et pas tout le temps.

Vic a écrit :là n’est pas le probleme : infirmier, neuropsychologue, psychiatre... chacun son travail,
l’important est qu’ils soient specialisés dans les Troubles Envahissants du Développement, les Troubles Autistiques, les troubles cognitifs, sinon, un psychiatre n'en saura pas plus,
la difficulté est de trouver un specialiste qui connaisse le syndrome d'Asperger chez l’adulte.

OK, mais est-ce que le SA nécessite le recours à un infirmier ?! Pourquoi ?
Je pourrais comprendre le recours à des éducateurs/animateurs spécialisés, mais des infirmiers ?

Maintenant, c'est vrai qu'il faut voir le contexte. Il existe des infirmiers psychiatriques. Mais est-ce que c'est le cas dans cette discussion ?

Pour te r&pondre Ozone un infirmier n'est pas habilité à s'occuper de patients Aspies . Il faut des spécialistes .

Malheureusement le SA est pas connu de tout le monde donc il arrive qu'on soit orienté vers des gens incompétents auxquels on va s'attacher .

Ce qui est courant surtout si t orienté en IME ( institut Médico Educatif) ou hôpital de jour .

Il arrive néanmoins dans certains cas de SA que les personnes aient des traitements à prendre qu'ils oublient d'ou la nécessité d'avoir un infirmier ( les pathologies développées ne sont pas liées au SA dans la majeur partie du temps°.