SAtedI

Bonjour à tous,


Depuis que je décode mieux les émotions, je garde plus longtemps mes émotions avant de tourner la page quand je vis des situations. J'ai remarqué que cela m'amène à être plus susceptible à vivre du ressentiment à l'égard de certaines situations.


Le ressentiment est le fait de se souvenir avec rancune ou avec rancœur. En effet, sur Internet, j'ai lu une nuance entre rancœur et rancune.


La rancune est un souvenir durable marqué d'aigreur et d'agressivité que l'on garde d'une offense ou d'un préjudice et qui s'accompagne d'un désir de vengeance. Quant à elle, c'est un ressentiment violent et très difficile à raisonner.


La rancœur est un souvenir tenace empreint d'amertume et de tristesse, que l'on garde à la suite d'une désillusion, d'une injustice, ou d'une mésaventure. Quant à elle, c'est un ressentiment plus intériorisée et plus facile à raisonner que la rancune.


En général, on ressent de la rancœur ou de la rancune pour quelqu’un ou quelque chose, contre quelqu’un ou quelque chose, à l’égard de quelqu’un ou quelque chose, ou envers quelqu’un ou quelque chose.

Au fond, la rancœur et la rancune consistent toutes les deux à en vouloir à quelqu’un ou à quelque chose. Cependant, la rancœur est plutôt tournée vers la tristesse et l’amertume, alors que la rancune est plutôt tournée vers l’agressivité, l’aigreur, et la vengeance.




Enfin, un être rancunier, selon le dictionnaire, est quelqu’un qui est porté à la rancune. Pour moi, un être rancunier est quelqu’un qui ne sait pas pardonner. Pour moi, ne pas être rancunier ne signifie pas ne jamais vivre de ressentiment à l’égard de quelqu’un ou quelque chose, puisqu’il arrive à tous les être humains de vivre de la rancœur ou de la rancune. Selon moi, il est normal à tous les être humains de ne pas être prêt à pardonner tout de suite. En revanche, je crois qu’une personne non rancunière qui vit du ressentiment va toujours finir par pardonner, ce qui mon propre cas, contrairement à une personne rancunière. En fait, quand on n'est pas prêt à pardonner tout de suite et qu'on est en mesure de le faire ultérieurement, je crois que c'est généralement le cas d'une rancoeur, plutôt que d'une rancune, car cela ne nous amène pas à la vengeance.


J'aimerais savoir si vous, les autistes, vous avez déjà vécu du ressentiment à l'égard de quelqu'un ou quelque chose. Les NTs, vous pouvez y répondre aussi.

Noémie

Je connais très bien ça. Je n'arrête pas de me fâcher sur ceux que je rencontre.

Mais le problème, c'est que du ressentiment, c'est du sentiment. J'aimerais mieux être capable de traiter ceux avec qui je ne m'entends pas avec mépris.

Que ce soit par rancune ou par rancœur, on se sent mal. Pour en sortir, il faudrait pardonner ou mépriser car ça apaise. Mais je n'arrive pas facilement à l'un ou l'autre.

Je retiens aussi très longtemps; même, pour toujours... Je suis une vraie banque de données sentimentalo-émotionnelles Et ça... c'était aussi pour m'améliorer, pour mieux faire face, pour mieux gérer, etc... le résultat c'est que l'on m'a toujours, toujours considérée comme rancunière; alors que je ne savais même pas ce que la rancune voulait dire vraiment Aujourd'hui, il semble que ma mémoire soit un peu plus appréciée, mais pour ça il faut que les gens comprennent qu'il n'y a avec moi pas de sous-entendus. Ca prend son temps

Bonjour Noémie .

Je m'appel Sandra . Je trouve très intéressant ton post mais ne saisie pas la différence entre rancune et rancœur . Pour moi c'est la même chose et ta définition ne me parle pas .


Je sais néanmoins que je ne suis pas rancunière car je peux en vouloir à quelqu'un et garde en mémoire tout le mal que cette personne m'a fait et ce que j'ai ressentie et éprouvé mais suis incapable de détesté la personne .

Je suis mime capable de lui venir en aide .


Pour illustrer mes propos , au collège j'ai été victime de harcèlement psychologique et physique . Je rentrai chez moi en pleurant tous les jours et ai même été de-scolarisé 1 moi à cause de dépression et début d'anorexie .
J'adorai néanmoins aller en cours car j'avais envie d'apprendre .

L'une des personnes qui me faisait subir ça c'est retrouvé dans le même Lycée que moi quand j'étais en 1RE ST2S (Sciences et Techniques de la santé et du social) . Elle m'a demandé de l'aide et j'y ai répondu .
Même si elle n'a jamais changé d'attitude envers moi .

Pour moi ce comportement est une force mais pour les autres c'est une marque de faiblesse . On me dis bien souvent que je suis trop c***** pourtant même si je suis pas rancunière j'arrive à faire comprendre aux gens qu'ils vont trop loin et que ça ne me plais pas mais ne sais quoi penser de moi .

Merci pour ta réponse Vic . Je saisie un peut mieux .

Après on peut avoir de la rancune tenace envers quelque chose pour extérioriser un sentiment de rancoeur qu'on a envers une autre chose, qui, elle, nous touche plus profondement.

En tout cas, le ressentiment comprend énormément de mémoire émotionnelle. Au fond, le ressentiment consiste à en vouloir à quelqu'un ou à quelque chose. La rancune s'accompagne d'un désir de vengeance, alors que la rancoeur ne s'accompagne pas d'un désir de vengeance.

Toutefois, la rancoeur peut déboucher vers de la rancune. Si on ne finit pas par pardonner, un désir de vengeance peut naître.





Noémie

Noémie a écrit :En tout cas, le ressentiment comprend énormément de mémoire émotionnelle. Au fond, le ressentiment consiste à en vouloir à quelqu'un ou à quelque chose. La rancune s'accompagne d'un désir de vengeance, alors que la rancoeur ne s'accompagne pas d'un désir de vengeance.

Toutefois, la rancoeur peut déboucher vers de la rancune. Si on ne finit pas par pardonner, un désir de vengeance peut naître.

Peut-être, mais s'il n'y a pas justice, des fois ça peut nous marquer quand quelqu'un nous fait du tort, des fois c'est en effet un désir de vengeance mais pas nécéssairement, par contre quand on est marqué par ce tort qu'on peut nous avoir fait, on finit souvent par se méfier beaucoup plus, ou simplement devenir completement cynique.

A force de m'être fait abuser de ma confiance trop souvent, c'est un peu comme ça que j'ai finit moi même, je n'avais jamais obtenu de justice et pas beaucoup sont venu me défendre quand j'avais eu des problemes, ça m'a marqué et au bout d'un certain temps, je fais plus du tout confiance et souvent prends une attitude assez sarcastique ou cynique envers bien du monde, surtout par rapport au systeme et avec ceux avec qui je suis coincé et qui m'avaient laissé tombé quand j'ai eu besoin de leur aide, ou ait vu trop de promesses brisées envers moi, je ne les crois plus maintenant, c'est souvent un mécanisme psychologique ou même instinctif.

On peut prendre en note le chien de Pavlov par exemple rapport a ça, je sais pas si ce que je dis a rapport avec votre sujet de conversations, mais j'ai pensé a mentionner mon point de vue sur le ressentiment que certains peuvent avoir envers plusieurs individus.

Je crois que le ressentiment varie : c'est d'abord de la déception, ça peut passer à la rancœur, puis à la rancune. Autrement dit de la tristesse à la colère.
Après, pour en sortir, c'est une autre affaire.

Le ressentiment au sens où je l'entends moi ne vous mènera à rien ...
Essayez de trouver un compromis avec les nts et à un moment donné dites leur poliment que quelque chose ne va pas en vous.
Le problème étant les remèdes de nts souvent pire que le problème d'origine.
si vous recrachez la pilule une première fois, c'est pas grave, ça finira bien par se diluer, ça vaut le coup d'avoir éssayé ... au moins vous avez pas de regrets après.
c'est ce que je commence à me dire.