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Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 18:11
par samoju83
Depuis 2 semaines je vis un cas pratique problèmatique. J aimerai que ce genre de cas soit traité sur SATedI .
Yoyo a été hospitalisé par 2 fois. Je me suis retrouvée face à des problèmes d ordre pratique.
Incapacité a identifier la douleur.
Incapacité a la quantifier .
Obligation d alerter les soignants sur ce point.
Discussion avec eux sur leur connaissance et leur besoin dans ce cas.
Incapacité de Yoyo a définir une urgence médicale.
Voila ceci est un cas pratique de vécu au quotidien . Il me semble utile que l on réfléchisse à des moyens.
J ai un ami infirmier et un médecin qui pourrait aider et intervenir. Tous deux sont parents de Ted.
Je pense que ce genre de travail commun pourrait avoir sa place dans un lieu " autisme pratique " par exemple.
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 18:24
par samoju83
Oui je sais Data mais en attendant je fais quoi ?
J'attend que mon mari soit mort parce qu il a pas réussi à communiquer ?
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 18:29
par samoju83
Tout ce travail de communication que j ai fait aujourd'hui pour expliquer aux soignants que " oui il dit qu il a une gêne mais c'est peut être plus ".
Comment faites-vous quand vous êtes seul ?
Savez-vous expliquer ?
Ne pourrait on pas déjà réfléchir à un moyen d expliquer ça aux soignants ?
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 19:19
par samoju83
Chaque matin je me regarde dans la grande glace de ma salle de bain, pas pour me dire que je suis beau (je le sais déjà ) mais pour vérifier si il n'y a rien d'anormal.
Qui te dit que lui sait le faire ça ?
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 19:25
par samoju83
Ce que j essaye de te faire comprendre Emmanuel , c'est qu en temps que Parent je me retrouve confrontée sans arrêt à des toubibs qui lorsqu ils voient un visage inexpressif , ne pensent pas que ça peut être grave et que la personne peut avoir trés mal.
Je l ai vécu avec mes enfants. Je le vis avec Yoyo. Je ne te demande pas de conseils. Je demande juste à ce que l on crée de l information.
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 19:33
par Panda
Oui, ou qu'on crée une meilleure diffusion de l'information.
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 19:34
par samoju83
"Ce que l on ne dit pas n existe pas. "
Les informations qui peuvent être utiles seraient par exemple que la personne autiste seule et prise en charge à l hopital soit ( quelque-soit son handicap ) simplement prise en compte.
Que les traductions différentes que peuvent avoir son autisme et qui peuvent masquer la réalité soit une information que l on donne.
Ensuite les soignants peuvent faire leur travail plus efficacement si ils ont un outil qui leur permet de savoir que la " regarder les expressions de la personne ça peut être trompeur ". ( par exemple )
Vous l avez fait ce genre de travail avec les plaquettes pour la scolarité non ?
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 19:35
par samoju83
C'est beau de demander de l'information mais il est bon parfois de la cibler et lui donner un cadre. Si il y a des thèmes que vous voulez voir abordés , faites une liste qu'on sache quels sont les besoins en terme d'info , sinon, on risque de pas pouvoir gérer correctement les thématiques.
C'est une bonne idée
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 19:36
par samoju83
Re: Cas pratique
Posté : 23 mai 2011, 19:44
par 0z0ne
C'est un peu bizarre ta question, samoju83, il faudrait être médecin pour y répondre.
Il y a des techniques qui ne nécessitent pas spécialement le dialogue avec un patient : l'imagerie médicale et les analyses. Mais le toucher aussi. Un médecin peut s'apercevoir qu'une excroissance sous-cutanée existe à tel endroit et partir de là, ayant eu connaissance qu'il est face à un patient spécial, grâce à ton type de mise en garde, c'est au médecin à approfondir son diagnostic en fonction, demander des analyses, radios, échographie, scanners ou autre.
Il faut sans doute un "dépistage", des consultations plus fréquentes que pour quelqu’un d'autre, juste au cas où. Et avoir sa fiche médicale sur soi, c'est valable pour n'importe qui, TED ou pas, y signaler son groupe sanguin, ses allergies, les médicaments qu'on prend, ce genre de choses.
Mon fils, je savais qu'il aime être serré, mais un jour de retour de la clinique psy où il était, ou de chez sa mère, je ne sais plus, je me suis aperçu qu'il avait des plaies ouvertes aux pieds, les ongles tordus, fendus, incarnés, à cause de chaussures trop petites d'au moins deux pointures. Depuis, je veille à mesurer ses pieds à chaque nouvelle paire (actuellement du 47), je le "diagnostique" moi-même autant que je peux pour les choses légères.
Mais je sais c'est difficile, même pour un rhume, il ne se plaint pas beaucoup, il dit qu'il supporte. C'est à moi de prendre la décision qu'il n'aille pas à l'école.